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| What the hell was that?! | |
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Sully Jenkins
posts : 44 crédit : © DISTURBING MIND multinick : Nope mood : Suspicious âge du personnage : 27 statut : Single occupation(s) : Agent sportif
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| Sujet: What the hell was that?! Sam 12 Juin - 15:42 | |
| «What the hell was that?!» Sully Jenkins && Sinéad Gallagher-JonesQuelques minutes plus tôt … « Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh! » Je me trouvais dans ma chambre. J’étais en train d’enfiler un t-shirt et d’imaginer un bon petit déjeuner qui m’attendrait une fois le pied dehors. Une journée ordinaire et normale, enfin … ce n’était pas ordinaire et normal pour moi, puisque je n’avais pas pris en six ans de petit déjeuner digne de ce nom. Mais étant en vacances, c’était bien ce que je pensais faire. Seulement, faut croire que là non plus, ça ne serait pas mon « quotidien ». Pendant quelques secondes, je restais interdit, écoutant juste ce cri strident, assez fort en tout cas pour être entendu de ma chambre, située au second étage. Fronçant les sourcils, j’étais donc sorti, machinalement, et avait suivi les autres jusque dans le restaurant de l‘hôtel. On n’aurait pas pu s’attendre à ce qui se présentait. Aucun de nous … Trouver un corps à l’aube, ensanglanté et dans un état inexplicable, ce n’était certainement pas l’idée qu’on se faisait d’un séjour idyllique. Sur le moment, j’avais passé ma main sur mon visage. Parce que j’hallucinais, certes, mais aussi parce que ce n’est pas quelque chose que j’ai l’habitude de voir. Les gens étaient apeurés. Effrayés. Oui, parce qu’automatiquement, ça voulait dire que « quelqu’un » avait agit. Les regards se croisaient, soupçonnant un peu tout le monde, jusqu’à ce que Sa voix résonna. « Mes très chers amis, si vous saviez à quel point je peux être heureux de vous voir, depuis le temps que j’attendais ça. Vous voilà sur mon terrain de jeu .. Le but ? Survivre. Ne pleurez pas ça va être amusant. Oh j’oubliais, je vous vois tous mes amis, je ne saurais me passer de vous trop longtemps. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bonne chance. Que le meilleur gagne ! » Un moment de silence. Une panique qui s’installe chez certains. Je mentirais si je disais qu’elle ne m’avait pas envahit. Après tout, il y a bien un cadavre au sol. Et il y a bien une voix glaciale et totalement cinglée qui vient de s’élever dans la pièce. Est-ce une blague? On se fout de nous? Cette femme joue la comédie? J’aimerais tellement pouvoir dire que oui … Maintenant … Seulement, nous ne pouvons pas se conforter dans l’idée que la jeune femme nous arnaquait. Elle était bel et bien morte, tuée d’une manière barbare. Qui pouvait être assez dingue pour agir ainsi? Qu’est-ce qui se passait bordel? Complètement perdu, je dois l’admettre, je me pose une tonne de questions. Sans réponses, évidemment. Nous ne sommes là, tous, que depuis quelques jours, et rien de ce qui arrive n’était à présager. Pourtant, plus j’y réfléchissais, plus je me disais que tout ça ne pouvait pas être une coïncidence. Je ne parlais pas. J’observais. Et si c’était l’un d’entre nous? Lui, avec qui j’ai super bien sympathisé? Ou elle, que je ne sens pas du tout? Le ton commence à monter entre tous, alors je m’éloigne, décidant d’aller reporter ma « frustration » et mes interrogations sur celle qui m’exaspère. J’arrive deux secondes plus tard dans le hall de l‘hôtel, où je la trouve. Je suis bien trop secoué pour remarquer comment elle prend la chose, et j’enchaîne sans lui laisser le temps de parler. C’est quoi ce délire? C’était qui cette voix? Une blague? Un jeu? Merde, y a une femme morte, là-bas … ça déconne pas. Non mais tu te rends compte de ce que tout ça signifie? C’est dingue … tout le monde s’accuse par des regards, on commence à suspecter son voisin … » et je prend une respiration avant de secouer la tête et me passer une main dans les cheveux. Je suis rarement dépassé par les évènements. Jamais, même. Sauf une fois … mais là n’est pas la question. Sommes-nous réellement en danger? Alors je la regarde vraiment, car depuis que je suis arrivé dans le hall, je n’ai pas pris la peine de la « voir ». « Est-ce que tu t’attendais à une chose pareille? » | |
| | | Sinéad Gallagher-Jones
posts : 127 crédit : © woody pepper ; psychozee multinick : JW mood : bittersweet âge du personnage : vingt-six ans statut : veuve ● mère célibataire d'une fille de quatre ans. occupation(s) : (ancienne) agent du FBI ● responsable du personnel/clientèle au Hollow Creek Hotel.
