NOM ET PRÉNOM(S) Lucinda Mary Price DATE DE NAISSANCE ET ÂGE Née le 13 mai 1982, âgée de vingt-huit ans. OCCUPATION(S) Autrefois professeur et chercheur dans le domaine des mathématiques à l'université, elle est aujourd'hui sans emploi. STATUT Célibataire, sans enfant GROUPEkeep trying TRAITS DE CARACTÈRE solitaire ; mystérieuse ; réservée ; lunatique ; traumatisée ; effacée ; psychologiquement instable ; courageuse ; torturée ; complexe ; attachante ; adorable ; violente ; sombre ; torturée ; calme ; introvertie ; mature ; bipolaire ; peu bavarde ; intelligente ; cultivée ; surdouée ; intéressante ; étrange ; protectrice ; imprudente ; impulsive ; indépendante ; sage ; loyale ; débrouillarde ; imprévisible ; perspicace ; rapide ; polie ; peu sociable ; mélancolique ; serviable ; sauvage ; très observatrice
lost then found
Nous vous demandons d'être assez précis, entre autre nous ne voulons pas qu'une seule ligne par réponse. Tentez de développer et vous expliquer.
POUR QUELLE(S) RAISON(S) AVEZ-VOUS ACCEPTÉ L'INVITATION OU L'OFFRE D'EMPLOI ? Je n'étais pas supposée me trouver à cet endroit, jamais. Depuis quelques mois je vivais en maison de repos, où j'avais volontairement demander de séjourner. J'avais senti que je ne parviendrais pas seule à reprendre le dessus. Il me fallait prendre du recul, réaliser ce que j'étais, et peut-être, tenter d'y mettre enfin un terme. J'y étais bien, au fond. J'avais du temps pour me reposer, réfléchir, vider mon esprit. Je me remettais au piano, je résolvais les énigmes mathématiques que je pouvais dénicher. Je n'étais pas seule. Mon frère aîné venait me voir, le plus souvent possible compte tenu de son emploi du temps de ministre. Mais pour moi, il avait toujours du temps. Il m'a montré, un jour, cette invitation qu'il avait reçu pour lui, et sa femme Chelsea. Tous deux étaient d'accord pour partir, sans doute afin de se retrouver tous les deux, ce qu'ils n'avaient pas fait depuis bien longtemps. Puis, une semaine à peine avant leur départ, mon frère fut appelé en vue d'un congrès à Los Angeles. Il vint donc me voir, le matin suivant, avec l'invitation. Je refusai d'abord. Je me sentais bien là où j'étais, et de telles vacances me paraissaient arriver à un moment peu approprié. Il insista. J'avais besoin de partir selon lui. Demeurer enfermée n'était pas aussi bon que je le croyais. Je lui rappelai alors ce que j'avais fait. Ce que je lui avait fait. Et lui ne cessais de répéter que ce n'était pas ma faute. Pourtant je savais que mon absence de volonté ne changeait rien à ce qui avait pu se produire ce jour-là. Mais il semblait ne pas m'en tenir rigueur. J'étais sa petite sœur, sa préférée. Il m'avait toujours tout pardonné, et m'offrait même un voyage. Il est vrai que la proposition était tentante. Je ne pouvais cependant m'empêcher de me demander d'où elle pouvait provenir. Et pourtant, je finis par me laisser convaincre. Sans doute avait-il raison. Me couper du reste du monde ne pourrait résoudre ma situation. QUEL EST VOTRE PIRE CAUCHEMAR ? Au mois de janvier 1997, une adolescente a disparu à Point Pleasant, en Virginie Occidentale, où elle résidait avec sa famille. Elle rentrait de l'école à pied en passant par une route peu fréquentée. Après deux semaines de recherches intensives, elle fut retrouvée, séquestrée dans la cave d'une maison située à deux kilomètres à peine de la ville. Elle y avait été affamée et torturée jusqu'à la folie. Le monstre qui l'avait enlevée fut arrêté, mais se pendit dans sa cellule avant le procès. Il n'en était pas à son coup d'essai. D'autres jeunes filles avaient subi le même sort, et en étaient mortes. Sa dernière victime s'était trouvée au mauvais endroit, au mauvais moment. C'aurait pu être une autre. Mais ce fut moi. J'ai déjà vécu mon pire cauchemar. Lorsque j'ai retrouvé mes parents, ils n'ont cessé de me dire que tout était fini. Ce n'était pas fini. Je n'était pas réveillé. Ce que j'avais vécu existait à présent dans ma tête, comme une bombe, prête à exploser. Je ne redoute pas l'inconnu. Mes peurs, je les vis pleinement chaque jour. Le cauchemar, ce pourrait être moi. PARTICULARITÉS Sa famille est d'origine anglaise et ses parents ont décidé de s'installer aux Etats-Unis après leur mariage ; Elle est née et a grandi à Point