Sully Jenkins
posts : 44 crédit : © DISTURBING MIND multinick : Nope mood : Suspicious âge du personnage : 27 statut : Single occupation(s) : Agent sportif
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| Sujet: Sully'ID Mer 9 Juin - 16:54 | |
| © heart uncharted SULLIVAN "SULLY" JENKINS
the first time I saw your face
NOM ET PRÉNOM(S) Sullivan dit "Sully" Jenkins DATE DE NAISSANCE ET ÂGE né un 10 novembre 1982 au Texas, mais à vécu une partie de son enfance à Rome, Italie OCCUPATION(S) Agent sportif, que pourrait-il être d'autre? STATUT Célibataire ^^ GROUPE keep trying TRAITS DE CARACTÈRE arrogant un peu macho fouineur blagueur taquin ironique séducteur téméraire maladroit même s'il s'efforce de soigner ça intimidant déterminé intelligent sportif tactile orgueilleux tolérant fidèle franc pourvu d'un calme parfois très agaçant fier joueur jaloux possessif compatissant patient un peu moqueur sans pour autant partir dans la méchanceté gratuite sociable amicale créatif persuasif indépendant charismatique fonceur attentif persévérant peut être de mauvaise foi parfois curieux attachant intrigant il peut se montrer quelques fois impulsif, mais il en faut beaucoup pour ça (...) lost then found
POUR QUELLE(S) RAISON(S) AVEZ-VOUS ACCEPTÉ L'INVITATION OU L'OFFRE D'EMPLOI ?
Pourquoi j’ai accepté … tout simplement parce que j’avais un grand besoin de prendre des vacances. Je vous certifie que c’est la seule raison … Ça fait six ans maintenant que je bosse et que je n’ai pas pris une minute pour moi … J’ai donc pensé qu’un peu de temps libre ne me ferait pas de mal. Ouais, je sais, une pensée un peu naïve, surtout vu les circonstances. Mais comment aurais-je pu savoir, hein? Peut-être qu’après tout, si je suis venu, c’est par curiosité … Gagner, je sais ce que c'est, puisque à chaque fois que je signe un contrat, que je découvre un nouveau "champion", je suis gagnant. Mais un voyage sur une île paradisiaque ... j'ai senti qu'il y avait quelque chose de spécial, ne serait-ce que par le nom "Hollow Creak Island". Je ne me doutais pas d'à quel point, mais maintenant que je suis là ...
QUEL EST VOTRE PIRE CAUCHEMAR ?
L’eau … tombé dans une piscine recouverte et me sentir incapable d’en sortir. Me voir et me sentir mourir, suffoquer et ce sentiment d’impuissance. Il n’y a rien de plus terrible pour moi que cette idée. Pourquoi? Ça, c’est une anecdote que j’aurais pu citer. Mais rassurez-vous, je vais vous expliquer. J’avais 10 ans quand je suis tombé dans une piscine recouverte … je suis resté sous l’eau pendant 2 minutes entières. On a bien cru que je ne m’en sortirais pas, pourtant, là encore j’étais né sous une bonne étoile. Mais comment en sortir indemne? Je n’en parle jamais, j’esquive toujours et je réussis à cacher cette parte de ma vie habilement. Vous ne me verrez jamais me baigner … Jusqu’à quand?
PARTICULARITÉS
Ma main passant dans mes cheveux en bataille. Ou encore sur mon menton. Je dois le faire automatiquement, et donc au moins 100 fois par jour. Je ne sais pas pourquoi, ça donne un air « sérieux » et un genre « « je réfléchis ». Quand je doute, quand je suis nerveux, je me pince les lèves, à ce qu’il parait. Vous ne me verrez jamais rougir par contre, ni même vous apercevrez une once de « crainte ». Pas parce que je n’ai peur de rien, mais bien parce que je sais comment gérer tout ça. Je peux avoir un drôle d’humour parfois, sarcastique et noir … ce qui peut ne pas plaire, mais en général, je m’adapte à la personne que j’ai face à moi. Cela dit, comme j’ai précisé, je suis quelqu’un de très contradictoire et de paradoxal …
a moment like this
Emesele Pour me comprendre, il faudrait bien du temps. Pour me connaitre, il en faudrait encore plus. Et même alors, je ne suis pas sûr que vous y arriveriez totalement. Je ne suis pas une énigme, non. Juste quelqu’un de normal. D’ordinaire. Et contradictoire. Je peux me montrer égoïste comme généreux. Patient comme impatient. Drôle comme chieur. Macho comme gentleman. Bavard comme silencieux. Je suis un peu tout à la fois, et ça me plait, pour tout vous dire. Cela dit, je sais que ce n’est pas exactement ce que vous attendez de moi, là. Vous voulez donc savoir quels ont été les évènements marquants dans ma vie? Ce qui fait que je suis celui que je suis aujourd’hui? Honnêtement, ce n’est pas qu’une anecdote qu’il faudrait que je cite, mais plusieurs. M’enfin, pas de soucis … je me pencherais sur les plus « décisives ».
