ZAIA ✔ tired of you

© SUGARFALL
ZAÏA SPENCER SALTZMAN

« I can’t tell you what it really is, I can only tell you what it feels like »

NOM ET PRÉNOM(S) SALTZMAN, Zaïa spencer. Il est fortement déconseillé de la surnommer zaza, elle déteste ce surnom qu'elle qualifie de stupide. C'était pourtant ainsi que tout ses amis l'appelaient lorsqu'elle était enfant, mais c'est à présent fini. Elle se fait souvent appeler Spenc' ça dépend un peu de son humeur en réalité.
DATE DE NAISSANCE ET ÂGE 21 décembre 1984, 25 ans pour l'instant donc.
OCCUPATION(S) Officiellement elle est chômeuse, mais bien évidemment elle s'occupe et se fait de l'argent en toute illégalité. Sur l'île, elle fut embauchée comme barmaïd dans le bar de l'hôtel.
STATUT Célibataire.
GROUPE Criminal Mind
TRAITS DE CARACTÈRE calme ; déterminée ; instable ; insondable ; indiscrète ; sans gêne ; téméraire ; audacieuse ; solitaire ; courageuse ; sportive ; bordélique ; pertinente ; sarcastique ; arrogante ; rusée ; franche ou manipulatrice (selon l'humeur) ; séductrice ; charmeuse ; rancunière ; bornée ; provocatrice ; sadique ; cruelle ; imprévisible ; intrigante ; mystérieuse ; menaçante ; maligne ; croyante (..)

POUR QUELLE(S) RAISON(S) AVEZ-VOUS ACCEPTÉ L'INVITATION OU L'OFFRE D'EMPLOI ?
Je n'avais pas vraiment d'autres perspectives d'avenir sur le continent. J'ai roulé ma bosse un peu partout, j'ai vu et fait pas mal de choses qui semblent-ils m'ont toutes conduites ici. Ironie du sort j'ai reçu un mail pile au moment où je souhaitais changer de vie. Peut être pas le style, j'aime trop ce que je suis. Mais je voulais un peu de piquant quelque chose de différent de plus intense. J'ignore qui il est, mais je n'ai jamais "discuté" avec quelqu'un d'aussi convainquant. Et pourtant dieu sait si j'en ai rencontré. Il avait des arguments, et pas des moindres. Je n'ai pas vraiment pu refuser son offre, et je ne l'ai pas vraiment voulu. J'ai donc été quelque peu contrainte de me ramener sur cette île, devenant barmaïd.
QUEL EST VOTRE PIRE CAUCHEMAR ?
Très difficile de m'effrayer, j'ai vécu pas mal de choses et j'en ai faites pas mal aussi qui m'ont, en quelques sortes, guéris de certaines phobies. Mais il en subsiste une ..
Je connais un médicament, j'en ignore cependant le nom, un paralysant. Chacun de vos membres demeurent immobiles, vous êtes dans l'incapacité la plus totale de ne serait-ce que crier. Vous voyez tout, et surtout ressentez tout, mais vous ne pouvez influer sur le cours des choses. Et de cette façon, me retrouver dans un caisson, voir le niveau de l'eau monter petit à petit, et savoir que je n'arriverais pas à bouger. Me voir mourir sans pouvoir agir, perdre totalement le contrôle de cette façon, je ne le supporterais pas. Et de la même façon étant claustrophobe. J'ai atrocement peur d'être de nouveau enterrée vivante. De nouveau ? oui ça m'est déjà arrivé. Bien heureusement je me suis sortie de là.
