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 « On peut en savoir plus sur quelqu'un en une heure de jeu qu'en une année de conversation. »

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L. Aristée Jexhuem

L. Aristée Jexhuem


posts : 65
crédit : White Rabbit
âge du personnage : 26 ans
statut : Célibataire
occupation(s) : Coach sportif

♦♦ WATCHA SAY
CITATION : « On est les enfants oubliés de l'Histoire. On n'a pas de grande guerre, pas de grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression, c'est nos vies. On n'a pas de but ni de vraie place. On fait des boulots qu'on déteste pour se payer des merdes qui nous servent à rien. »
BETWEEN US :
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MessageSujet: « On peut en savoir plus sur quelqu'un en une heure de jeu qu'en une année de conversation. »   « On peut en savoir plus sur quelqu'un en une heure de jeu qu'en une année de conversation. » Icon_minitimeLun 14 Juin - 18:58

« On peut en savoir plus sur quelqu'un en une heure de jeu qu'en une année de conversation. » 2ew2v00« On peut en savoir plus sur quelqu'un en une heure de jeu qu'en une année de conversation. » Iawt7

« On peut en savoir plus sur quelqu'un en une heure de jeu qu'en une année de conversation. »

TRAAAAWWWW TRAAAAAW TRAAAAAAW TRAAAAAW.
J'ouvris les yeux, bien malgré moi, irrité une fois de plus par le vacarme que me faisait endurer ces foutus oiseaux chaque matin que j'avais à passer sur cette île. Je n'avais jamais vécu en campagne alors le fait qu'ils hurlent tous comme si leur vie en dépendait, tout près de ma fenêtre, avait le don de très mal commencer ma journée. Je m'étais donc contenté de lancer mon oreiller -qui s'avérait être le seul que j'avais - tout droit sur la fenêtre. TRAAAAW TRAAAAAAAW. Bon, faut croire qu'il n'existait vraiment rien pour les faire taire ! Tant pis. Je me redressais alors sur mon lit tout en jetant un bref coup d'oeil à mon cadran. 8h26am. Aaahhh, ce n'est pas vrai ?! Je devais être sur le terrain de sport pour 8h30 et il ne restait que 4 minutes ! Une fois de plus, j'allais être en retard. Si cet n'était pas un meurtrier qui m'avait engagé, mais un vrai employeur, il y aurait longtemps qu'il m'aurait viré ! Pas que je sois nul, loin de là ! Selon ceux que j'entraîne, je suis même un excellant entraîneur. Le problème c'est que je suis constamment en retard...ou presque. Oubliant ma fatigue et même ma haine envers les oiseaux ma fenêtre, j'étais maintenant debout dans mon Bungalow, à courir bêtement un peu partout afin de trouver un jogging et un t-shirt à enfiler. Voilà, après quelques minutes, je me trouvais avec l'un de chaque dans les mains. Gris et rouge, ça va ensemble, non ? Bah....sûrement ! J'avais donc enfilé les joggings et le t-shirt avant de courir vers la salle de bain, histoire de m'arranger un peu. Le verdict ? 8h38, j'étais sorti de mon Bungalow avec les cheveux en bataille, un toast à la bouche et le sac de sport sur l'épaule. Étrangement, même à cette heure matinale, la majorité des invités de l'île étaient réveillés. La présence de l'assassin les empêchaient sans doute de bien dormir, ce qui était loin d'être mon cas, visiblement. J'avais donc croisé quelques visages familiers sur la route qui menait au terrain de sport, sans toutefois prendre la peine de m'arrêter pour leur parler. De toute façon, j'étais très loin d'avoir le temps et le peu que je savais de Coleen me permettait de savoir qu'elle n'était pas la fille la plus patiente de l'île. À 8h45 pile, j'étais sur le terrain de tennis. J'avais donc laissé tombé mon sac de sport tout près de la clôture qui séparait le terrain de tennis de celui de basket avant de m'y appuyer pour finir ma toast. Coleen s'approcha alors de moi d'un air enjoué, visiblement plus contente de mon arrivée que de mon retard.


