JACK ♠ use somebody

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CYBÈLE JACQUELINE " jack " d'Auvernay

NOM ET PRÉNOM(S) d'auvernay, cybèle jacqueline
DATE DE NAISSANCE ET ÂGE
OCCUPATION(S) femme de chambre sur l'île
STATUT célibataire avec deux chats
GROUPE trust is traitor
TRAITS DE CARACTÈRE névrosée - garce - fêtarde - froide - sensible - désaxée - influençable - fragile

POUR QUELLE(S) RAISON(S) AVEZ-VOUS ACCEPTÉ L'INVITATION OU L'OFFRE D'EMPLOI ?
Je n'avais rien à perdre, rien de plus à jouer que mon existence pitoyable et pathétique. Du moins, je le croyais. J'avais réussi à me faire à l'idée que ma vie se résumerait à aller travailler dans ce bar miteux où je devais porter des décolletés qui dévoilaient davantage les os de ma cage thoracique qu'une potentielle poitrine ainsi que des shorts si court que je sentais un courant d'air sous la pomme de mes fesses. Je me suis dit que je ne méritais pas mieux, rentrer chez moi pour retrouver mes chats Jack et Sally, gober quelques somnifères pour réussir à dormir et me lever, chaque fois, patraque, la mort dans l'âme. On réussissait parfois à me sortir de mon appartement miteux, et je devenais hystérique. Folle. Les boîtes me rendent bizarre, paranoïaque, démente presque. Les boîtes, pour moi, c'est de l'alcool et de l'ecsta, de la musique transe et une nuit blanche. Les boîtes, pour moi, c'est les entrepôts délabrés et les sous-sol d'église que l'on transforme pour un rave. Je m'étais fait à l'idée que je finirais sans doute par faire une overdose ou qu'on me retrouverait pendue, d'ici quelques années, parce que j'en avais marre. Il n'y aurait que Jack et Sally qui me manquerait. Et pourtant, il n'a fallu qu'un seul murmure, deux mots, pour me persuader que ça en valait le coup. Ma vie pour la sienne, c'était pas cher payer, de toute façon. Je m'étais employé, sans m'en vouloir, à la lui voler pour combler mon besoin d'attention. Lui permettre de la rebâtir était un maigre tribut à payer. Moi ? Eh bien, je verrai bien. Ça ne peut pas être pire qu'ici, de toute façon...

QUEL EST VOTRE PIRE CAUCHEMAR ?
Aussi idiot que ça puisse paraître, romanesque et toutes ces conneries à deux balles, eh bien, je l'ai déjà vécu. Je ne vais pas m'étendre sur le sujet, parce que je refuse d'en parler. Les psychologues ont tout tenter, les psychiatres m'ont prescrit des médocs pour essayer de me calmer, tuer l'anxiété et le malaise que cela me procure. Rien à faire, quoique, les comprimés étaient plutôt marrant, quand on ne suivait pas du tout les indications. Je vais simplement dire qu'un truc : Solveïg. Qui c'était? Ma soeur. Elle était bien plus que ça, en fait. Mon modèle, mon souffle de vie, ma bouée de sauvetage, ma faiseuse de miracles. Je n'ai jamais été la même à sa mort. Les policiers disent qu'elle s'est suicidée. Pourquoi, comment, avec quoi? Jamais ils ne m'auront répondus. Puis ma soeur était heureuse. Elle avait un copain, elle avait un boulot qu'elle adorait, des amis, beaucoup d'amis. Elle était belle, gentille, et bornée. Suffisamment pour survivre dans ce monde de dingue. Ça avait toujours été moi, la dépressive, effacée, sauf sous influences. Je lui avais subtilisé mes premières drogues, les condoms pour ma première baise, l'alcool fort qu'elle cachait dans son tiroir de petites culottes. J'ai les larmes aux yeux rien qu'à y penser. J'ai une boule d'estomac et de la gerbe acide dans la bouche. C'est dégueulasse. J'en ai marre d'avoir mal. Alors j'le tue, ce mal, avec de la vodka, des somnifères, en me laissant crever pour la retrouver. Y'a pas de mal à ça. Y'a rien qui me retient ici, de toute façon... ou presque.

PARTICULARITÉS
elle n'aime pas manger • se bute à croire que son monde se résume à passer son temps avec jack et sally, ses chats • il suffit que quelqu'un la traite d'hystérique pour la faire fondre en sanglots • ne connait pas son père • sa mère est une prostituée qui ne s'assume vraisemblablement pas • a été renvoyé du lycée à sa première journée au bahut & n'a jamais voulu dire pourquoi • rêve de faire le tour du monde sur un bateau avec des tas de comprimés et de l'alcool pour les faire passer, et tant pis si elle crève dans la traversée • est devenue méfiante avec les êtres humains à force de côtoyer des gros dégueulasses dans son bar de merde • ne croit pas et espère ne pas s'en sortir • on a voulu l'interner, une fois, à 20 ans, mais elle s'est sauvé de chez elle, a quitté le pays • perd souvent connaissance • adore écouter csi, bones, criminal minds, ce genre de trucs quoi • porte en perpét un sweat-shirt que son ancien petit-ami a oublié chez elle y'a un an • originaire de sacramento, en californie, à par la suite déménagé à venice beach • ignore si sa mère est encore en vie • est restée une nuit entière, une lame de rasoir entre les doigts, posée contre la peau de son poignet frêle, mais n'a jamais eu le courage de le faire • croit au karma et au juste retour des choses, c'est dire à quel point elle se croit damnée • n'a aimé qu'à une occasion dans sa vie • a déjà tentée de boire de l'alcool à friction, un soir où elle était trop paumée pour se payer les trucs qui se vendent au dépanneur, a passé trois jours à l'hôpital • est déchaînée dans un rave • son pharmacien est son seul ami • fumeuse à la chaîne, à en gerber dans une corbeille à papier • hésite encore à savoir qu'est-ce qui est la gauche et la droite • on la croit idiote, à tord, quoique, ça l'empêcherait de se sentir mal de ne pas être intelligente.

PART I « on est les enfants oubliés de l’histoire mes amis. on n’a pas de but ni de vraie place. on n’a pas de grande guerre, pas de grande dépression.notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression c’est nos vies.. »
-tyler burden, fight club

PART II « sur une durée suffisamment longue, l’espérance de vie tombe, pour tout le monde, à zéro »
-chuck palahniuk, fight club

blablabla.

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outta my head

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AVATAR kaya scodelario
PSEUDO ET ÂGE emmecie, 19 ans
MULTINICK ? nope
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