Pleasant ; Elle a un frère, Samuel, dont elle est très proche et une sœur aînée, Vera, repartie en Angleterre et qu'elle n'a plus vue depuis deux ans ; Si son frère et sa sœur se sont toujours montrés brillants, elle est, à côté, un véritable génie ; Avant de s'intéresser aux mathématiques, sa grande passion était l'informatique ; Elle aime passionnément les livres ; Elle a une mémoire photographique, retient tout et n'oublie jamais rien ; Elle joue du piano et du violon ; Elle adore apprendre ; Deux mois après son enlèvement, elle a violemment agressé l'une de ses camarades de classe et a été internée durant deux ans ; Sa bipolarité, sans doute aggravée par le traumatisme, a enfin été décelée et s'accompagnait de graves crises s'apparentant à la schizophrénie ; A sa sortie, sous traitement, elle a terminé sa scolarité par correspondance avant d'entreprendre des études dans le domaine des mathématiques, suivies d'un doctorat ; Elle a agressé son frère quelques mois plus tôt. Il a évidemment refusé de porter plainte mais elle a décidé de se rendre volontairement en maison de repos ; Elle est somnambule ; Elle fait de terribles cauchemars ; Elle est capable d'une grande violence lorsqu'elle fait une crise ; Elle ne se déplace jamais sans son ordinateur ; Elle est claustrophobe ; Elle est très bonne nageuse ;
outta my head
AVATAR Keira Knightley PSEUDO ET ÂGE Lily, 21 ans MULTINICK ? Nope CODE DU RÈGLEMENT OK (livia) COMMENTAIRE ? Très beau forum, j'ai vraiment craqué
Dernière édition par Lucinda Price le Dim 13 Juin - 19:53, édité 25 fois
Lucinda Price
posts : 54 crédit : Avatar+Gif: Brain-Leech âge du personnage : Twenty-eight yo statut : Célibataire occupation(s) : Enseignant-chercheur en mathématiques
Elle n'aimait pas particulièrement venir en cours. Malgré ses quatorze ans, elle était en avant dernière année de lycée. Elle savait ne pas être appréciée. Trop jeune, de meilleurs résultats que la majorité de ses camarades, trop étrange. C'était là un univers bien cruel au sein duquel elle était contrainte d'évoluer, trop tôt. Sa sœur aînée, Vera, qui se trouvait dans sa classe, ne lui apportait pas l'aide qu'elle avait désiré. Avec le temps, elle avait compris à quel point elle supportait mal que sa cadette se trouve au même niveau qu'elle. Elle ne s'en prenait jamais à elle, mais se contentait de l'ignorer. Samuel était le seul qui empêchait qu'on la malmène. Mais dans à peine quelques mois, il serait diplômé, et Lucinda serait livrée à elle même durant un an. Elle n'en voulait à personne, au fond. Elle pouvait sembler étrange. Depuis bien longtemps elle avait compris que quelque chose clochait dans sa tête. Elle ne savait pas quoi, mais tentait par tous les moyens de le dissimuler. Elle n'y parvenait pas toujours. Ses réactions étaient pour elle-même bien trop imprévisible pour qu'elle puisse les prévenir. Elle était incapable de contrôler ses accès de colère. Néanmoins, ils étaient suffisamment tempérés pour qu'elle puisse être simplement qualifiée de particulièrement caractérielle. Elle n'était pas dangereuse. Pas vraiment. Et, au fil des années, elle était parvenue à trouver des moyens de se calmer. Le piano, par exemple, l'aidait beaucoup. Le violon également, plus difficile à maitriser, qui lui demandait davantage de temps et de patience. Elle avait appris à limiter le temps passé devant son ordinateur, malgré les attraits de cet outil. Réfléchir sur des problèmes mathématiques pouvait également l'aider. En vérité, elle ignorait ce qui pouvait expliquer ces soudains changements d'humeur. Elle savait simplement qu'ils n'étaient pas normaux. Elle avait beau être intelligente, ses connaissances en matière de psychologie et de psychiatrie étaient pratiquement nulles. Il était alors peu probable qu'elle parvienne un jour à élucider cela seule. Elle n'osait pas non plus en parler à un adulte. Qu'aurait-elle pu dire? Ce n'était que des sensations, des impressions qu'elle ne savait expliquer à l'aide de mots. Elle avait essayé de l'écrire, un jour. Elle n'y était pas parvenue. Alors, elle avait arrêté de chercher et de vouloir comprendre. Après tout, elle parvenait à vivre avec, sans perturber l'équilibre familial, ni son parcours scolaire. C'était bien suffisant. Elle n'avait pas besoin d'autre chose.