PARTICULARITÉS
C'est une amatrice d'animaux dangereux. Son animal de compagnie est d'ailleurs un python nommé Sally, qu'elle présente souvent comme sa meilleure amie. ■ Manie très bien toute sortes d'armes, néanmoins elle a une préférence pour les couteaux, elle en a toute une collection qu'elle a d'ailleurs apporté avec elle. ■ A été initié aux arts martiaux par son père, elle a continué à apprendre et excelle dans plusieurs de ces disciplines ■ Elle ne s'endort que très rarement avant trois heures du matin. Elle se lève pourtant assez tôt le matin, elle n'a pas besoin de beaucoup de sommeil. ■ En revanche c'est une accroc aux sucreries, il lui faut sa ration sinon elle ne tient pas. Heureusement pour elle, elle ne prends pas un gramme. ■ Elle lit beaucoup et n'a que très rarement regardé la télévision, elle n'a donc aucune culture télévisuelle ni même cinématographique. ■ D'une très grande souplesse dans chacun de ses mouvements on pense souvent d'elle, qu'elle serait danseuse. Mais elle n'a jamais pratiqué ce sport, elle est naturellement gracieuse. ■ Ne supporte pas la fumée de cigarette (ou de tout autre substance dans ce genre) ■ Elle regarde très souvent sa montre, comme si elle était obsédée par le temps. ■ N'est pas du tout douée avec les enfants, elle devient rapidement maladroite et mal à l'aise. ■ Une importante cicatrice défigure son dos, elle ne la cache pas, mais ment sur son origine systématiquement. Peut être que l'une des versions est la bonne. ■ Elle parle Russe, Italien et Coréen, utile pour les affaires. ■ Elle a déjà tué et n'a pas de scrupule quand à l'idée même de recommencer. ■ Accroc aux jeux vidéos de tout genre, que cela soit guerre, sports tout y passe. Elle peut se montrer imbattable. ■ Elle est très croyante, elle a d'ailleurs toujours sa chaîne lui ayant été offerte par sa mère, et prit très régulièrement. Elle avait aussi pour habitude de se confesser une fois par semaine. ■ Ne se souvient pas avoir déjà pleuré. ■ Elle a apprit le tir à l'arc, discipline qui la fascinait. ■ Elle ne savait pas nager jusqu'à récemment. Elle a apprit un peu malgré elle, alors qu'elle fut jeté hors d'un bateau, Zaïa du faire appel à son instinct de survie pour regagner l'île. ■ Elle est claustrophobe. ■ Zaïa adore les jours de pluie et d'orage, cela lui rappelle un très bon souvenir et bien qu'il soit d'une certaine façon douloureux à présent, elle aime à s'en rappeler et se perdre sous la pluie. ■ C'est une mauvaise perdante. ■ Bien qu'elle paraisse souvent inaccessible, c'est une femme tout de même sympathique, mais qu'il est préférable de ne jamais trahir. (..)

