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Aidrian M. Turner

Aidrian M. Turner


posts : 69
crédit : White Rabbit
mood : Amnésique. Tired.
âge du personnage : 25 ans.
statut : Fiancé dans un temps dont il ne se souvient pas.
occupation(s) : Prof de tennis de temps à autres.

♦♦ WATCHA SAY
CITATION : What if I run into your arms? Would you see then, what I see now?
BETWEEN US :
topics: ON

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MessageSujet: All of history deleted in one stroke.   All of history deleted in one stroke. Icon_minitimeDim 20 Juin - 18:01

Discover the playlist mk ultra with Muse

    Le soleil n’était pas encore levé qu’Aidrian était déjà réveillé. En fait, il n’avait pas dormi. Les yeux grands ouverts, fixés à un plafond d’un blanc sans tâches, il n’avait pu tomber dans les bras de Morphée. Il avait vu les minutes défiler toutes plus lentes les unes que les autres, avait compté les longues secondes, avait espérer pour que les heures daignent passer plus vite, mais en vain. Sa seule et unique occupation avait été d’entendre le va et vient des vagues qui se jeter sur la plage, toute proche de sa chambre. Pourtant, de sa fenêtre, il ne voyait pas l’immensité noire de la mer éclairée par la lune. Il avait délibérément choisi une chambre qui ne donnait pas sur cet océan qui l’avait apporté depuis peu ici. Il était en vie, soit, mais il ne pouvait plus partir d’ici on lui avait dit. Aidrian avait développé une sorte de phobie de l’eau. Une douche ne lui posait aucun problème, mais il refusait de mettre un pied dans l’eau agréable de la piscine, ou d’aller faire du surf dans les spots qui bordaient la plage. Mentalement, il se voyait déjà être happé par la puissance de l’eau, se noyer parmi les bulles que formait l’écume, bref c’était vraiment plus fort que lui. Il ne savait pas si cela était du à son arrivée sur l’île, ou bien si cela venait de plus loin, s’il avait toujours été allergique à l’eau, à sa profondeur. Au quotidien, il voyait les autres personnes se précipiter avec plaisir dans la luxueuse piscine de l’hôtel, hors, pour lui, c’était tout simplement devenu inconcevable. Ne préférant même pas tenter le diable, il évitait l’endroit et la plage avec un grand soin. Pas étonnant alors qu’il ait délibérément choisi un endroit duquel il ne pouvait apercevoir que des arbres, mais niveau son, il ne pouvait pas échapper au bruit des vagues. Celles ci avaient pourtant tendance normalement à endormir les gens, les bercer pour mieux qu’ils trouvent un sommeil bien mérité. Il n’en allait pas de même avec Aidrian. Jeune homme amnésique, ne sachant plus rien sur lui excepté un nom, un prénom, et cette haine profonde de toute eau, il n’avait rien de commun avec tous ces gens venus ici pour passer des vacances au soleil, ou alors pour trouver comme qui dirait un job de rêve. Perdu dans son insomnie, il avait réalisé que cela ne faisait que presque deux semaines qu’il était arrivé, et in n’avait toujours retrouvé aucun souvenirs. Seuls parfois des flashs envahissaient son esprit.

    Le jour où il s’était échoué, à bout de force sur une plage, il n’avait pas eut le temps de se rendre compte où il était arrivé. Tombant presque mort de fatigue, il s’était évanoui sur le sable chaud qui avait l’immense qualité pour Aidrian de ne plus être la mer et ses flots violents. Il avait ensuite dormi deux jours de suite, temps nécessaire pour se remettre du naufrage, et de l’effort surhumain qu’il avait du faire pour survivre, accroché à un bout de bois appartenant anciennement au bateau qui avait sombré. Depuis une bonne semaine, il avait pu découvrir l’île, comprendre qu’elle recelait pas mal de secret puisqu’on ne pouvait ou ne voulait pas l’en laisser partir. Mais bon, s’il avait pu, où serait il allé ? Il ne savait même pas d’où il venait, n’avait aucune idée de sa propre nationalité, parlait un anglais britannique mais savait aussi très bien le français, l’allemand, et l’italien, alors où serait il allé ? Tout ce qu’il avait pu conservé de son ancienne vie était une carte qu’il avait retrouvé dans un portefeuille vide de tout sauf de celle-ci, et quelques souvenirs dont il n’arrivait pas à comprendre la signification. Ils venaient très souvent le hanter, si bien qu’il tentait de se débattre avec sa mémoire pour leur donner un sens, mais de toute évidence, cela était peine perdue, ils restaient indéchiffrables. Dans l’un d’eux, il se revoyait dans un parc, avec une jeune femme blonde, alors que l’aube allait se lever, lui tenant la main. Elle était importante pour lui, il le ressentait en pensant à ce flash de son ancienne vie, mais ne pouvait rien savoir d’autre sur elle. Si Aidrian ne savait si peu de chose sur lui, les autres en savaient encore moins. L’amnésie posait de sérieux problèmes tant pour lui qu’aux insulaires qui ne savaient pas quel était ce nouvel invité. Ils n’avaient pas pu faire autrement que de l’accueillir, ils n’allaient pas le laisser mourir sur cette plage, deux personnes l’avaient trouvé, et grâce à elles, il était encore en vie. S’il avait pu aller en remercier une, il n’avait pas encore pu voir la deuxième, dont il ne savait que le nom et le prénom : Damon Egglesfield. On lui avait fait une rapide description physique de lui, mais Aidrian n’avait pas eut l’occasion de le croiser pour le moment.