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| Sujet: Re: What the hell was that?! Sam 12 Juin - 21:02 | |
| L’air frais de l’aube était un délice contre la peau satinée de Sinéad tandis qu’elle courrait sur la plage. Ses cheveux attachés en chignon balayaient sa nuque, son regard fixait l’horizon comme s’il n’y avait que cela à regarder. Elle ne semblait pas être perturbée par la beauté des lieux, par les vagues qui venaient finir leur chute à quelques centimètres de ses pieds. Elle faisait du jogging depuis des années, elle avait fortement besoin de garder la forme lorsqu’elle travaillait encore pour le FBI. Encore aujourd’hui, elle n’avait pas perdu cette habitude. Elle rejoignit son bungalow une heure après qu’elle l’ait quitté, prenant une douche et se préparant pour une nouvelle journée de boulot à l’hôtel.
Arrivée sur les lieux, le hall ainsi qu’une bonne partie des autres pièces étaient presque désertes d’invités. Sinéad agissait parfaitement normalement et naturellement, comme toute personne faisant face à une journée qui allait s’annoncer longue. La seule différence était qu’elle s’attendait à ce qui allait se dérouler, contrairement aux invités. Elle connaissait parfaitement l’enjeu de ce petit manège et pourtant, elle restait calme, impassible. C’était certainement pour cette raison, pour cette facilité à garder son sang froid que le maitre du jeu s’était intéressé à elle. Sinéad ne cherchait d’ailleurs pas à comprendre, elle avait aussi accepté sans réellement se poser de questions. Persuadée qu’elle avait déjà touché le fond, qu’elle n’était plus que l’ombre d’elle-même, elle ne ressentait aucune peur face aux prochains évènements. Alors, lorsqu’une voix stridente s’éleva depuis le restaurant de l’hôtel, brisant ainsi le silence sinistre de la pièce dans laquelle elle se trouvait, elle savait que le jeu commençait aujourd’hui. Son cœur se mit soudainement à accélérer et regarda d’un visage neutre le reflet d’elle dans le miroir. Une poignée de secondes après, elle finit par rejoindre la petite foule qui s’était formée autour du corps d’une jeune femme. Elle voyait ses pieds dépasser, la vue du sang ou d’un cadavre ne l’effrayait pas, elle en avait malheureusement déjà vu. Elle jaugea discrètement la réaction des invités, remarquant au passage que certains commençaient à se demander si l’un d’entre eux n’était pas le responsable de ce massacre. Et une voix normalement inconnue se mit à résonner dans leurs oreilles, mais pas inconnue à ceux de Sinéad. Elle écouta son annonce, le départ du jeu, avec attention. Elle tentait d’afficher un air choquée, surprise sans trop en faire. Toujours silencieuse, elle décida finalement de s’éloigner et quitta le restaurant pour rejoindre le hall d’entrée. Elle jeta un bref coup d’œil à la réception, personne ne s’y trouvait. Elle posa une main sur la surface lisse du meuble, reprenant une profonde inspiration. Un moment de solitude nécessaire mais qui fut d’une courte durée. Entendant des pas se rapprocher, elle se reprend et se retourne pour se retrouver nez-à-nez avec celui qui s’était prit le contenu d’un verre sur lui par elle. Sans même lui laisser le temps de dire quoique ce soit, il enchaina : « C’est quoi ce délire? C’était qui cette voix? Une blague? Un jeu? Merde, y a une femme morte, là-bas … ça déconne pas. Non mais tu te rends compte de ce que tout ça signifie? C’est dingue … tout le monde s’accuse par des regards, on commence à suspecter son voisin … » Elle se mit à froncer les sourcils, l’impact de ce meurtre était immédiat, en revanche elle ne s’attendait pas à ce qu’elle soit directement visée pour répondre aux questions. Elle serra la mâchoire mais garda la tête haute, toujours maitresse d’elle-même. « Est-ce que tu t’attendais à une chose pareille? » Suite à cette question, elle détourna une seconde le regard, ses yeux alors rivés vers le chemin qui menait jusqu’au restaurant puis reporta son attention sur Jenkins. « Je ne suis pas venue sur cette île en me disant que j’allais me retrouver en face d’un cadavre. Alors à priori non je m'y attendais pas... » répondit-elle en essayant d’être le moins désagréable possible mais avec ironie tout de même. Elle croisa les bras avec avoir passé une main dans ses cheveux. « Tant qu’on n’aura pas découvert qui est derrière cette affreuse…histoire, tout le monde sera considéré comme un suspect. » Elle qui n’était pas convaincu par ses talents d’actrice il y a fort longtemps, aujourd’hui elle savait mentir aussi facilement qu’elle savait respirer. « Drôle de façon de commencer les vacances hein ? Pire qu’une serveuse maladroite qui renverse son plateau. » ajouta-t-elle en fixant avec défi son interlocuteur, ne manquant pas de lui rappeler avec moquerie la mésaventure qu’il avait connu dès le premier jour.