Elle n'avait que peu d'amis, quelques personnes à peine qui lui étaient attachées malgré l'étrangeté de son comportement. Il s'agissait d'un voisin, qu'elle connaissait depuis toujours, et d'une adolescente de son âge, plus solitaire qu'elle, et qui suivait ses cours par correspondance à cause d'une phobie du milieu scolaire. Les deux jeunes filles entretenaient une relation étrange, et pourtant, chacune se prenait à apprécier la compagnie de l'autre. Mais, la majeure partie du temps, Lucinda devait admettre qu'elle était seule. Et pourtant, l'habitude lui avait rendu la chose acceptable. Elle aimait passé du temps seule, se consacrer aux activités qu'elle aimait. Elle n'était que peu bavarde et ne ressentait aucun besoin d'exister à travers d'autres. Alors, elle se contentait simplement de prendre les choses comme elle lui venait. Avec le temps, elle penserait avoir été distraite, trop sans doute pour remarquer à quel point elle était vulnérable. Si elle y avait prêté attention, elle aurait sans doute pu comprendre quel danger pouvait représenter cette solitude dont elle s'entourait. Mais elle n'était, au fond, encore qu'une enfant. Elle ignorait de quoi certains étaient capables. Elle ne croyait pas aux monstres, qui pourtant existaient. Inconsciente, elle imaginait pouvoir emprunter impunément ce chemin de terre qui traversait le petit bois pour rentrer chez elle. Elle savait que ses parents n'y étaient pas favorables. Comme tous les parents, ils avaient peur pour leurs enfants. Mais elle n'avait pas écouté. Du haut de ses quatorze ans, elle s'estimait capable de savoir ce qu'elle faisait. Après tout, il s'agissait d'un simple raccourci. Elle n'était, en vérité, rien de plus qu'une idiote. Seule, elle croisa cet homme. Bien bâti, la cinquantaine, il portait des lunettes et avait un air égaré. Il ne ressemblait pas à un loup. Ce fut la fin de tout ce qu'elle avait pu connaître. Ce fut le commencement du Mal.