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1er Juillet 1990, Phœnix au Texas Nous étions revenus depuis quelques jours maintenant. Dans ce pays qui est le mien mais dont je ne connais rien. Inutile de dire alors que j’étais perdu. Et quand je suis perdu, je suis agressif et boudeur. Jusqu’à maintenant, mon pays, ma ville et mes amis c’étaient l’Italie, Rome et tous ceux qui s’y trouvent encore. Mais à 8 ans, on n’a pas d’autre choix que de suivre ses parents, non? Finies les parties de foot avec les potes, finies les courses dans notre quartier, finies les rigolades et les blagues stupides qu’on s’amusait à faire à la voisine grincheuse, appelée Tania. Tout me manque, mais je dois faire avec. Alors depuis ces quelques jours, je fais la gueule. Pour leur montrer que je n’adhère pas du tout à ce changement, que je ne m’y fais pas et que je ne m’y ferais jamais. Cependant, ils ne semblent pas en prendre note. Ils sourient, parlent, rigolent et acceptent leur nouvelle vie, ici. C’est où ici, de toute façon? Y a que du désert, des chevaux, des fermes … franchement, c’est quoi ce délire?
« Sully, souris un peu, veux-tu? Allez, quoi, fais un effort, » souris ma chère mère. Toujours souriante et optimiste, un brin légèrement hippie. Elle ne sait pas être négative, et je ne le saurais bien que plus tard que c’est elle qui a raison, et qu’au fond, je suis le même. Pour le moment, je suis assis sur le siège arrière, aux côtés de mon imbécile de frérot et de ma petite sœur qui ne sait pas encore parler. Ouais, parce que mes parents, ils adorent les gosses … et qu’ils ont eu la bonne idée de m’avoir, moi, en premier. Ne vous fiez pas à ma mauvaise humeur, j’adore être le grand frère, je suis juste un peu agacé. « Pourquoi je sourirais? J’aime pas être ici, et vous le savez. Pourquoi on retourne pas chez nous? » « C’est ici chez nous, maintenant, et crois-moi, tu t’y feras plus vite que tune le crois ». Ouais, c’est ça. Je croise les bras et fais ma mauvaise tête, la faisant rire. Mon père, il est au volant et arbore un sourire tout aussi confiant et calculateur … il pense m’avoir en m’emmenant voir un match de foot. Un vrai match. Bien sûr, sur le moment j’étais excité, mais je refusais de le montrer. Même là, je me disais que c’était cool. Mais ça ne changeait rien. Pour le moment.
La foule est impressionnante. Des cris, des applaudissements, des encouragements, une ambiance de folie … je ne bronche toujours pas, mais je suis fasciné. Ça n’a rien à voir avec nos petites parties entre potes dans les rues de Rome. Absolument rien. C’est intense, réel et de les voir sur le terrain … violent, brutal et passionnant. J’ai toujours été fan de sport, et surtout de football américain (peut-être dû à mes origines en question) mais jusqu’à maintenant, je n’avais jamais été confronté à la réalité, de tout ce que ça impliquait. D’y voir à la télé, ça ne rendait pas l’action à sa juste valeur. Malgré moi, je fixe les joueurs et n’en rate pas une minute, complètement pris par le jeu. Peu importe que mes parents se marrent en me voyant intrigué et impressionné. Peu importe qu’on soit aux États Unis, dans un état que je ne comprend pas. Je suis là, et ce jour va être un déclic pour moi. C’est le meilleur ami de mon père, John Adams, qui nous a offert ces places. Pourquoi? Parce qu’il est l’agent de la moitié de l’équipe favorite. En l’écoutant parler, en l’observant, je ne pense qu’à une chose: je veux être lui. Il semble adoré ce qu’il fait, il a cette carrure et cette assurance que peu de gens ont. On a tous un héros, non? Pour moi, c’est lui. Je lui pose tout un tas de questions. Je l’emmerde sûrement, mais il garde le sourire et répond, patiemment. Il nous présente, à la fin du match, à l’équipe, et je fais le fier. J’essaie d’agir comme lui, les faisant rire. Pourtant, on me le dit déjà, je gagne à être connu.