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| | | Sully Jenkins
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| Sujet: Re: What the hell was that?! Sam 12 Juin - 22:09 | |
| Des vacances, je n’en avais pas pris depuis bien trop longtemps. Si on y regardait de plus près, ça datait bien depuis mes 16 ans. Depuis ce jour. Depuis Elle. Alors que John m’avait ordonné de prendre des congés, forcés, j’avais été confronté alors aux fantômes du passé. A penser. Réfléchir. Et me culpabiliser encore. J’avais beau tenter de me changer les idées, de faire connaissance avec d’autres et de plaisanter, de courir, de boire ou encore emmerder cette jolie brune qui avait osé m’asperger à mon premier jour … je revenais forcément à Ça. Surtout maintenant que nous nous retrouvions devant le meurtre d’une jeune fille. Je me sentais légèrement stressé, sans savoir réellement pourquoi. Habituellement, j’aurais pris toute cette histoire au plus calme, directement. Mais là, je parlais vite et trop, preuve que je n’étais pas à l’aise. Pourquoi l’aurais-je été en même temps?
A la regarder à présent, je remarquais son look sportif et compris qu’elle venait de l’extérieur. Je l’avais déjà aperçu en train de courir au matin, ce qui m’avait un peu étonné. Je l’avais imaginé pimbêche et surtout pas sportive. Là encore, j’admettais pouvoir me tromper, du moins intérieurement. Je l’écoutais me répondre, calmement et sans entendre la moindre note de crainte dans sa voix. Elle semblait prendre cette histoire « peu » au sérieux, ou alors elle savait gérer le stress mieux que quiconque. Pendant une fraction de secondes, j’admirais son sang froid. J’eus un moment d’hésitation alors quand elle « plaisanta » sur notre première rencontre, quelques jours plus tôt. Était-il réellement le moment de faire de l’ironie?
« Je te trouve bien calme malgré ce qui vient de se passer … chapeau pour ton sang-froid. En effet, tout le monde commence déjà à se regarder en chiens de faïence. On ne peut pas les blâmer en même temps. » Je soupirais pour reprendre contrôle. Chose que je faisais régulièrement quand les situations me dépassaient. A priori, ça fonctionnait à chaque fois. Or, là, j’avais besoin de me ressaisir et agir comme je savais si bien le faire. « Bon … commençons par le commencement. Y a-t-il un moyen d’appeler la police ou une ambulance, ici? Je demande ça, car j’ai comme l’impression que la réponse sera non … » Mon instinct me criait haut et fort que tout ça, c’était réel et qu’on était tous dans une merde totale. Seulement, voilà. Je ne suis pas le type qui se pisse dessus parce qu’il a trop la trouille. Je ne suis pas celui qui observe pendant que d’autres s’acharnent à trouver une solution. Je suis celui qui se bouge justement. Celui qui croit. Qu’on peut s’en sortir et qu’il y a toujours une réponse à tout. Je sens que la panique s’en va et un sourire vint remplacer ce rictus qui planait sur mon visage depuis la funeste découverte.
« Tu vas me la ressortir souvent, celle-là, hein? Comme je te l’ai dis ce jour-là, la vengeance est un plat qui se mange froid. Fais gaffe à tes arrières, » souriais-je sarcastiquement. Je n’avais jamais eu autant envie de faire de crasses à une personne comme je voulais le lui faire, à elle. Un brouhaha se fit entendre, venant évidemment du restaurant où les gens se trouvaient encore. Je me retournais, automatiquement et repris mon sérieux en reportant de nouveau mon regard sur elle. « Il est peut-être temps d’être sérieux. Si personne n prend en charge ce qui se passe, ça va finir en émeute … N’est-ce pas ton rôle d’hôtesse que d’assurer un parfait séjour à tes clients?» demandais-je souriant et penchant la tête sur le côté, comme parlant à une gosse. « Ah, non, c’est vrai … tu ne sais pas le faire ça. » refis-je allusion à son attitude avec moi et le magnifique verre qu’elle m’avait lancé à la figure.