(c) Paweke Septembre 1998
Il lut une nouvelle fois son nom, inscrit sur le dossier. Lucinda Price. La disparue de Point Pleasant, comme on l'avait appelée après son enlèvement. Mais elle avait été retrouvée, dans un état pitoyable. D'elle, il ne savait que peu de choses, hormis le dossier qui lui avait été transmis, ainsi que certains bruits de couloirs. On racontait qu'elle fricotait avec un autre patient, avec qui elle semblait passer tout son temps. Elle lisait beaucoup, et semblait aimer apprendre. En règle général, personne n'avait à se plaindre d'elle. Elle était calme, discrète. Étrange peut-être, mais ne causant que peu d'ennuis. À l'exceptions de ses troubles comportementaux. Mais quoi de plus normal, après ce qu'elle avait vécu. Il était d'ailleurs étonné que sa famille ne l'ait pas placée en institution plus tôt, tant il était clair que la vie à l'extérieur n'était pas le moins du monde adaptée à son cas. Elle avait besoin d'une structure, de retrouver un équilibre, et pour cela il lui fallait être entourée de professionnels. Elle n'était pas apte à se gérer seule. Il jeta un coup d'œil en direction de l'horloge, et au moment où il constatait le retard de la jeune fille, elle entra avant même d'avoir frappé. Du premier regard, elle ressemblait à n'importe quelle adolescente de seize ans, femme et enfant à la fois. Et pourtant, son regard semblait en complet décalage avec sa silhouette fluette. Elle semblait soudainement bien plus vieille. Au cours de sa carrière, il avait vu de nombreux regards étranges. Mais celui-là était différent. À part. Il avait le sentiment qu'elle parvenait à transpercer son enveloppe corporelle, avec ses yeux. Il la salua. Elle s'assit face à lui, sans répondre, en silence, mais sans pour autant cesser de le regarder. Après les premières formalités d'usage, il en vint au point dont il voulait traiter. - Parle moi de Sally Burnham. Elle avait jusqu'ici conservé un calme parfait, se contentant de répondre aux questions qu'il lui posait sans sourciller. Jusqu'à ce qu'il évoque Sally. Elle se rappelait cette adolescente, Pom Pom girl blonde au lycée qu'elle avait autrefois fréquenté. Un véritable cliché. Sans qu'elle ne sache pourquoi, Sally avait toujours aimé la persécuter. Elle n'y avait jamais vraiment fait attention. Elle savait l'ignorer, se disant que, tôt ou tard, elle s'en lasserait. Et ça avait été le cas. Elle avait fini par l'oublier, et choisir une autre proie. Jusqu'au jour où Lucinda revint au lycée. Dans les premiers temps, on la laissait tranquille. Après ce qu'elle avait vécu, chacun se tenait à bonne distance, comme si elle avait attrapé une maladie contagieuse. Puis, les semaines passant, les choses étaient revenues à la normale. Mais d'originale, elle était devenue étrange, puis folle aux yeux des autres. Alors qu'elle avait su ignorer auparavant, ces remarques, ces regards lui étaient alors devenus insupportables. Elle avait croisé Sally dans le couloir, ce jour-là, une journée qui lui était particulièrement pénible. Il avait suffit d'une remarque, sans doute déplacée. Lucinda avait tout d'abord tourné les talons. Mais la jolie blonde avait insisté. Et l'ombre qu'elle contenait s'était réveillée. Elle s'était jetée sur elle, et l'avait poussée dans les escaliers, après l'avoir frappée. - Je ne parlerai pas de Sally. Son visage s'était immédiatement fermé comme une huitre. Son regard était devenu dur, sévère. - Selon mes collègues, jamais tu n'as voulu évoquer le sujet. Mais c'est là une partie de ton histoire. Tôt ou tard il faudra que tu en parles. - Vous avez sans doute lu les rapports de police. Tout y est. - Si c'était vraiment ce qui m'intéressait, je ne te poserais pas la question. - C'est inutile, je ne parlerai pas de ce qui s'est passé. - Très bien, je n'insisterai pas. Il resta quelques instant silencieux, à la regarder. Il sentait, derrière ce masque impassible, une tempête éclater en elle, ainsi qu'une grande détresse. Il avait raison. Il se passait des choses qu'elle ne comprenait pas et qui lui échappaient. Il attendait. Ce fut elle qui parla la première. - Je sais ce que vous pensez de moi. - Qu'est-ce que je pense de toi, à ton avis? - Que je suis cinglée. ]- Et qu'est-ce qui te fait dire que tu l'es? - Je ne suis pas comme les autres. - Qu'est-ce que tu veux dire? - Quand les gens normaux se mettent en colère, ils se contentent de crier. Dans le pire des cas, de casser quelque chose. Quand c'est mon cas, je perds le contrôle. Je n'ai plus de limite. Et je crois... je crois que je pourrais tuer quelqu'un.
