Les doutes, c'est ce que nous avons de plus intime. ● WILLIAM

(c) LAORA

Tu seras comme papa

Aujourd'hui, William avait 5 ans. Ses petits camarades étaient venu chez lui pour un goûter d'anniversaire. Quelques cadeaux par-ci par-là, beaucoup de jeux et d'amusement. Puis à 17h00 tout le monde partit. William se retrouva alors seul avec ses parents. C'est là que son père vint vers lui. Il l'attrapa, le prit dans ses bras et l'emmena dans le salon. Il s'assit dans le canapé, son fils sur ses genoux. Sa mère était à côté, les regardant en souriant. Sa famille n'avait pas beaucoup de sous. Son père était un joueur de baseball professionnel mais pas très connu et sa mère était au chômage. « Fiston, je crois que c'est le grand jour pour toi. Tu es un grand garçon maintenant, n'est-ce pas ? » « Bien sûr p'pa ! J'ai 5 ans moi. » « Alors dans ce cas, voilà ton cadeau. » Son père sortit de sa poche quelque chose emballé dans du papier cadeau. William l'attrapa et s'empressa de retirer le papier, ou plutôt de le déchirer. « WAW ! » Le petit garçon sauta des genoux de son père et se mit à sauter sur place en s'écriant de joie. Dans ses petites mains il tenait fermement une magnifique balle de baseball. Son père allait lui apprendre jusqu'à ce qu'il est l'âge d'aller dans un club. C'était le rêve de William depuis toujours, faire comme son père. Il en était sûr, il voulait devenir joueur professionnel lui aussi. Ce serait ça ou rien. Mais le petit garçon n'était pas au bout de ses surprises. « Viens me voir mon chéri. » Calmé, William alla vers sa mère et grimpa sur ses genoux, se calant contre elle. « C'est quoi ton cadeau toi maman ? » Elle lui attrapa sa main et la posa sur son ventre à elle. Et puis, émue, elle lui annonça : « Tu vas avoir une petite sœur mon cœur. » William n'en revenait pas ! Il trouvait que cet anniversaire était le plus beau qu'il n'est jamais eu. Il serra sa mère dans ses bras, terriblement heureux. La fin de soirée fut délicieuse et légère. La bonne humeur régnait, tout était parfait. Seulement voilà, même les enfants ne sont pas à l'abri de la dure réalité même si les parents cherchent toujours à les protéger au mieux.

La mauvaise nouvelle

Ce terrible jour, ce n'était pas un de ces parents qui étaient venu le chercher à l'école. Il attendait, ne comprenant pas pourquoi ils n'étaient pas encore là. C'est alors que sa voisine arriva, l'air triste et désolé. Elle attrapa la main du petit garçon et lui expliqua que ses parents ne pouvaient pas venir et que c'était elle qui le ramenait. Quand il demanda pourquoi, il n'eut pas de réponse. Il la suivit donc, se retrouvant chez elle quelques minutes plus tard. C'est seulement à 19h00 que son père revint. Il remercia la voisine, prit son petit garçon dans ses bras et le ramena chez eux. Il semblait fatigué et ses yeux étaient rouges, comme s'il avait pleuré durant des heures. William n'osa pas ouvrir la bouche, sentant une certaine angoisse l'envahir. « Maman est à l'hôpital, elle rentre demain fiston, ne t'en fais pas. » William sentit son cœur s'arrêter, terriblement inquiet. « Elle est malade ? » « Non. Viens, on va te coucher William, il faut que tu dormes. » Il n'en apprit pas plus ce soir là et il s'endormit, stressé. Toute la nuit il fit de terribles cauchemars. Finalement, il s'avéra que William n'eut jamais de petite sœur... Sa mère avait fait une fausse couche. William eut beaucoup de mal à comprendre pourquoi et depuis ce jour il était devenu très colérique, ayant constamment un sentiment d'injustice.