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| | | Sinéad Gallagher-Jones
posts : 127 crédit : © woody pepper ; psychozee multinick : JW mood : bittersweet âge du personnage : vingt-six ans statut : veuve ● mère célibataire d'une fille de quatre ans. occupation(s) : (ancienne) agent du FBI ● responsable du personnel/clientèle au Hollow Creek Hotel.
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| Sujet: Re: What the hell was that?! Dim 13 Juin - 0:23 | |
| Elle esquissa un faible sourire lorsqu’il évoqua son sang froid. Bien qu’elle doive jouer la comédie concernant toute cette histoire, elle n’était pas non plus du genre à exagérer dans sa façon de réagir. De plus, ce serait très peu crédible en prenant en compte qu’elle avait déjà vu des cadavres dans le passé. Elle n’avait donc aucune raison de hurler comme on avait bien pu l’entendre quelques minutes auparavant, ni même de fondre en larme sous le choc ; cela ne lui ressemblait absolument pas qui plus est. Gardant les bras croisés, elle le laissa terminer. Apparemment il était décidé à engager la conversation avec elle, chose plutôt étonnante lorsque l’on sait que les choses n’ont pas très bien commencées entre eux. Elle hocha finalement la tête d’un signe négatif pour répondre à sa question. « Non en effet. Il faut dire que c’est bien la première fois que ça arrive. » Elle se pinça les lèvres, affichant une moue désolée en pensant à la pauvre victime. « Et j’ai l’habitude… » enchaina-t-elle, marquant une pause mais en voyant son air perplexe, elle continua. « … Pour le corps je veux dire. Je dois mon sang froid à mes nombreuses heures passées dans le monde impitoyable qu'est le FBI. Peu de choses me choquent maintenant si ça peut te rassurer. » Elle disait cela sur un ton neutre. Comme beaucoup de chose, la violence et la barbarie humaine ne la choquaient plus. Elle s’était forgée un mental de fer avec les années, psychologiquement elle était préparée à voir des horreurs. On pouvait presque dire qu’elle était insensible, mais ce dernier point remontait surtout depuis la mort de son mari. Se construire une carapace, se voiler la face, c’était la seule solution pour tenir le coup. Sinéad pouvait supporter la vision difficile que pouvait entrainer ce genre de scène comme celle au restaurant. Elle supportait bien malgré elle les cauchemars qui prenaient possessions de ses nuits, elle était devenue l’alliée de l’obscurité puisque sa vie était devenue un enfer.
Elle se sortit de ses pensées, presque amusée par la remarque de son interlocuteur concernant une soit disant « vengeance », si seulement il savait qu’il risquait bien plus qu’elle en cet instant. « Ohhh » Elle ricana doucement. « Des menaces ? Vous tombez bien bas Mr Jenkins. » Reprenant son sérieux, son visage redevint aussi impassible qu’il ne l’était habituellement. Elle planta de nouveau son regard en direction du restaurant où de l’agitation se faisait entendre. « Il est peut-être temps d’être sérieux. Si personne ne prend en charge ce qui se passe, ça va finir en émeute … N’est-ce pas ton rôle d’hôtesse que d’assurer un parfait séjour à tes clients? » Elle arqua un sourcil, ses yeux tournant progressivement vers lui pour l’observer. Une fois encore, ses lèvres s’étirèrent en un très léger sourire, bien que peu sincère. « Ah, non, c’est vrai … tu ne sais pas le faire ça. » C’était si facile et pourtant, Sinéad ne se sentait absolument pas blessée par cette remarque. Apparemment s’échanger des piques étaient devenus leur seul moyen de communication alors que cela ne faisait qu’un jour à peine qu’ils se connaissaient. Encore hier dans la matinée ils n’étaient que des inconnus. C’était toujours la même chose aujourd’hui d’ailleurs, même si elle s’était confiée sur son métier dans le passé, cela ne voulait pas dire qu’ils allaient tout partager à présent…bien au contraire. « N’est-ce pas de la rancœur que je perçois dans ta voix ? » Elle marqua une pause. « Mais peut-être que tu as raison, je ne sais pas le faire. » Elle le regardait droit dans les yeux puis détourna ensuite le regard. Elle n’avait aucune envie de s’enfoncer dans ce sujet. Même si son job était d’assurer que tout se passe bien entre le personnel et la clientèle, elle n’était pas d’humeur à débattre sur la façon dont elle devait gérer les choses. Le toisant de haut en bas discrètement, elle se dit qu’elle ne connaissait pas même son prénom, ou bien l’avait-elle oublié…qu’importe, elle n’était pas certaine que ce soit très utile vue les circonstances de ce séjour. « J’ai l’impression que la journée va être très longue. » soupira-t-elle à l’idée de passer son temps à répondre aux questions des clients inquiêts. | |
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| Sujet: Re: What the hell was that?! | |
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