AVATAR Scarlett Johansson
PSEUDO ET ÂGE Livia (cherrylips) 21ans (aaah *pleure*)
MULTINICK ? Charlie
CODE DU RÈGLEMENT Bah non je fais ma rebelle *baff*
COMMENTAIRE ? je vais vous botter le cul à tous

© CRÉDIT SUGARFALL

Novembre 2001(Zaïa Hunter) ♫

Tournant lascivement la poigné, la blondinette cherchait à laisser l’air pénétrer l’habitacle de cette voiture complètement enfumée. L’homme aux cheveux légèrement grisonnant à ses côtés n’était autre que son père. Et comme s’il ne connaissait pas les habitudes de l’adolescente, il persistait à fumer en voiture sachant qu’elle détestait, voir ne supportait, pas cela. Pourtant aucun ne semblait prêt à rompre le silence, pas même pour répondre à une telle provocation. Zaïa continuait d’observer la route qui défilait sous ses yeux, alors qu’un air de Metalica résonnait agréablement à leurs oreilles. Ce n’était pas inhabituel pour eux, il avait fait tellement de fois ce trajet ces dernières années qu’il était presque capable de le faire les yeux fermés. C’était un dure boulot que d’être père, mais il n’imaginait pas à quel point, d’autant que sa jolie -mais néanmoins venimeuse- fille s’évertuait à tout compliquer. Troisième arrestation depuis le début de l’année. S’en était trop pour Hunter qui ne supportait pas de voir sa fille agir ainsi. Pourtant il restait bougon, ne prononçant pas le moindre mot, conduisant sous l’emprise de gestes plus automatiques qu’autre chose. De temps à autre son regard se portait vers elle, mais il le détournait bien vite, ne trouvant pas le courage de piquer une énième crise de colère qui n’aurait pas le moindre effet à son plus grand désespoir. Le regard vague, Zaïa quant à elle se visualisait à des kilomètres de là, elle rêvait depuis toujours de fuir, de s’évader et de vivre une tout autre vie, non sans son père. Malgré l’image qu’elle pouvait donner, son père était tout ce qui comptait le plus à ses yeux. Tout ce qu’elle faisait c’était pour lui, pour attirer son attention, tout ce qu’elle voulait, c’était du temps avec lui, mais ce qu’elle obtenait ? Ce n’était qu’un trajet tantôt silencieux, tantôt animé d’innombrable disputes. Oui, elle rêvait à une autre vie, une vie où elle n’aurait pas besoin d’enchainer les conneries pour un peu d’attention, pour se rapprocher d’un homme fuyant, distant et renfermé sur sa personne. « J’en ai discuté avec ta mère, tu iras en camp de redressement ! » Que pouvait-elle ajouter de plus à cela ? Elle se savait impuissante, elle était consciente que quoiqu’elle dise elle aurait tord. Et puis ils se ressemblaient tellement. S’il avait une idée en tête, il irait jusqu’au bout. Elle savait donc qu’elle pourrait remuer ciel et terre elle irait où il l’enverrait. Bien que se faire rejeter de la sorte ne l’emballait pas plus que ça. Le chemin devenait familier, elle reconnaissait les maisons devant lesquelles ils passaient. Elle était rarement attentive, sauf à la fin du trajet, l’ennuie la poussait bien souvent à observer avec attention les environs. Lorsque finalement il se gara dans leur allée, Zaïa prit son courage à deux mains, se retournant vers lui, le regardant de ses yeux perçants, il fallait qu’il sache. « Tu ne me changeras pas parce que tu m’éloignes tu sais ? » Elle le vit serrer la mâchoire, elle savait qu’elle était certainement entrain d’amorcer une dispute, et ce n’était pas son souhait, pas maintenant. Levant les mains en signe d’apaisement, il était préférable qu’il la laisse venir à bout de son petit discours. « Ne commence pas à t’énerver, ça ne mènera nulle part. Tu veux m’éloigner ? Très bien, vas y, je ne ferais rien contre, mais tu sais que je n’y resterais pas et surtout que ça ne me changera pas. » « Je veux que tu arrêtes de le voir! » « Alors c’est pour ça ? C’est à cause de lui que tu fais tout ça ? » Les yeux ronds, Zaïa ne s’attendait pas à une telle révélation, elle ignorait même que son père avait connaissance de ses fréquentations, de Deavon plus particulièrement. Celui qui était à ses yeux le garçon qui attirait sa fille dans les ennuis, quelle naïveté. Elle le vit se refermer comme une huitre, faire part de ses craintes surtout vis-à-vis d’elle n’était pas dans ses habitudes, elle ne s’attendait pas à un miracle. « Fais ce que tu as à faire, j’en ferais de même Hunt’. » Voilà trois ans qu’elle ne l’appelait plus papa, autre chose qui blessait ce père conscient de ses erreurs …