En me levant ce matin, j’étais grognon. Je pensais que jamais je ne m’adapterais ici. Je n’avais qu’un souhait: retourner en Italie. J’étais un gosse capricieux et sans réel but, bien que je sais, c’est normal à 8 ans. C’est quand même dingue de voir à quel point la vie est faite de surprises. A quel point ça peut changer, en moins d’une minute. Parce qu’à présent, de retour chez nous, je ne suis déjà plus le même.
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Pour une première anecdote, vous pouvez vous dire que c'est banal, inintéressant et inutile. Pourtant, détrompez-vous. C'était important, et je crois bien que ce jour-là, je suis devenu celui que je suis aujourd'hui. Persévérant, battant, fonceur, déterminé ... sans oublier les inconvénients. Têtu, arrogant, possessif ... Je me suis fais de nouveaux amis par la suite. Il y a eu d'autres jeux, d'autres rigolades, d'autres rencontres, d'autres sports ... mais mon avenir était déjà tracé. Je passais énormément de temps avec John, il m'apprenait les ficelles du métier, me confirmant mon désir. C'est grâce à lui que je me suis forgé un caractère fort et indépendant. Je lui dois tout. C'est aussi simple que ça. Mes parents? Oh, je les adore et ils m'on toujours soutenu. Mais ils n'y connaissent rien, autant l'avouer. Ma mère est infirmière et mon père est pédiatre. Autant vous dire que je n'étais pas destiné à être agent sportif un jour. Quand je vous dis que la vie réserve des surprises
Mon adolescence? Ah ça ... c'est une autre paire de manche ...
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heart uncharted5 Décembre 1998, Phœnix au Texas Deux moi que j’attends ce moment. Deux mois que je rêve de ce moment. Je me sens nerveux, gauche et stressé. Pourquoi? Parce que y a qu’elle pour me mettre dans ces états. Y a qu’elle pour m’atteindre. Et alors qu’il y a encore quelques mois je me foutais de la gueule de mes potes et de leurs « chéries », voilà que je me retrouvais aussi démuni qu’eux face à Elle. Petite nouvelle perdue au milieu de ces cow-boys qui ne connaissent pas les bonnes manières, elle avait su très vite trouver sa place. Tout comme elle avait su me fasciner et m’intriguer. Brune, pétillante et mystérieuse, oui elle avait tout pour me plaire, moi. Jusque là, même à 16 ans, les filles avaient été une distraction. Une excellente distraction, mais une distraction seulement. Aucune n’avait réussi à « attirer mon attention », pas suffisamment en tout cas pour que j’en sois « accroc ». Alors comment y arrivait-elle? Mystère. Et ça ne serait pas drôle si je pouvais l’expliquer. Je représente, au lycée, ce qu’on appelle « l’élite ». Ça me fait plus rire qu’autre chose, car mon but n’est pas d’être aimé et de plaire à tout le monde, même si je mentirais en disant que ce n’est pas cool. Je ne pense juste qu’à passer du bon temps, profiter, m’amuser et devenir enfin un agent. Mais entre soirées délurées, alcool, drogue et sexe, on peut dire que c’est mouvementé en ce moment …
Je suis au volant de ma voiture, sourire aux lèvres et pressé d’arriver devant chez elle. Ce n’est pas notre premier rendez-vous. Ni notre dernier. Mais ce soir, je sais que les choses vont évoluées. Là aussi, ce n’est pas ma « première fois », mais avec elle, c’est spécial. Parce que j’ai des « sentiments ». Ça fait bizarre, d’ailleurs. Mais pour tout dire, à cet instant, je ne pense pas que je suis ridicule. Je ne pense pas que tout peut s’arrêter du jour au lendemain. Je ne pense plus que la vie est faite de surprises, bonnes et mauvaises. Je ne pense qu’à mon puta*n de bonheur. Qu’au simple fait que je vais être avec elle.
J’arrive enfin et mon sourire se fait plus grand en la regardant dévaler le perron et courir vers moi. C’est simple. Une étreinte, un baiser et un regard. « Salut … » me dit-elle. Je grave son image dans ma tête en me disant quelle n’a jamais été plus belle que maintenant. Là aussi, ce n’est pas si important. Elle le sera encore demain. Alors on grimpe de nouveau dans la voiture, direction le cinéma. Un rendez-vous banal, une sortie ordinaire. Mais qui pourtant n’aura pas une fin quelconque. On profite du film, je pose ma main sur son épaule, elle enfouit son visage dans mon cou et on rigole. Insouciants et amoureux.