(c) Paweke Février 2010
Depuis deux heures, la pluie ne cessait de tomber. Il n'était pas en retard, et pourtant, elle s'obstinait à le guetter. Quand enfin elle aperçut sa silhouette s'avancer vers la cour, elle sortit du bâtiment et se jeta dans ses bras. Presque un mois qu'elle ne l'avait pas vu. Il lui avait tant manqué. Elle constata avec un sourire qu'il portait toujours le même parfum, celui que lui avait acheté sa femme trois ans plus tôt. Il n'en avait jamais changé depuis. Il semblait au moins aussi heureux de la revoir. Après ce qui c'était passé, elle avait soudainement disparu. Il n'avait eu de ses nouvelles que deux semaines auparavant. Prenant conscience de la pluie, il la poussa à renter. Elle le conduisit jusqu'à la cafétéria de l'institut, où ils pourraient s'assoir, et discuter tranquillement. Elle remarqua cette trace qu'il avait sur le cou, la dernière marque, témoin de ce qu'elle lui avait fait. Elle passa doucement son index dessus, comme si elle avait espéré l'effacer. Il repoussa sa main. - Ce n'est rien, ne t'en fais pas. Il pouvait le dire, le répéter, encore et encore. À ses yeux, ce n'était pas rien. Elle avait fait du mal à l'être qui comptait le plus pour elle, sans raison apparente. Il jugea bon de changer de sujet, et en aborda un autre, qui n'était guère plus plaisant. - John a appelé tu sais. Elle se figea. Elle ne pensait pas qu'il lui en parlerait. L'homme qui avait été son fiancé l'espace de quelques semaines était aujourd'hui sorti de sa vie. - Pourquoi tu l'as quitté aussi soudainement? Je croyais que tout fonctionnait entre vous. Elle l'avait cru, également. Il était banquier, et absolument parfait. Elle avait joué le jeu durant un temps. Puis, elle avait dû admettre que tout ceci ne fonctionnait pas. Elle avait pourtant été amoureuse auparavant. Elle se savait capable d'éprouver de fort et profonds sentiments. Mais envers lui, ils demeuraient inexistants. Elle lui était attachée, mais pas suffisamment. Et, le jour où elle avait réalisé qu'elle n'avait fait que jouer à être comme tout le monde, elle avait rompu leur relation en lui laissant un message sur son répondeur téléphonique, avant de partir. - Je suppose qu'au fond, ce n'était pas vraiment le cas. Il comprit qu'elle ne désirait pas s'y étendre davantage. Malgré ses efforts, il avait parfois du mal à la comprendre. Après ce qu'elle avait vécu, elle semblait avoir réussi à remonter la pente. Elle avait poursuivi ses études, terminées brillamment, elle avait un emploi prestigieux au sein duquel elle se distinguait. Elle avait fini par rencontrer quelqu'un qui semblait bien sous tout rapport. Il s'était dit que le plus dur était derrière elle. Il s'était visiblement trompé. Il s'en voulait, au fond, de ne pas avoir su voir toute la détresse de sa petite sœur. Il lui prit la main. - Tu devrais venir à la maison tu sais. Avec Chelsea, on serait ravis de t'avoir. - Merci, mais ce n'est pas si mal ici, je me repose, je réfléchis. Et puis je suis certaine que ta femme aimerais mieux ne pas avoir ta cinglée de sœur dans les pattes. - Elle n'a jamais pensé une telle chose de toi. Il avait su dès le début qu'elle ne le suivrait pas, mais au moins, il avait réussi à la faire sourire. Il savait pourquoi elle restait. Elle ne se pardonnait pas de lui avoir fait du mal. C'était sa manière de se punir, mais aussi de pouvoir s'en sortir et apprendre à maitriser ces pulsions qu'elle connaissait si mal. Aujourd'hui, quoiqu'elle fasse, elle était seule à se battre contre ce qui s'était formé en elle, quoique ce puisse être. Et au fond, il savait qu'il ne pourrait jamais réellement la comprendre.
Dernière édition par Lucinda Price le Dim 13 Juin - 18:24, édité 9 fois
Jamie Lincoln-Hayes
posts : 186 crédit : CHERRYLIPS mood : nervous âge du personnage : 25 ans statut : single occupation(s) : Barman // graduated in ancient languages