« Est-ce que j'ai déjà fait pire que 15 minutes ? »

Lui dis-je d'un air moqueur, n'ayant évidemment rien à foutre de mon retard. Ce n'était pas le premier entraînement que j'avais avec Coleen, donc ce n'était pas la première fois que cela arrivait et elle commençait tranquillement à s'y habituer, même si elle préférait les gens ponctuels. Mais bon, elle semblait aimer assez ma compagnie puisqu'elle décidait de réserver une autre heure à chaque fois. J'avais commencé à l'entraîner dès la première semaine et on s'était vite bien entendu. Elle ne posait pas trop de questions sur ma vie et je ne lui en posais jamais sur la sienne, ce qui me plaisait bien. L'instant présent, c'est tout ce qui comptait pour elle, comparativement à plusieurs personnes vraiment énervantes sur l'île qui prenaient un malin plaisir à essayer de découvrir tout sur à peu près n'importe qui. Pour Aristée, qui avait plusieurs secrets et un passé assez sombre, cela ne lui permettait pas vraiment d'apprécier les enquêtes des curieux. Alors le fait que Coleen ne semble pas vouloir en apprendre sur lui le rassurait grandement. De cette façon, il n'avait pas besoin de mentir. Quelques-fois, celle-ci me parlait un peu de ses inquiétudes par rapport aux meurtres et aux événements étranges qui se déroulaient sur l'île, mais c'était l'une des seules choses qu'elle prenait la peine de me confier et jusqu'à présent, je n'avais pas trouvé cela trop encombrant, lui répondant tout simplement qu'elle devait rester prudente. Je finis par me retourner vers le sac pour y sortir les 2 raquettes de tennis et le pot de balles qui, évidemment, elle allait encore perdre en les envoyant toutes dans le champ où dans la mer qui se situait tout près du terrain. Lorsqu'elle tendit la main pour prendre la raquette que je lui tendais, j'ai remarqué pour la première fois qu'elle portait une bague à la main et visiblement, ce n'était pas une bague ordinaire. Non,...c'était une bague de mariage, une vraie ! Hahahaha. Je n'arrivais pas encore à croire qu'il existait encore des gens assez naïfs sur cette terre pour croire encore au bienfait du mariage. Je lui pris alors la main en lui pointant l'énorme bague qui trônait sur son doigt.

« Tu sais,....t'as encore le temps de la vendre et de te faire un max de fric. »

Je lui souris fièrement, comme ci ce que je venais de dire était l’idée la plus brillante que j’avais eu depuis longtemps, avant de lui lâcher la main et de m’avancer sur le terrain de tennis.

« Hey la fiancée, on essaie de ne pas perdre les balles cette-fois, hum ? »

Lui lançais-je d’un air amusé avant de prendre place de l’autre côté du filet. Décidément, ce cours s’avérait des plus distrayants.

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Coleen McFaden

Coleen McFaden


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MessageSujet: Re: « On peut en savoir plus sur quelqu'un en une heure de jeu qu'en une année de conversation. »   « On peut en savoir plus sur quelqu'un en une heure de jeu qu'en une année de conversation. » Icon_minitimeSam 19 Juin - 15:42

Coleen s’était réveillée en sursaut, en nage. Elle avait une nouvelle fois fait un cauchemar. La jeune femme tourna la tête et aperçut à ses côtés William qui dormait paisiblement. A cette vision, la jeune femme eut les larmes aux yeux. Ces derniers temps, elle était beaucoup trop émotive, ce qu’elle n’avait jamais été auparavant. La présence de William n’y était pas pour rien, et puis surtout, il y avait cette histoire de meurtre. Histoire atroce. Si au départ, Coleen avait cru à une mauvaise farce, elle avait rapidement déchanté, et avait rapidement du se rendre à l’évidence. Ce n’était pas une caméra cachée. Ils étaient définitivement morts. La demoiselle restait néanmoins bercée d’illusions, elle était persuadée que quelqu’un allait venir les chercher. Après tout, les familles qui n’avaient aucune nouvelle allaient forcément s’inquiéter. Il n’y avait rien de plus logique. Même si elle restait persuadée que tout cela allait s’arranger, son inconscient devait penser le contraire, puisque toutes les nuits, la jeune femme cauchemardait. Bref, après avoir jeté un coup d’œil à son réveil, elle en conclut qu’il valait mieux pour elle qu’elle se lève pour son cours particulier de sport. Non vous ne rêvez pas, malgré les évènements, Coleen continuait sa petite vie habituelle. Elle considérait que c’était parfaitement stupide de s’arrêter de vivre, tout ça parce qu’un cinglé disait avoir pris le contrôle de l’île. Si elle devait rester bloquer ici, autant qu’elle essaie d’en profiter un maximum, au lieu de se lamenter sur son sort, et de se faire des films atroces. La demoiselle se glissa donc hors des draps. Elle se dirigea dans la salle de bain et fonça sous la douche. L’eau chaude se mit à couler sur ses courbes à la limite de la perfection, tandis que les pensées de la jeune McFaden s’envolaient. Elle pensait à son coach sur l’île, Aristée. Un jeune homme vraiment sympathique, qu’elle appréciait de plus en plus. Le courant était rapidement passé entre eux deux, même s’il arrivait au jeune homme de dire des choses déplacées. Elle avait besoin de ses cours de sport. Premièrement, parce qu’elle était de nature sportive. Deuxièmement, parce que plus elle passait de temps à faire des activités, plus elle s’éloignait de William. Et troisièmement, plus elle faisait du sport, plus elle passait du temps avec Aristée. Celui-ci avait entamé un jeu étrange, auquel la jeune femme participait. Elle avait l’impression qu’il essayait de la séduire, ce qui l’amusait même si il était hors de question pour elle, qu’il se passe quoi que ce soit.

