Prudence Galloway
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| Sujet: I never told you what I do for a living (Prudence Galloway) Jeu 10 Juin - 21:38 | |
| © chamallow PRUDENCE ELEANOR GALLOWAY
the first time I saw your face
NOM ET PRÉNOM(S) Galloway, Prudence Eleanor DATE DE NAISSANCE ET ÂGE premier janvier mille neuf cent quatre-vint quatre (26 ans) OCCUPATION(S) Maîtresse d'école; ici : serveuse en boîte de nuit STATUT Célibataire GROUPE criminal mind. TRAITS DE CARACTÈRE Ambitieuse — Observatrice — Sadique — Changeante — Attachante — Sarcastique — Beaucoup d'humour — Convaincante — Charmeuse — Séductrice — Captivante — Déterminée — Arrogante —Délicieuse — Futée — Indépendante — Douce — Posée — Intuitive — Persévérante — Réfléchie — Joueuse — Cruelle — Imprévisible — Impulsive — Menteuse — Orgueilleuse — Tricheuse — Possessive — Terre à terre — Peu impressionnable — Sportive — lost then found
POUR QUELLE(S) RAISON(S) AVEZ-VOUS ACCEPTÉ L'OFFRE D'EMPLOI ? Pourquoi ne l'aurais-je pas fait ? Tuer est des gens est mon hobby favori. Si je peux être payée parce que je le fais, je serai ridicule de refuser. De plus, l'idée de m'isoler un peu sur un île n'est pas déplaisante. Cela me permettra de me faire oublier quelques temps des services de police; du moins, que mes meurtres se fassent oublier. Et également, cela me laissera le temps de me construire une nouvelle identité selon les avancements des policiers sur l'enquête.
QUEL EST VOTRE PIRE CAUCHEMAR ? Il est assez étrange. Noir, très noir. A l'instar de ma personalité en somme. Il est également peu probable. Pourtant, chacun de mes poils s'hérissent, chaque partie de moi tremble comme une feuille morte au grès du vent, et ma respiration se saccade rien qu'à cette idée. Plus qu'un cauchemar, ça en est devenu une phobie, une crainte perpétuelle que je ne sais calmer pendant des heures après celui-ci.
Il commence souvent par une journée ensoleillée où je surveille les petits dans la cour de l'école. Je sens le soleil qui me brûle la peau, et les enfants emplissent la cour d'éclats de rire. Tout va bien dans le meilleur des mondes, et j'ai le coeur léger. Cependant, très rapidement, un enfant vient me chercher, paniqué. Le ciel s'assombri, et une pluie torentielle se met à tomber. J'attrape la main du bambin qui n'a de cesse de me répéter qu'il faut que je me dépêche, que c'est une question de vie, ou de mort. Je me mets alors à courir aussi vite que possible, mais je n'arrive pas à avancer. Ou plus exactement, la cour semble ne jamais finir. Et puis, je tombe. Sur un morceau de verre. Je regarde autour de moi, mais ne voit pas d'où il peut provenir. C'est comme si... comme si quelqu'un l'avait placé à cet endroit précis sachant que j'y tomberai. J'essaie de retirer le bout de verre de mon mollet, mais il est enfoncé profondément, et j'ai peur que cela ne cause une hémoragie. Ou quelque chose du genre. Je ne sais pas vraiment comment les médecins appeleraient ça, mais quelque chose me dit que je perdrais beaucoup de sang. Cela effrairait les enfants. Je relève la tête, et tout semble tourner autour de moi. Ma respiration se saccade. "Gaétan !" J'apelle en vain le garçon qui était venu me chercher. Et puis, je sens une main caressant mes cheveux. Je sursaute. Une voix enfantine mais clairement sadique me chuchote à l'oreille qu'il ne faut pas que je crie. Je ne sais pourquoi, mais je m'exécute. Quelque chose de terrible va se passer. Je le sens dans chaque parcelle de mon corps. Chacun de mes membres tremble. Le diable – car j'ai l'intime conviction que cela ne peut être que le diable, ou l'un de ces disciples – me serre dans ses bras, comme si il cherchait à me rassurer. Pourtant, cela rend l'atmosphère encore plus effrayant, plus... morbide. Mon nez se met à saigner. Puis mes oreilles. Mes dents... J'hurle. Si je crie assez fort, je me réveillerais. C'est évident. Mais ce ne marche pas. Je me mets à pleurer, à peine consciente que les larmes qui coulent ne sont pas salées. Elles ont un goût feraillé, et leur odeur me pique le nez. Je m'essuie les joues, étalant le sang du la quasi-totalité de mon visage. Gaétan, bien qu'il est l'apparence d'un enfant de quatre ans, me murmure à l'oreille des choses plus atroces les unes des autres. Il profite d'avoir toute mon attention pour utiliser un économe, et m'arracher des morceaux de peau. Une fois qu'il estime que c'est assez, il me demande d'attendre. Il va revenir, vite. J'essaie de me lever, mais je ne sens plus mes jambes. Une fois qu'il revient, ce n'est que pour me verser de l'alcool à quatre-vingt dix degrés sur mes plaies. J'hurle, je supplie, et tout cela en vain. La suite, je ne la connais pas. Je ne sais si je perds connaissance, ou si il n'y a pas de suite. Mais, en tout cas, je peux sentir un liquide s'échapper de ma colonne vertébrale, et de ma tête... mais peut-être est-ce simplement le fruit de mon imagination ?