    Le soleil allait se lever, le jeune amnésique allait faire de même. Il avait de grandes poches sous les yeux, pour la deuxieme nuit de suite, il n’avait pu trouver ce sommeil réparateur. Il faudrait bien qu’il dorme de nouveau, et pour cela, il avait dans l’idée de tellement se fatiguer aujourd’hui qu’il en tomberait de fatigue le soir. Ni une ni deux, il se leva, décidé à ne pas rester dans ce lit une minute de plus où l’ennui avait vraiment gagné. Il rejoignit vite la salle de bain qui était dans cette chambre et pris rapidement une douche. L’eau coulant sur son corps le délassait après une nuit passée à tourner en rond mentalement. Il fermait les yeux et se sentait enfin bien étrangement. Le bonheur fut de courte durée, il ne passait jamais plus de dix minutes dans une salle de bain, si bien qu’ayant attaché une serviette autour de ses hanches, il fit un retour fracassant dans sa chambre, son tibia percutant à trop grande vitesse le coin de son lit, un hurlement de rage se fit entendre. Ok, de toute évidence, ce n’était pas sa journée. Il se mordit la lévre inférieure histoire de penser à autre chose qu’à la douleur qui lui mordait la jambe et alla tenter de trouver des affaires dans la commode qui se trouvait au fait de cette chambre impersonnelle. Tout à l’intérieur provenait de l’hotel, les vêtements y comprit, la mer n’avait pas rejeté avec lui une valise qui aurait contenu des vêtements qui lui appartenait déjà. Sentant déjà la lourdeur de la journée, il se décida pour un short noir avec un t-shirt blanc, il irait courir un peu. A cette heure là, personne ne devait être en train de déambuler sur l’île, il pourrait donc finir de découvrir les lieux qui lui étaient encore inconnus. Enfin, il fini par mettre des baskets, et parti de sa chambre en claquant la porte, descendit les escaliers quatre à quatre, et commença à trottiner…


    Une heure et quart plus tard…

    Aidrian pensait à arrêter de courir, il en avait sûrement fait assez pour ce matin. Il n’avait quasiment rencontrer personne, personne ne devait être levé en fait, il comprenait bien. Courir lui permettait de se sentir bien, d’oublier qu’il ne savait plus rien, d’être en fait concentrer sur sa respiration, ses foulées régulières. Le sport était bien libérateur pour le jeune irlandais qui ne savait pas d’où il venait. Il arrivait près des terrains extérieures de sport. Il entendait un bruit sourd régulier, comme une balle qu’on frappait seul contre un mur. Il continuait de trottiner et se rapprochait du bruit et de sa source. Il aperçut un homme, d’allure assez athlétique, qui frappait une balle de tennis contre un mur, faisant presque du squash en extérieur. D’après son physique, il devait être celui qu’on lui avait décrit, ce fameux Damon. S’arrêtant de courir, il s’approcha du terrain de tennis en tachant de faire un peu de bruit, lui même avait une sainte horreur d’être surpris. Etant arrivé près du joueur, il attendit qu’il finisse son point contre lui même et s’adressa à lui d’une voix assez claire, très peu essoufflé par son jogging :

    « Excuse moi, ce ne serait pas toi Damon ? »

    Si ce n’était pas lui, tant pis, il trouverait bien ce fameux gars un jour, et puis sur une île dont on ne pouvait partir, rien ne pressait vraiment. Le temps était au beau fixe dehors, et la population insulaire allait bientôt se lever, envahissant le restaurant, la piscine et la plage. Aidrian lui était plutôt ballade dans la jungle, là où il se retrouvait avec uniquement lui même et pouvait tenter de faire encore des efforts pour retrouver ce passé qui lui échappait et le narguait toutes les nuits. Souriant au joueur de tennis qui se trouvait en face de lui, il ajouta d’un air légèrement nerveux, les remerciements et tout cela, ce n’était pas vraiment facile étrangement pour lui :

    « Si c’est bien toi, je te dois des remerciements… Au fait, moi c’est Aidrian, enfin, je crois.»