Un trop fort caractère

Pour ses 18 ans, ses amis lui avaient organisé une soirée grandiose. Le nombre d'invité dépassait les 100 personnes et de loin. La salle était immense, le jeu de lumière parfait et le DJ très pro. Tout était là. Alcool et petits fours. Tous étaient sur leur 31 pour venir à la fête de William Carter. Il n'était pas riche et pourtant, c'était sûrement un des plus populaires de son lycée. Il avait su s'imposer aux yeux de tous grâce à son caractère et son ambition. Il n'épargnait rien à personne, sans pitié. C'était comme une règle pour lui. Il avait ses propres valeurs, sa propre morale. Et tout ceci était bien loin de celles des autres. Mais il s'en fichait totalement. Il souffrait du milieu auquel il appartenait, il voulait sortir de ça et se démarquer. Cette soirée était une occasion comme une autre. Il n'avait pas de problèmes avec les filles. Non pas qu'il les fasse toutes craquer non plus, en tout cas il obtenait tout ce qu'il désirait. Ce soir là, il jeta son dévolu sur une jolie brune, typée italienne. Grande, fine, son corps s'accordait parfaitement à la musique et sa robe courte donnait envie de voir ce qu'il y avait en dessous. En quelques secondes il arriva vers elle, un verre à la main. « Que dirais tu de trinquer en mon honneur ma belle ? » La jeune fille lui sourit, attrapa le verre tout en lui lançant des regards aguicheurs. Ils trinquèrent et descendirent leurs verres aussitôt. Sans même faire plus connaissance ils commencèrent à danser. L'italienne se frottait à lui, sensuelle. C'est alors qu'une autre fille arriva, se mettant à danser contre lui également. Mais William n'avait pas envie de ça ce soir. Il voulait uniquement la première. Au départ il se contenta de se retourner et de lancer un regard noir à la nouvelle arrivante. Il l'a connaissait celle-là. Katherine. Elle avait été dans sa classe cette année et n'avait pas arrêtée d'essayer de le séduire. Mais elle ne lui plaisait pas. Elle semblait niaise et n'avait aucune forme, bien trop maigre. Mais Katherine n'abandonna pas et revint vite à la charge. « Bordel ! Tu vas me lâcher oui ? Quand j'aurais besoin qu'on m'apporte un verre je t'appellerais. Maintenant casse-toi. » La jeune fille se stoppa net, offensée. Elle recula quelques instants. William recommença à danser avec l'italienne, lui déposant des baisers brûlants au creux du cou. Cela ne plut pas à Katherine qui revint aussitôt se collant à William. Il se retourna alors, énervé. Là il l'attrapa par les épaules et l'a poussa brutalement au loin. Elle perdit l'équilibre et tomba par terre, manquant de se faire écraser par les autres danseurs. « Putin mais t'es conne ou quoi ?! J't'ai dis de me foutre là paix ! » C'est alors qu'un garçon arriva, aidant la jeune fille à se relever. Puis il s'approcha de WIlliam, le poussa au niveau de l'épaule en le menaçant. « C'est pas parce que c'est ta soirée que tu peux tout faire mec, okai ? Alors excuse toi auprès d'elle et calme toi vite. » Mais pour qui se prenait-il pour lui parler ainsi ? Hors de lui, le jeune Carter bondit sur lui, lui infligeant un violent coup de poing dans la mâchoire. Le garçon tituba et tomba à son tour. Les amis de William arrivèrent pour le retenir et le calmer. Fou de rage, il hurla : « Faite moi sortir ces deux cons !!! VITE ! » Aussitôt dit, aussitôt fait. Après ça, il reprit son calme. Réajusta son costume et retrouva sa bonne humeur. Il lança, un verre à la main : « Que la fête continue ! » Le reste de la soirée se passa sans incident. Et la belle italienne se réveilla dans ses draps. Mais seule et sans numéro.

La rencontre

Qui ne connaissait pas Coleen McFaden ? Elle était riche et rien que ça, ça la rendait formidable et à la hauteur des exigences du jeune Carter. Loin d'être riche, William concocta un plan peu sympathique qu'il garda bien pour lui évidemment. Il cherchait le meilleur moyen pour l'aborder sans que cela ne paraisse douteux. La chance semblait être de son côté, car quelques temps après une grosse fête fut organisée et tous deux y étaient convié. Bien habillé, bien coiffé, il devait se montrer parfait pour elle, pour se hisser à son niveau. Grâce à des pratiques légèrement douteuses il parvint à dénicher un costume extrêmement cher, un Calvin Klein. La coupe lui allait à ravir et il était très classe ainsi. Il n'alla pas l'aborder directement, se faisant tout d'abord repérer par la belle. Il lui lançait des regards qui en disaient long sur son compte et, digne d'une fille de son rang, elle n'alla pas vers lui en première. Plus tard dans la soirée, il s'approcha d'elle, très gentleman. Une jolie valse venait d'être lancée. Oui en effet, il n'était pas dans une soirée basique avec un simple DJ. Non, c'était d'un tout autre niveau. Il avança sa main vers elle : « Mademoiselle... M'accorderiez-vous cette danse ? » Vous pensez peut-être que tout ceci est bien vieux jeu et pourtant cela marcha, ou du moins éveilla la curiosité de Coleen qui accepta. Ils profitèrent de la danse pour parler et faire plus ample connaissance. Il ne coucha pas avec elle comme il le faisait d'ordinaire. Il devait se montrer plus subtile pour réussir son coup. D'ailleurs, comme toujours, il réussit ce qu'il avait entreprit. Quelques temps plus tard, les deux jeunes gens sortaient ensemble. Tout semblait se dérouler à merveille entre eux. Tout ? Pas exactement. Il n'avait pas prévu le fait qu'il puisse ressentir quelque chose pour elle un jour.

