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 oh, it's you again • CAT

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2 participants
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Ada

Ada


posts : 48
crédit : cherrylips ♥
mood : scared
âge du personnage : 23 ans
statut : célibataire
occupation(s) : diplomée en littérature // étudiante en arts

♦♦ WATCHA SAY
CITATION : On rencontre quelques fois son destin sur la route qu’on a pris pour l’éviter.
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MessageSujet: oh, it's you again • CAT   oh, it's you again • CAT Icon_minitimeJeu 17 Juin - 20:53

oh, it's you again • CAT VD110__1375 oh, it's you again • CAT Xm7g61 oh, it's you again • CAT 2d0nj2e
Calme, calme, calme, calme, calme. A la manière d’une nouvelle chanson qu’on apprécierait beaucoup trop, ce mot tournait et retournait en boucle dans la tête d’Adalea Chavez depuis ce fameux vingt-sept mai dernier. Lorsqu’elle faisait la crêpe sur la plage, discutait avec ses voisins sur le couloir, commandait de la nourriture au restaurant ou faisait un tour du côté de la jungle, dans un moment où elle se montrait téméraire, aux dépends de sa prudence légendaire ; tout le temps, ce petit mot de cinq lettres possédait littéralement toute sa personne. Il produisait dans son esprit une épaisse brume automnale, réduisant la sensibilité de la jeune femme aux autres émotions telles que la peur, le stress, la colère ou le désespoir. Qu’à cela ne tienne : évidemment que le jour J, elle avait cru se retrouver dans un film d’horreur au scénario vu et revu des dizaines de fois. Evidemment que la peur l’avait rongée. Le soir, évidemment qu’elle fermait sa porte à double-tour, et il lui arrivait même quelques fois de succomber à l’une ou l’autre crise d’angoisse. Néanmoins, il lui avait fallu faire preuve d’un peu de retenue et de beaucoup de bon sens. De toute évidence, personne ici n’avait pour but ultime de s’assurer son bien-être physique ou mental. Le seul point positif de ce « voyage » était qu’au retour, Adalea serait un peu moins fille et un peu plus femme – parce que oui, il y aurait un retour. En attendant, s’enfermer dans sa chambre et faire l’autruche ne lui serait probablement pas d’une grande utilité. Si, malgré le nombre impressionnant de voyageurs partageant sa destinée, elle parvenait à se sentir cruellement seule, elle se souvenait aussi d’une citation d’un poète français qui l’avait marquée : la solitude vivifie ; l’isolement tue. Entre autres choses, c’est cela qu’aimait Adalea dans la littérature : certains mots, certaines phrases, certains textes lui donnaient l’impression d’avoir été écrits pour elle en particulier. Peu importe quand, où et comment avait vécu leur auteur, leurs écrits étaient semblables à des portails permettant une connexion entre eux et leurs lecteurs. La littérature était un véritable moyen de communication, de transmission, de voyage à travers et les continents, et les époques, et même de découverte. C’était quelque chose d’unique, de totalement magique. La solitude vivifie ; l’isolement tue. Si ce n’était celui qu’Adalea – et tous les autres sur l’île – vivaient en ce moment, à quel autre contexte ces mots de Joseph Roux étaient-ils plus adéquats ?

C’est donc dans un état de sérénité apparemment profonde, mais ô combien précaire qu’elle poursuivait sa « vie de tous les jours » sur l’île, essayant néanmoins de faire preuve d’une certaine vigilance. Certes, cette dernière s’était de nombreuses fois déjà liée à son imagination pour jouer des tours à la jeune femme, et quelque chose lui disait qu’elle n’était pas au bout de ses peines. Les conditions actuelles, une cuiller à soupe de Mary Higgins Clark, une pincée de Stephen King et un zeste d’imagination de Chavez : mélangez le tout sur papier, et voilà le plus créatif scénario de thriller, entre vos mains. Ce n’étaient pas les fantaisies qui manqueraient !... C’est d’ailleurs cette envie, ce besoin de se lâcher qui avait conduit la jeune femme au centre commercial, ce jour-là. Ce n’est que timidement qu’elle prenait le risque de quitter sa chambre à présent, croyant y être à l’abri, et, pour faire passer le temps, il n’y avait pas une infinité d’options : ce serait soit la lecture, soit l’écriture (mais, soit dit en passant, n’ayant rien de plus joyeux sous la main, parler d’un psychopathe qui les avait « coincés » sur une île ne l’enchantait pas particulièrement), soit la peinture. La troisième activité l’emportait plus souvent que les autres, et finalement, l’heure venait de quitter le confort familier de sa toile, et se lancer à l’aventure : elle était à court de peinture rouge, et ce depuis la veille au soir. Dans de tels moments, l’ordre des priorités d’Adalea se voyait complètement bouleversée, et elle n’avait plus besoin que de ce qui lui manquait pour survivre. Tout le reste n’était que détail. Quelle idée d’être venue si mal équipée ! Sur le chemin du centre commercial, c’est un tout autre problème qui se posait : et s’il n’y avait pas de matériel artistique dans ces magasins ? Il ne lui resterait plus qu’à faire un grand feu sur la plage pour essayer de communiquer avec un bateau, ou un avion, ou toute autre âme susceptible de la dépanner. Elle avait sa réponse pour la prochaine fois qu’on lui poserait la question : « si tu étais sur une île déserte et que tu n’avais droit qu’à trois objets, lesquels choisirais-tu ? » Sans hésiter une seule seconde, elle mettrait sa peinture en première place. Les deux autres n’avaient – pour le moment – pas d’importance. Finalement, c’est dans un petit magasin un peu isolé par rapport aux autres qu’Adalea trouva son bonheur. Résistant à l’envie de crier son bonheur à quiconque voulait bien l’entendre, elle fit ses réserves, et c’est avec un sourire plutôt satisfait qu’elle quitta le magasin. Sourire qui se figea aussitôt qu’elle se retrouva nez-à-nez avec une jeune femme de son âge, rencontrée quelques jours plus tôt. « Cat ! » fit-elle, incapable de dissimuler la surprise dans sa voix. Et, alors que la scène de leur rencontre repassait dans sa tête, elle plissa légèrement les yeux, méfiante. « Comme on se retrouve... » Si c’était un hasard, évidemment, et d’après Adalea, ça ne l’était pas. Les doigts serrés autour du tube qu’elle n’avait pas encore rangé dans son sac, elle attendit quelques secondes avant de reprendre : « J’ai une question. » Première surprise de cette affirmation, elle haussa légèrement les sourcils, avec l’impression de subir ses paroles plutôt que de faire l’action elle-même. « Si tu étais une psychopathe assoiffée de sang, tu me l’aurais dit ? »