Une fois sa douche prise, elle enfila un short de sport blanc, ainsi qu’un débardeur noir. Elle planta ses lunettes de soleil sur son visage, enfila ses baskets et partit en prenant bien garde de ne pas claquer la porte de la chambre. La demoiselle passa au réfectoire prendre un croissant, et se dirigea vers les terrains de sport. Il était 8H25 lorsqu’elle arriva. Evidemment elle était en avance comme habituellement. Et comme habituellement, Aristée n’était pas là. Miss McFaden s’installa sur un banc et commença à manger son croissant. Lorsqu’elle eut finit, elle aperçut au loin le garçon qui arrivait. Elle jeta un coup d’œil à sa montre. Il n’avait qu’un quart d’heure de retard. Elle n’allait pas en faire tout un plat. Elle se dirigea vers lui, un sourire accroché aux lèvres.

« - Est-ce que j'ai déjà fait pire que 15 minutes ?
- Tant que t’oublies pas de venir à notre cours, simplement parce que tu as passé la nuit avec la première inconnue croisée, ça me va. »

Elle lui décocha un sourire moqueur. Sa réplique voulait tout dire, elle le considérait comme un dragueur, et un jeune homme qui couchait à droite à gauche. Peut-être se trompait-elle, mais il avait tout l’air du coureur de jupons. Après tout, si ce n’était pas le cas, pourquoi s’acharnait-il à la draguer parfois même ouvertement ? Finalement il se tourna vers le sac qu’il avait amené, et sortit deux raquettes de tennis. Coleen tendit sa main gauche pour récupérer l’une d’entre elles. Grave erreur, elle n’avait pas pensé à son alliance, jusqu’à ce qu’elle aperçoive le regard figé d’Aristée, et son sourire moqueur. La jeune femme fut déstabilisée, surtout lorsqu’il prit sa main et montra la bague. « Tu sais…T'as encore le temps de la vendre et de te faire un max de fric. » La réplique d’Aristée ne fit pas sourire Coleen. Elle était bien trop gênée par la situation. Elle ne pouvait s’empêcher d’observer le bijou. Elle l’avait gardé à son doigt, par habitude, et parce que William était là. Aristée ne pouvait pas se douter qu’elle ne voulait pas se marier, qu’il s’agissait de l’un de ses pires cauchemars. Mais la réaction qu’elle eut en retirant sa main, devait donner bien des indices au jeune homme. Il se retourna et se dirigea vers le terrain. Ce court instant permit à la jeune femme de se remettre les idées en place. Il n’était pas question qu’elle laisse entrevoir à Aristée ses sentiments vis-à-vis de ce futur mariage. Elle allait reprendre le dessus et rapidement. « Hey la fiancée, on essaie de ne pas perdre les balles cette-fois, hum ? » Cette phrase gentiment assassine, arracha un sourire à Coleen. Elle se dirigea sur la ligne de fond de cours pour servir. Elle fit rebondir longuement sa balle sur le terrain, pourquoi ? Parce que son joueur préféré, un certain Djokovic, tennisman serbe, le faisait. Peut-être croyait-elle qu’elle allait jouer aussi bien que lui. Elle servit une première fois, mais la balle arriva dans le filet. Avant qu’Aristée ne lui parle, elle anticipa : « Jexhuem, une remarque, et la prochaine fois, je t’assure que je vise autre chose que le filet ! » Un sourire provocateur s’afficha sur le visage de la belle. Elle savait qu’elle jouait un jeu dangereux avec le jeune homme. Après tout, lorsqu’elle était avec lui, elle prenait du bon temps. Et puis, elle n’était pas insensible à son charme mais tout de même. Elle tenta un nouveau service, et cette fois-ci, parvint à envoyer la balle au bon endroit, mais la puissance de son service était à revoir. Elle soupira et croisa les bras. « T’attends tout de même pas que je te supplie pour venir me remontrer comment on fait ?! » Elle avait réussi à détourner l’attention de ses fiançailles, mais elle ne savait pas combien de temps cela allait encore durer. Avec Aristée, il fallait se méfier de tout, de chaque parole, il ne laissait rien au hasard, elle le savait.
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