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Mars 2009 (Zaïa Deavon) ♫

« J’ai un mauvais pressentiment. » Chuchota-t-elle. L’homme qui venait de prendre place dans le lit, même si tardivement, avait pourtant prit le soin de ne faire aucun bruit. Agissant le plus doucement et calmement possible, pour ne pas la réveiller. Ignorant qu’elle n’avait pas réussit à fermer l’œil. Inquiété des dires de la demoiselle, il arqua un sourcil tandis qu’il tentait de trouver sa place au sein du lit. La jeune femme elle, était allongée sur le dos, fixant le plafond avec intensité depuis plus de deux heures. Elle s’était mise au lit plutôt tardivement, elle avait mangé seule comme cela arrivait parfois à Deavon, leur train de vie était assez particulier et ils s’en accommodaient tout deux très bien. Après avoir lu un peu et soigneusement évité le poste de télévision auquel son petit-ami était accroc, contrairement à elle. Finalement lorsqu’elle s’était glissée dans la chaleur de ses draps, elle n’était pas parvenue à trouver le sommeil. D’ordinaire Zaïa n’était pas une personne tourmentée, capable de passer une nuit sans dormir à cause de divers soucis, au contraire, elle se détendait facilement Deavon allait parfois jusqu’à lui dire qu’elle n’avait pas la moindre conscience. Ça y ressemblait il fallait l’admettre, mais c’était faux. Elle ruminait pas mal de chose, seulement elle savait mettre tout ça de côté pour ne pas se laisser ronger. Elle connaissait le jeune homme depuis des années, depuis l’adolescence. Ils furent amis, avant de se mettre à sortir ensemble, se détruisant l’un l’autre d’ailleurs. Peu de personne voyait leur couple du même œil qu’eux. Pour leur entourage respectif, ils ne faisaient que s’empoisonner, se faire du mal. Combien de fois s’étaient-ils montrés infidèles, la trahison -toutes confondues- faisait partie intégrante de leur couple. Mais en dépit de toutes choses, ils se connaissaient très bien, sur le bout des doigts à vrai dire. Et c’était en toute connaissance de cause, que le jeune à demi assit, appuyé contre le mur avait posé son regard vers la jeune femme qui partageait sa vie. Il savait que la voir s’inquiéter était réellement mauvais signe. « Désolé je pensais que tu dormais. Qu’est-ce qui t’inquiètes? » Se lovant très rapidement contre le torse du jeune homme, elle se sentait comme plus inquiète encore, comme si son pressentiment le concernait directement. « N’y va pas demain .. S’il te plait .. » L’implora-t-elle alors qu’elle plongeait son regard dans le sien en relevant la tête. Glissant sa main le long de la joue de la sulfureuse blonde, il ignorait quoi dire pour la rassurer parce que de toute évidence il ne comptait rien annuler. Comme lui faire comprendre que cela ne comportait aucun risque ? Elle le savait autant que lui, quoiqu’ils fassent l’imprévu était plus dangereux que n’importe quoi. C’était un risque qu’ils prenaient tout les deux. « Tu n’as pas de soucis à te faire, ça sera une journée comme une autre. » Seulement elle n’en était pas convaincu, elle avait pourtant confiance en lui, mais ce mauvais pressentiment l’empêchait de raisonner comme elle le faisait habituellement. Elle ne répondit rien, reposant sa tête contre son torse, sentant son cœur battre à un rythme bien trop rapide. Mais une fois encore elle ne dit rien. Cette nuit là, elle ne ferma pas l’œil de la nuit, incapable de mettre le doigt sur le véritable problème.

Deux heures qu’elle était assise là, ce n’était pas vraiment l’endroit pour prendre un bain de soleil surtout par un temps aussi orageux, mais elle ne parvenait pas à décoller de cette endroit. Fixant la pierre tombale avec insistance. Elle ne cherchait même pas à s’abriter, elle se fichait bien de tout ce qui l’entourait. Une larme se mêla aux gouttes de pluie perlant sur ses joues anormalement pâles. Zaïa n’avait même pas vu le temps passer, elle n’avait plus aucune notion du temps. Elle ne percuta même pas lorsqu’elle continuait d’entendre la pluie tombée, sans la sentir contre sa peau glacée. Ce ne fut que sa voix qui réussit à la réveiller. « Suis-moi, ça ne le ramènera pas de camper devant sa tombe. » Il avait la même voix, ou presque, elle était capable de sentir l’intonation différente dans la voix de Samael. Il avait une voix légèrement plus douce tintant un peu de son immaturité contrairement à Deavon, plus agressif et imposant jusque dans sa voix. Porter son regard vers lui était trop dure, pourtant elle le fit. C’était comme le voir, alors que la douleur de l’avoir perdu lui déchirait encore le cœur. Pourtant elle se tint à son bras, prenant appuie sur lui pour sortir de ce cimetière, ravalant ses émotions comme elle savait si bien le faire.

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Lieux & Année (Zaïa Samael) ♫