PARTICULARITÉS Elle mène une vie saine. Pas d'alcool, pas de tabac. Beaucoup de sport •• Elle a toujours été attiré par les hommes plus âgés •• Elle aime écrire en nouvelle les meurtres qu'elle a commis. Evidemment, personne ne les a jamais lu. •• Elle a toujours – ou presque – une sucette à la bouche. •• Elle danse la valse comme personne. •• Elle danse également le rock, et le tango. •• Elle maitrise Guitar Hero à la perfection. Par contre, elle est incapable de jouer d'un instrument. •• La lecture la passionne, et plus particulièrement la littérature russe. •• A un piercing à la langue •• Elle est une fan inconditionnelle de How I Met Your Mother. •• La discographie de Queen ? Elle la connait sur le bout des doigts. •• Elle n'attache jamais ses cheveux. Sauf quand elle "travaille". •• Lancez la sur le football, et elle devient intarissable. •• Elle n'a pas de permis de voiture, mais un permis moto. ••
a moment like this
« Prudence, qu'est-ce que tu as fait ? » Mes sourcils se froncent. Dites moi que je suis entrain de rêver. Elle n'est pas ouvertement entrain de me reprocher d'avoir fait ça pour elle, tout de même ? Dans son regard, pourtant, je lis un mélange de peur, et de dégoût. Je passe le dos de mes mains contre mon visage pour replacer une mèche de cheveux. Je grimace pourtant en sentant le liquide vaseux qui s'étale sur mon front. « Tu vois, même toi, ça te dégoute. » Je ferme les yeux, et prends une grande inspiration. Elle est sous le choc, elle ne se rend pas compte. Il faut que je reste calme, rien ne sert de lui crier dessus. Il faut que je rentre chez moi, que je me change. Ensuite, je dormirais plus que de mesure – je me sens épuisée après toutes ses émotions, et demain, elle me remercia. « Mais bon sang. Qu'est-ce qui t'a pris ? » Oh, rien du tout. Une envie, comme ça. Une petite lubie. Ne t'inquiète pas, ca va passer. Et puis, ce n'est pas très grave. Je n'ai fait qu'ôter la vie à un homme après tout. Sans raison, si je t'écoute. C'est probablement ce que je devrais lui dire, mais je sais très bien que mes mots dépasseront mes pensées, et j'ai peur que mes actes fassent de même. Je l'écoute me hurler dessus pendant cinq minutes, au moins. Pourtant, je finis par réagir. Une gifle, violente, juste pour la remettre à sa place. J'aimerai vous dire que je ne l'ai pas vu partir, mais c'est faux. Cela faisait quelques secondes que je la retenais, lorsque j'ai décidé qu'elle la méritait. C'était pour elle que mes mains étaient remplies de sangs, c'était pour elle que j'avais fait passé une demi-heure à vomir mes tripes sur le bord de la route. Avait-elle remarqué que je m'étais blessée à l'épaule ? J'en doute. Elle ne saurait jamais que c'était en dévalant les escaliers, paniquée à l'idée de ce que je venais de faire – et de me faire prendre – que j'étais tombée, et m'étais démise l'épaule. « Ingrate ! » finis-je par dire, plus sèche que jamais.
Cela fait deux heures que j'ai claqué la porte, et que je suis rentrée chez moi. Pourtant, malgré l'épuisement que je sens dans chaque parcelle de mon corps, je n'arrive pas à dormir. Et ce que je ressens... je m'attendais à tout, sauf à ça. Cet homme a violé ma meilleure amie. Peu importe ce que dit Brittany, j'ai eu raison de le tuer. J'ai eu raison de le torturer. C'est quelque chose qu'elle n'oubliera jamais. Et pourtant, dans le fond de mon lit, alors que le vent bat contre mes fenêtres, tout ce à quoi je peux penser, c'est ce sentiment de puissance que j'ai ressenti en achevant ce dernier. L'exaltation de mes sens, l'orgasme intellectuel que j'ai éprouvé à le voir souffrir ainsi. C'est tout ce à quoi je peux penser. Evidemment, le fait qu'il soit un « méchant » me permit d'alléger ma conscience. Mais, alors que je commençais à sombrer dans le sommeil, une évidence m'apparut. La dernière chose que j'entendis fut mon propre murmure... « Ce n'est qu'un détail... » et c'est vrai, après tout. Nous finirons tous à mourir. Certains avant les autres. Cela ne changerait absolument rien que cela soit dans un accident de voiture, de vieillesse, ou de mes mains... La finalité est la même. La fin de la vie, et peut être le début d'une autre. Je ne crois pas vraiment en tout ça, de toute façon. Il n'y a pas réellement de vie après la mort. Une réincarnation, peut-être. Probablement serais-je, ou avais-je été une orque... L'animal le plus craint, considéré comme le pire des créateurs... Mais ce n'est pas parce que rien ne peut l'arrêter qu'il est foncièrement méchant. Je ne me considère pas comme quelqu'un de mauvais, vous savez. J'assume juste celle que je suis réellement. Combien d'autres en ont le courage ?