Le départ

Ces derniers temps, le jeune homme n'était pas au mieux de sa forme. Certes le mariage était en cours, mais suite à une grave blessure au genoux droit il ne pouvait plus faire de baseball en professionnel. Tout son avenir lui avait semblé détruit et il ne savait plus quoi faire à présent. Il s'était laissé quelques mois pour déprimer et ensuite il se reprendrait en main. Le problème c'est qu'il n'était jamais allé au-delà du lycée, alors trouver un travail serait difficile. Surtout que les études, ce n'étaient vraiment pas son truc. Il avait encore passé la journée avec quelques uns de ses mais, à traîner dans les bars pour oublier cet incident. Mais les choses n'allaient pas en s'arrangeant à vrai dire. Depuis qu'il avait demandé Coleen en mariage et qu'elle lui avait dit oui, il l'a sentait distante, presque méfiante à son égard. Il ne comprenait pas se revirement, alors que juste avant, tout allait très bien entre eux. Il rentra chez lui en fin d'après-midi. « C'est moi chérie. » Mais il n'eut pas de réponse. Il pensa tout d'abord qu'elle devait être à l'étage, dans la salle-de-bain peut-être. Il monta donc voir, mais il n'y avait aucun bruit. La maison était silencieuse. Il commença à paniquer, se demandant s'il ne lui était pas arrivé malheur. Elle était toujours là quand il rentrait d'habitude. Il vérifia son portable, non, pas de nouvelles. Il alla dans leur chambre et là il découvrit un spectacle qui le refroidit. Les portes du placard étaient ouvertes, laissant voir qu'il avait été vidé. Il s'agita, inquiet. Il fouilla la maison et remarqua que beaucoup de choses avaient disparues. Mais ce n'était pas une cambriolage, non. Il sortit son téléphone et tenta de l'appeler. Sans succès. Après la panique il sentait la colère monter en lui. On n'abandonnait pas William Carter ainsi. Il repéra alors un papier sur le meuble de l'entrée. Intrigué, il lu. Il comprit alors ce qu'il s'était passé. Coleen s'était envolé pour cette île mystérieuse, sans lui. Elle le fuyait ? Et bien elle allait devoir l'affronter, plus énervé que jamais. Bien que tout ceci ne lui inspirait pas confiance, il ne réfléchit pas plus longtemps. Il prépara hâtivement ses affaires et roula jusqu'à l'aéroport. Elle des comptes à lui rendre.

Merciiii !
Une semaine devrait être largement suffisant je pense *plus rapide que l'éclaire *

Ouiiii FS Je n'ai pas eu le temps de faire le tour de tout le sujet de publicité, tu es qui toi sur FS ?

Marlon Ainsworth a écrit:

Je suis Ozzie (a) Celui-que-tout-le-monde-aime

En effet
Non moi je t'aime bien dessus, enfin, pour le moment quoi xD

Coleen - Mais de riiiiiiien huhu ! J'aime qu'on me remercie

Merciiii

Merci les geeens

ED
GOD BLESS YOU !! *baff*
BIENVENUE parmi nous
ahah FS

Bienvenue!

Héhé, merci tout l'monde

Yeah, Ed
Merciii

WESTWIIIIICK
BIENVENUE parmi nous !

Hihi merci les gens

Oui, j'adore ce prénom William Et je sais pas pourquoi mais je trouve qu'il va bien avec la tête de Ed xD C'est pour ça, dès que je joue un personnage avec Ed, je l'appel comme ça

Et puis... Blakeee

Merci à toi
Oui moi aussi, j'aime beaucoup jouer mes personnages avec cette célébrité