« Je déteste l’avion, je te l’avais dis ? » Levant les yeux au ciel, malheureusement oui, il le lui avait dit et ce plus d’une fois. « J’ai arrêté de compter. » Lui répondit-elle sèchement. Elle avait cette habitude d’être assez agressive avec lui, il avait aussi cette tendance à se montrer trop, beaucoup trop bavard, ce qui avait le don de l’exaspérer. Ô elle pouvait parfaitement faire la conversation pendant des heures, elle n’était pas qu’une coquille vide, bien qu’elle en donnait l’allure depuis quelques mois. Mais elle avait de la conversation, seulement Samael en avait suffisamment pour deux, de quoi la rebuter à l’idée d’entrouvrir ses lèvres pulpeuses pour émettre des sons. « Tu crois qu’on me donnerait de l’alcool ? » « T’as qu’à draguer l’hôtesse quand elle viendra te mettre son décolleté sous le nez la prochaine fois! » « Serait-on jalouse ? » Lâchant l’épais bouquin qu’elle avait entre les mains qu’elle reposa sur sa tablette, elle sourit légèrement, amusée par ce qu’il pouvait bien lui dire. Evidemment que non, pourtant elle était consciente que cela y faisait étrangement penser. Elle remarquait juste un fait. L’hôtesse se pensait surement dans un défilé de playmate, tous atouts dehors. « Désolée de te décevoir, mais de quoi serais-je jalouse au juste. Je suis bien mieux fichue qu’elle. » Elle regretta immédiatement ce qu’elle venait de dire, pas à cause de sa provocation, mais pour ce qu’elle signifiait. Elle s’était refusée à jouer à ce jeu avec lui, pour la simple et bonne raison que ce genre de chamaillerie était en quelque sorte un signe d’entente. Et aussi bizarre que cela puisse paraitre, elle ne voulait pas lui laisser croire à un certain attachement. D’autant qu’il prenait confiance, en vue du regard qu’il portait sur elle, un regard d’ailleurs qu’elle considérait comme déplacé, mais qu’il avait toujours eu. Lorsque son frère était encore en vie, il adorait déjà la provoquer, s’étant même fait passer pour son frère -chose assez facile pour des jumeaux- mais elle les différenciait que trop bien. Pourtant ils avaient toujours joué ce petit jeu, mais c’était différent maintenant. Il lui rappelait un passé, qu’elle ne souhaitait plus évoquer. « A quoi bon évoquer ta plastique si ça ne reste que fantasmé moi j’veux pas de ça. » Et un coup de bouquin sur la tête, ça aussi c’était plutôt habituel entre eux, enfin du moins pour elle. Il la provoquait et elle cognait réaction logique et viscéral d’après ses dires.

Jetant son sac au sol, elle se contenta de faire les cent pas dans le petit bungalow tandis qu’il s’était déjà affalé dans l’un des lits que contenait ce petit lieux fort bien aménagé. « Je vais me plaindre. » Grogna-t-elle en le regardant avec colère et désespoir tandis qu’elle prenait appuie contre le mur qui lui faisait face. Elle avait bien demandé à ce qu’ils ne soient pas mis ensemble, que c’était tout bonnement hors de question. Mais arrivée ici, sur cette île -se demandant ce qui avait bien pu lui prendre de venir sur une île sachant qu’elle détestait l’eau, mais l’offre ne se refusait pas apparemment- on lui avait gentiment dit, qu’en vu de tout le personnel recruté, il fallait se serrer. Oui mais avec lui ? Sérieusement, ce séjour sonnait comme une torture, mot approprié pour la suite des événements, bien qu’elle ne pensait pas que cela commencerait par là. « Arrête de râler zezette, c’est cool on va pouvoir passer plus de temps ensemble toi et moi ! » Plus de temps ? Comme si c’était possible, ils travaillaient déjà ensemble. Elle était sensée tout lui apprendre, faire de lui la réplique exact de Deavon. Que lui demander de plus horrible, aussi bien à lui, qu’à elle ? Dans ce milieu, dans la mafia, visiblement on ne reculerai devant rien. « Je suis armée tu te rappel ? Oh et d’ailleurs si l’on doit vraiment partager cette chambre, je t’interdis d’y ramener des filles encore moins des gamines, tu m’as bien comprise ?! » Zaïa faisait référence à un petit incident, il s’était laissé séduire par une magnifique jeune femme, oui mais de dix sept-ans. Il avait frôlé l’abus sur mineur, et une fois de plus elle l’avait sortit d’affaire. Immature, inconscient, se laissant trop allé à ses pulsions, il était bien souvent un fardeau, mais un fardeau qu’elle ne se permettrait jamais de laisser tomber. « Oh je t’en prie je pensais qu’elle avait au moins 20ans, non mais tu l’as vu, c’était entièrement de sa faute ! » « Idiot! » Il ne put se retenir de rire, tandis qu’elle quittait le bungalow pour prendre l’air. Ce petit séjour s’annonçait, long, très long ..