♠ « La Dame Blanche a encore frappé. Les policiers ne savent où donner de la tête. Ils ne trouvent aucun schéma dans les crimes de la dite « Dame Blanche », surnom donné au criminel du fait de sa signature, une rose blanche perlée de sang. Les atrocités ne suivent aucun schéma qu'il soit temporel, ou basées sur le choix des victimes. Rien. Le seul indice est cette rose blanche. Personne n'est à l'abri. Et pourtant, l'on se sent étrangement en sécurité. Pourquoi la Dame Blanche nous choisirait ? Exactement, c'est ce que l'on se dit pour se rassurer. Cependant, elle sévit depuis maintenant huit ans, et personne n'a jamais su la retrouver. Alors la question que vous devriez vous poster, n'est-elle pas la suivante : Pourquoi la Dame Blanche ne vous choisirait pas ? »
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« Rien ne te touche. » Alors que j'arrivais à mon moment favori de Guerre & Paix, mon petit ami avait décidé qu'il voulait « parler ». Je relevais la tête, et prenais un air étonné. Agacée, je me redressais en essayant de le montrer le moins possible. « [color=indianred]Pardon ? » Il pose sa main sur mon genou, comme à chaque fois qu'il prend son air moralisateur. Je mords l'intérieur de la lèvre comme à chaque fois que je sais que je vais m'énerver. « On dirait que tout t'indiffère. » Ah bah si seulement c'était qu'une impression. Certes, je caricature, mais si l'on compare à la plupart des gens, il est vrai que peu de choses m'importe. Je ne me soucie pas du temps qu'il fera pour choisir la façon de m'habiller. Peu m'importe ce que les gens pensent de mon attitude; si j'ai envie de me conduire en salope, je le fais; en garde, je n'ai aucun scrupule. Peu importe ce que l'on fait, l'on sera jugé. Ainsi, les gens qui me connaissent sachent que quand je fais quelque chose, c'est parce que j'en ai sincèrement envie. Je ne rendrai pas de service si je n'en ai pas envie. C'est pourquoi l'on peut me qualifier d'égoïste, mais qu'à cela ne tienne; je ne changerai pas. « Ce n'est pas vrai. Tu ne me laisses pas indifférente, et tu le sais. » D'accord. Je ne lui avais jamais dit je t'aime. Je ne réclamais pas sans arrêt qu'ils me prennent dans ses bras, et ne pleurais pas si je ne le voyais pas tous les jours. Cela ne signifiait pas que je ne l'aimais pas. Si cela avait été le cas, je ne me serai pas embarrassé de sa compagnie. « Mais tu ne m'aimes pas. » Clairement étonnée de ses propos, je me penchais vers lui. « Tu sais très bien que si. » Je ferme les yeux. Nous sommes sensés nous marier dans trois semaines; est-ce que mes sentiments à son égard n'étaient pas prouvés rien que par la volonté de m'unir avec lui ? « Mais tu es prête à partir pour une durée indéterminée sur une île. » Je soupire, et m'éloigne de quelques centimères. « On a déjà eu cette conversation, et je t'ai proposé de venir avec moi. » Mais il avait refusé, parce qu'il avait une carrière ici. Et parce que c'était, je cite, « ridicule; cela ne peut rien t'apporter ». Sauf l'impression de ne pas m'enfermer dans un schéma tout tracé. « Et tu ne changeras pas d'avis ? » Je ferme les yeux, pas cette histoire. Pas encore. Je ne prends même pas la peine de répondre. Il connait la réponse, et moi aussi. Si je réponds, on en a pour des heures. Je me lève, et me dirige vers la cuisine. Seulement, quelque chose m'interpelle dans le couloir. Des valises. Je m'arrête, net. « Tu pars ? » Ma voix est légèrement tremblante. Cela ne s'entend probablement pas pour qui me connait peu, mais moi je le sens. Tout comme je sens que mon coeur ne bat plus régulièrement. « Oui. Je... - tais toi. » J'attrape mes clés de motos, et part en laissant la porte ouverte. « Je passerai prendre mes affaires demain. »
outta my head
AVATAR Emilie de Ravin PSEUDO ET ÂGE Chasinghearts; nineteen. MULTINICK ? Non CODE DU RÈGLEMENT OK (livia) COMMENTAIRE ? J'ai craqué, je suis faible (a) J'vous vois venir avec la question sur le pire cauchemar c'est franchement pas cool :gla:
Dernière édition par Prudence Galloway le Sam 12 Juin - 23:13, édité 18 fois | |
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