« Si tu oses me dire que ce film était le film du siècle, je te tue, » rigole-t-elle. On s tient la main en marchant le long de la rue jusqu’au parking. Non, ce n’était pas un bon film, mais rien que pour l’agacer, je prétends le contraire. « Je n’irais peut-être pas jusque là, mais il valait la peine quand même, » ce qui me vaut un coup dans les côtes. Un dernier rire, je l’entends. Un dernier sourire, mes yeux le voient. Un dernier regard échangé. Ensuite, le trou noir.
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Quand je me suis réveillé le lendemain, tout a changé. Pourquoi vous raconter cette parti de mon histoire? Parce que je n’ai pas seulement perdu quelqu’un que j’aimais ce soir-là. J’ai perdu beaucoup plus. Ce qui s’est passé vous intrigue? Je comprends, mais ne vous monter pas la tête, car la vérité est bien moins alléchante qu’on le pense. Un coup derrière la tête sans que je le vois venir et j’étais OUT. La honte, ça je peux le dire, mais on ne peut rien y changer. Je n’ai jamais réellement su ce qui s’était passé. Ni qui était derrière tout ça. J’en n’ai pas dormi pendant des nuits entières, à rêver de vengeance, mais sans trouver de réponses. Le fait est que je suis là. Que je respire. Elle, non. Et qu’après des mois, voir même des années à m’enfoncer dans un enfer interminable, j’ai choisi d’oublier et d’accepter. Enfin, en apparence. Car il y a bien des choses tuent dans cette histoire ...
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LONELY_ANGEL Aujourd’hui? J’ai réussi. Je collectionne les relations sans lendemain, ne voulant plus m'impliquer dans les sentiments. Dans ma carrière professionnelle, je suis redoutable. J’ai même été récompensé, dans le monde de l’agence. Je pourrais même être mon propre patron. Mais pour le moment, je n’y pense pas, et mon boss m’adore trop pour me laisser partir. J’ai un don pour recruter les meilleurs et pour cerner les gens au premier coup d’œil, ce qui est primordial dans mon domaine. Cependant, je dois l’admettre, je me suis plongé tête baissé dans mon job … pour compenser le manque, pour oublier … jusqu’à ce que je flanche. Besoin de vacances? C’est le moins qu’on puisse dire et là non plus, je n’ai pas eu le choix … John m’a ordonné de ne pas remettre les pieds au bureau sous peine d‘être virer. Or, il ne plaisante jamais.
Je tournais en rond, je ne savais pas quoi faire, puisque pendant six ans je n’avais pas eu un instant de paix. Et un jour alors que j’étais en train d’errer dans un magasin, je me suis fais arpenter par le commerçant qui tentait de me vendre ses tickets pour gagner un voyage … il avait l’air « excité » et sûr que je gagnerais. J’ai d’abord refusé, car l’idée de jour à un gratte-gratte ne me disait rien. Au final, j’ai cédé pour ne pas lui en foutre une. Et quand j’ai compris que j’avais « gagné », j’ai rigolé et j’ai d’abord cru à une blague. Puis, après tout, pourquoi pas? Quitte à rien foutre, autant l faire dans un endroit « paradisiaque » … Vous pouvez me croire, si j‘avais su ce qui m’attendait, je ne serais jamais parti …
Quelques jours que je suis à Hollow Creak Island et si au départ le lieu était aussi idyllique que prévu, et les gens sympa, bien que je me sois déjà emporté plus d’une fois sur certains, il vient de se passer un évènement qui n’enchante personne … Un cadavre retrouver au beau matin, une voix cinglante à vous foutre des frissons dans le dos qui vous annonce que nous sommes des pions dans son jeu sadique … qui voudrait rester, dites le moi? Pourtant, impossible de partir … il a tout prévu. Alors quoi faire? Paniquer? Non, hors de question. Moi, je cherche, je tente de comprendre, de nous sortir de là, tous. Même Sinéad, cette femme qui fait sortir le pire de moi, qui m’agace plus que de raison et que je ne peux pas m’empêcher d’emmerder. J’ignore encore que le pire est devant moi …
outta my head
AVATAR Jake Gyllenhaal PSEUDO ET ÂGE LONELY_ANGEL & 23 y.o. MULTINICK ? Nope CODE DU RÈGLEMENT OK (livia) COMMENTAIRE ? Coup de
Dernière édition par Sully Jenkins le Jeu 10 Juin - 19:46, édité 24 fois | |
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