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 I DON'T KNOW WHY, BUT I WANT TO HELP YOU | Bells

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AuteurMessage
Charlie Warnhall
CHATTY ADMIN ♠ I've been hurt by my past but I feel the future I wanted to find the light
Charlie Warnhall


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crédit : © AVATAR ♠ psychozee (♥) ; ICONS ♠ livejournal
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statut : in a relationship w/ marlon
occupation(s) : pompier

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MessageSujet: I DON'T KNOW WHY, BUT I WANT TO HELP YOU | Bells   I DON'T KNOW WHY, BUT I WANT TO HELP YOU | Bells Icon_minitimeDim 20 Juin - 20:06



I DON'T KNOW WHY, BUT I WANT TO HELP YOU | Bells 118eioy I DON'T KNOW WHY, BUT I WANT TO HELP YOU | Bells Fo38jl
« I don't know why, but I want to help you. »
BELLS HORSENTREE & CHARLIE WARNHALL


La journée fut plus que difficile et ses premières heures d’autant plus. Elle restait sur ses gardes, inquiète et méfiante ne sachant pas trop ce qu’elle devait croire. Mais la découverte de ce cadavre ne faisait pas le moindre doute, ces vacances allaient être longues, longues et éprouvantes. Elle aurait tellement donné pour avoir l’insouciance et l’innocence de Marlon, pouvoir croire à une farce, une blague de bienvenue et rien d’autre. Charlie était bien trop terre à terre, ce qu’il pouvait facilement lui reprocher d’ailleurs, et c’était sans doute l’une des raisons qui la rendirent totalement accroc au jeune homme. Oui, elle lui reprochait bien souvent de trop se comporter comme un gamin, mais c’était justement ce gamin qui apportait fraicheur et légèreté dans ses journées. Et cette fois-ci, elle l’en remerciait, même si elle demeurait soucieuse, elle se sentait plus en confiance. C’était certes étrange, mais il avait ce don de lui donner force et courage même lorsqu’elle s’en sentait dépourvue. Bien sur elle pourrait aussi lui en vouloir, après tout il aurait tout simplement pu accepter de l’épouser et exit les vacances sur une île soit disant paradisiaque. Mais il valait mieux qu’elle fasse l’impasse là-dessus , ce n’était pas vraiment le moment pour elle de se prendre la tête avec lui, c’était certes habituel pour eux, mais il ne fallait tout de même pas trop en rajouter. Ils avaient bien plus en tête.
Arpentant les couloirs, Charlie constatait avec horreur à quel point la terreur avait pu s’emparer de chacun des vacanciers. Certain s’évertuait à garder un masque d’impassibilité, ce qu’elle pouvait aisément comprendre, sachant qu’elle en faisait de même. Pourtant, elle n’était pas sortie de sa chambre simplement pour se dégourdir les jambes. Elle aurait très bien pu rester auprès de Marlon toute la journée, mais il la connaissait mieux que n’importe qui, difficile de lui cacher son angoisse même si elle le souhaitait très fort. Et elle ne voulait pas entamer son optimisme avec de sombres idées, pas aujourd’hui en tout cas. Alors oui, elle avait prétexté avoir besoin d’air, cet énergique bout de femme ne mentait pas en un sens, c’était une torture pour elle que de rester immobile et il le savait bien. Elle aurait pu commencer par retrouver Jane, réaction naturelle et typiquement féminine que de rejoindre sa meilleure amie en situation de crise. Mais une fois de plus elle ne saurait pas quoi lui dire, elle resterait probablement paralysé devant elle, cette situation était bien trop déstabilisante, et sans doute trop orgueilleuse, elle n’aimait pas ce montrer ainsi. C’était complètement stupide étant donné les circonstances qui pourrait la blâmer de se montrer légèrement terrorisée ? Personne ! Mais Charlie ne pourrait se pardonner une telle réaction, il fallait qu’elle reprenne le dessus, qu’elle reprenne confiance en elle, pour être capable d’affronter le reste de la journée, et par-dessus tout le regard et les craintes des personnes qui comptaient réellement à ses yeux.

FLASH BACK

Debout, droite comme un piqué, ce qu’elle avait sous les yeux la paralysait d’effroi. Ce n’était pas le premier cadavre qu’elle voyait, en général ils ne faisaient qu’hanter ses nuits, culpabilisant de ne pas avoir pu sauver tel ou tel personne. Son métier de pompier était parfois difficile à gérer mais elle aimait ça, elle aimait être utile et contribuer à sauver des vies lui procurait des sensations inégalables. Mais face à celui-ci, elle ne ressentait rien, rien qu’elle avait déjà expérimenté. Elle ne montrait aucune crainte -elle n’en avait pas encore- ni même une quelconque répulsion. Elle demeurait impassible, le visage fermé. La main de Marlon dans la sienne vint apporter une chaleur dont elle avait incontestablement besoin pour revenir à une sombre réalité, une réalité qu’elle n’affrontait pas seule. Plongeant son regard dans le sien, la jeune femme fut rassurée quand bien même il n’y aurait pas lieu de s’inquiéter. Mais ce fut ensuite le regard littéralement apeuré d’une jeune femme qui attira son attention. Elle semblait si horrifiée mais surtout si seule, scrutant autour d’elle, elle ne vit personne. Et tandis que Marlon l’attirait pour repartir sans doute dans leur chambre, Charlie ne put s’empêcher de ressentir une pointe de tristesse face à cette jeune femme qui n’avait pas ne serait-ce que la chaleur d’une main au creux de la sienne pour lui apporter un peu de réconfort.
Elle avait parcouru tout les couloirs, elle avait même été tenté de fouiller dans le registre -l’hôtesse d’accueil ayant abandonné son poste- mais pour chercher quoi ? Elle ne connaissait même pas son nom. Pourtant c’est lorsqu’elle s’y attendait le moins qu’elle la vit là, seule, les jambes recroquevillés sur sa poitrine, le vent ébouriffait ses longs cheveux roux. Elle hésita un long moment, après tout elle n’avait peut être pas envie de voir qui que ce soit. Pourtant Charlie ressentit le besoin viscérale d’être près d’elle. S’approchant alors, elle lui demanda doucement, espérant ne pas lui faire peur, consciente que l’ambiance pesante pouvait surement rendre une personne même très calme, totalement à fleur de peau. « Je peux m’assoir ? »



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