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Cat Ceinwen

Cat Ceinwen


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multinick : aucun.
mood : excited.
âge du personnage : 23yo.
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MessageSujet: Re: oh, it's you again • CAT   oh, it's you again • CAT Icon_minitimeSam 26 Juin - 16:01


oh, it's you again • CAT Zkv32wke oh, it's you again • CAT 15a218cfbd03
Cataryna & Adalea
Oh joie. L'île paradisiaque avait opté pour une tournure mélo-dramatique accompagné d'une pointe de meurtre. Un cluedo géant avec des pions humains, sacrifiés - surement, les uns après les autres. Un premier avait succombé et déjà Cat se prenait-elle pour madame Pervenche, sans arme, sans pièce, sans mobile apparent car chacun d'entre eux possédaient l'étiquette de suspect agrafé sur le dos. De quoi semer une panique certaine dans les locaux de l'hôtel. La terreur avait pris le dessus : porte verrouillée, crise de panique, une vie passée dans sa chambre en attendant les secours. Et quels secours ? La lucidité de Cat avait de suite pris le pas sur le reste : personne ne les sauverait et de toute manière, encore une question planait : les sauver de qui ? Il méritait d'y avoir une réponse et la fouineuse qu'elle était ne pouvait s'empêcher de vouloir mener sa propre enquête, comme une grande évidemment. Affublée d'un béret qui, dans ces circonstances, avait tendance à la discréditer (au vu de la chaleur qui régnait ici) et toute de noir vêtue, Cat sortie de chambre bien décidé à pêcher des indices sur cette île de malheur et démasquer le fameux criminel. De quoi surprendre, certes, tout être normalement constitué ferait le choix de se terrer dans un coin en patientant sagement et en se rongeant les ongles. Elle non. Trop barbant.

Son esprit hors norme choisit de commencer par les alentours de l'île et non l'hôtel en lui-même, quoi de plus normal ? Il devait manquer une case à cette jeune blonde atypique. Mais persuadé que le personnel avait des réponses, elle se mit en tête de tous les interroger. Le centre commercial ferait l'affaire pour ce vaillant début. Et tel Sherlock Holmes elle déambulant de magasin en magasin, prenant des notes sur chaque employés, son attitude, sa tenue, tout, une véritable inspection avait de poser quelque question bien placée. Un sourire immense et la voilà déjà dehors, prête à poursuivre sa folle aventure et déjà toute excitée. Trop peut être, car elle tomba nez à nez avec une petite connaissance de bord de piscine, la jolie Adalea qui allait sans doute fuir dans les deux minutes restantes... non.. non.. toujours pas ? Visiblement elle n'allait pas prendre ces jambes à son cou, bizarre. Pire encore, elle avait une question. Cat lui lança un grand sourire comme si de rien était, toute excitée. Une psychopathe assoiffée de sang ? Oh.. « Évidemment. » commença-t-elle en lui faisant un signe de la main. « Je suis une psychopathe assoiffée de sang. » affirma-t-elle en croisant les bras, un air tout à fait serein collé sur le visage. Elle laissa quelque secondes s'écouler avant de rire, très légèrement. Oui, elle avait osé se moquer d'elle sans réellement la connaître plus que ça mais ce n'était en aucun cas pour être méchante. « Non, malheureusement, je te rassure, je suis tout ce qu'il y a de plus normal, hélas. » La banalité avait son avantage. Elle n'y voyait que des inconvénients. Être un mouton parmi les moutons, joyeux.
Cette chère Ada.. la dernière fois que les deux jeunes femmes s'étaient croisées c'était à la piscine de l'hôtel. Une scène fameuse qui avait visiblement traumatisé la pauvre brune. Eh bien quoi ? Cat et sa peur panique de l'eau avait juste fait une légère remarque anodine, pas de quoi fouetter un chat, non ? « J'ai moi aussi une question. » Chacun son tour. « Tu es folle ? Ou simplement légèrement siffonée ? » Question pertinente.

Je m'excuse pour le retard, vraiment :/
Et pour la longueur du poste (bien que je ne sois pas adepte des longs postes). :S

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oh, it's you again • CAT
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