    Il n’avait aucune certitude sur cela, mais c’était ce que la carte disait. Il rêvait de tomber un jour sur quelqu’un qui le connaîtrait, quelqu’un qui saurait comment faire disparaître cette amnésie. AU début, on lui avait dit que ce n’était du qu’au choc, mais le choc était passé et maintenant, il commençait à prendre une routine basée sur l’amnésie.
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Damon Egglesfield
DANGEROUS EXIT ♣ Give me something I can believe.
Damon Egglesfield


posts : 271
crédit : © Anat ♣ LJ
mood : Sur ses gardes ♣ Mais heureux.
âge du personnage : 26 ans
statut : Compliqué
occupation(s) : Ancien Militaire

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BETWEEN US :
topics: ON

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MessageSujet: Re: All of history deleted in one stroke.   All of history deleted in one stroke. Icon_minitimeJeu 24 Juin - 22:03



All of history deleted in one stroke. Zmmtzn All of history deleted in one stroke. 14e0tup
12 Juin 2010 ♣ Terrain de Sport, Hollow Creek Island
COURT DE TENNIS




Je n'étais pas un gros dormeur. Quelques heures me suffisaient pour récupérer et être d'attaque le lendemain matin. C'est pourquoi alors que Gabriel dormait encore comme presque tous les jours, je me suis levé, habillé. J'ai pris une barre de céréale en attendant de faire mon petit-déjeuner avec mon homme lorsqu'il serait réveillé et je suis parti en direction du terrain de sport en courant avec ma raquette de tennis sur le dos et quelques balles dans le même sac. J'avais tout prévu avant de partir. Etant un grand fan de tennis, j'avais emporté avec moi tout ce qui pouvait m'être pour jouer. Petit problème en cette belle matinée, j'étais seul et jouer au tennis seul n'est pas très concluant. Heureusement pour moi un mur était prévu pour ce genre de situation. Après quelques étirements, je me suis mis à taper dans la balle jaune que ce fameux mur me renvoyait à chaque fois. L'autre problème avec ces situations était que vous - le joueur - ne pouviez jamais gagner contre ce putain de mur. Quoi que vous fassiez, il vous renvoyait sans arrêt la balle avec la même force que la votre. A la fin, ça devenait vraiment déstabilisant et incroyablement monotone.

Je commençais à transpirer. Quelques gouttelettes perlaient sur mes joues mais je les ai vite essuyées pour y voir clair et tenter de tenir le plus longtemps face à ce mur imbattable. Je ne comptais plus le nombre de fois où il m'avait renvoyé une balle que je ne pus attraper. Jouer contre un mur, franchement, ce n'était plus drôle à la fin. Mais je continuais à jouer et à frapper la balle sans m'arrêter. Je voulais triomphais bien que se soit surement impossible. Quelqu'un arriva alors par derrière, peu surpris puisque j'avais déjà remarqué sa présence - merci l'entrainement militaire - je finis mon point que le mur gagna encore une fois. Je me suis alors tourné vers cet homme que je reconnus de suite. Comment oublier un visage et une personne que j'avais retrouvée échoué sur l'une de plage de l'île avec l'aide d'Amy C. Creart ? Personnellement, je ne pouvais pas.

- Excuse moi, ce ne serait pas toi Damon ? Je le reagrdais alors que je transpirais toujours autant. Je me suis dirigé vers la serviette que j'avais prise pour m'essuyer encore une fois. Puis je bus une gorgée d'eau sans répondre, pour le moment, à mon interlocuteur tellement ma soif était grande. Si c’est bien toi, je te dois des remerciements… Au fait, moi c’est Aidrian, enfin, je crois. Il enchaina sans attendre une quelconque réponse de ma part. Pour ne pas le couper, j'attendis qu'il termine tout en refermant soigneusement ma bouteille d'eau et ma serviette sur une chaise.
- C'est bon, tu ne t'es pas trompé. Je suis bien Damon. Enchanyé Aidrian. Ca fait plaisir de te voir en meilleur forme que la dernière fois où j'ai croisé ta route. Lui dis-je avec sincérité alors que je ramassais quelques balles en même temps que je rangeais dans les poches de mon short blanc. Je lui tendis alors ma main droite tout en le fixant de mes yeux bleus. Je vois qu'un petit jogging matinal vient d'être effectué. Tant mieux, au moins tu es physiquement en bonne santé bien que ta mémoire déraille encore. Plus maladroit que moi, ça n'existe pas. Pourquoi lui parler de ses problèmes et de sa perte de mémoire ? Je suis un vrai imbécile. Pourquoi lui ai-je dis ça ? Excuse-moi. Je peux parfois dire des choses à un peu déplacées.
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