SAMAEL COLANDERS • NEVER ALONE

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SAMAEL COLANDERS

NOM ET PRÉNOM(S) Samael Colanders
DATE DE NAISSANCE ET ÂGE 11 Septembre 1986 ; 25 ans
OCCUPATION(S) Fais partie de la mafia
STATUT Célibataire
GROUPE trust is traitor
TRAITS DE CARACTÈRE Impulsif, bagarreur, immature, dragueur, séducteur, franc (un peu trop) taquin, agaçant, arrogant, chiant, feignant, protecteur, loyal, rancunier, naïf, sociable, souriant, colérique, lunatique, avenant, généreux (..)

Nous vous demandons d'être assez précis, entre autre nous ne voulons pas qu'une seule ligne par réponse. Tentez de développer et vous expliquer.

POUR QUELLE(S) RAISON(S) AVEZ-VOUS ACCEPTÉ L'INVITATION OU L'OFFRE D'EMPLOI ?
QUEL EST VOTRE PIRE CAUCHEMAR ? la plus grosse peur de votre personnage. le scénario le plus terrible qu'il pourrait avoir à affronter. Développez votre réponse.
PARTICULARITÉS des petites choses en plus qui caractérisent votre personnage. un tic, une manie, qu'importe.

« Il te manque ? » Depuis que je travaillais dans la mafia, Zaïa et moi passions de plus en plus de temps ensemble. Nous avions toujours été proches du temps que Deavon, mon frère jumeau, et elle étaient ensemble. Se taquiner était notre jeu préféré. Puis Deavon est mort. Cela nous a rapproché, et je ne m'en plains pas, parce que j'ai besoin d'elle. Mais j'aurais préféré que mon frère reste en vie. « Plus que tu l'images... » Debout, devant sa tombe, Zaïa et moi discutions de lui, comme toujours lorsqu'on allait le voir. On se soutenait dans cette étape difficile. C'était également elle qui m'apprenait le métier, et qui m'avait appris les conditions de sa mort. Plus que tout, j'avais envie de venger Deavon, et pour ça, je devais entrer dans la mafia. Coup de chance, ils avaient de moi pour remplacer Deavon. Je m'autorisais un regard furtif vers Zaïa. Je l'avais toujours considérée comme la petite amie de mon frère, même après sa mort. Et pourtant, je ne pouvais pas nier que je ressentais ce petit quelque chose en plus. C'était mal. Deavon était peut-être mort, mais je ne voulais pas lui "piquer" sa copine. De toutes façons, elle ne voulait sûrement pas de moi. Elle est encore en deuil, et moi aussi. Et pourtant, je sens qu'il pourrait se passer quelque chose entre nous, et je pense que je ne suis pas le seul à en avoir envie. Mais pour l'instant, je devais me concentrer sur ma vengeance, et ce n'était pas une fille dans ma vie qui allait m'aider, même si Zaïa était la mieux placée pour ça...

« Allez, dis-moi, c'est qui ton cousin préféré ? » dis-je en me penchant vers Adalea en souriant comme un idiot. Mais au lieu d'avoir une réponse, elle me recala en me repoussant, collant sa main en plein dans mon visage. Je m'attendais à une réaction dans ce genre. Entre nous, c'était toujours comme ça. Je venais de lui rendre un énorme service - comme d'habitude - et elle détestait que je le lui rappelle en lui disant ce genre de choses. Elle préférait largement se débrouiller toute seule que faire appel à moi. Mais voilà, ça arrivait de temps en temps, elle ne pouvait pas se passer de moi, je le savais bien. Je lâchais un rire sincère. « Oh, allez, sois pas comme ça, je sais que tu m'adores (a) » J'avais beau l'embêter, je l'aimais comme une soeur. Ce qui faisait que je la protégeais, surtout depuis que mon frère jumeau était mort. J'avais perdu Deavon, je ne voulais pas la perdre elle aussi. « Dégage, crétin. » Ses mots étaient trahis d'un sourire en coin. Elle avait beau m'envoyer balader à chaque fois que je faisais l'imbécile, je savais qu'elle tenait à moi, et qu'elle m'aimait. On avait toujours été très complices, parfois trop, ce qui provoquait des disputes. Mais on s'aimait, et jamais nous ne pourrions accepter qu'il arrive quoi que ce soir à l'autre. Elle est le peu de famille qui me reste. Je l'aime, tout simplement.

« Dégage de là ! » Je me tenais devant un mec assez costaud, mais il ne me faisait pas peur. Puis j'étais assez remonté contre lui. Mon meilleur ami de toujours, William N. Carter, et lui, venaient de se disputer, et comme un meilleur ami loyal, je venais de m'interposer entre eux pour défendre son honneur. Les amis, ça avait toujours été important pour moi. Je les protégeais, peu importe le prix, et surtout, je leur restais fidèle et je ne les trahissais pas. Et généralement, ils me rendaient la pareil. Mais avec William, ce n'était pas pareil, et ça ne l'avait jamais été. Je savais qu'il était différent quand je l'ai rencontré. Il a une de ces personnalités qui rendent unique. Au fil des années, j'ai compris pourquoi il était si différent : il était complètement maître de son destin, il faisait ses propres choix, et surtout, il n'hésitait pas à faire ce qu'il voulait, peu importe s'il avait le droit ou pas. Pour ça, il m'avait plusieurs fois trahi, que ce soit pour les affaires, ou pour les filles. J'avais souvent souffert à cause de ses actes. Mais au final, on revenait toujours l'un vers l'autre, car on ne pouvait se passer de l'autre. Malgré tout, il était toujours là pour me défendre, on ne devait pas toucher à son meilleur ami. Alors j'ai appris à l'accepter tel qu'il était, et je ne me gêne pas pour faire ce qui me chante, même s'il ne l'acceptera pas, ou si ça le trahira. Mais je le défendrais toujours, coûte que coûte. A la vie, à la mort, il est et restera le seul et l'unique...

« Pourquoi tu ne dis pas oui ? On aurait tous les deux ce que l'on veut. Moi, je pourrais m'amuser tant que je veux avec toi... Et toi, par la même occasion, tu gardes ton secret bien au chaud. » Je n'avais pas l'habitude de me comporter comme un salaud, mais parfois, il fallait que je me laisse aller, et que je m'amuse. Il se trouvait que Sydney était la cible parfaite. Ancienne escort dans la mafia, elle voulait son secret en sécurité, elle ne souhaitait pas que les habitants de cette île découvre son ancien job, dont elle n'était pas très fière. Et moi, l'ayant appris, je n'hésitais pas à lui faire du chantage pour qu'elle cède à mes avances. « Va te faire voir, Colanders ! » Je souris comme un idiot. Je savais qu'elle finirait par céder, éventuellement. Après tout, elle ne voulait pas dévoiler son secret, et si elle continuer à faire la difficile, elle savait que ses souhaits de discrétion ne seraient pas réalisés... « Réfléchis bien à ma proposition... Tu passes inaperçue pour l'instant, mais dans quelques jours, tu risques d'être sur toutes les bouches. » lui murmurais-je à l'oreille avant de partir, sourire aux lèvres.