Anderson MacKenzie - Ce qui ne nous tue pas, nous rend plus fort.

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Anderson MacKenzie

NOM ET PRÉNOM(S) MacKenzie, Anderson
DATE DE NAISSANCE ET ÂGE 9 mars 1985 à Montréal, arrondissement Outremont. Il a 25 ans.
OCCUPATION(S) Cinéaste / Documentariste.
STATUT Célibataire
GROUPE Keep trying
TRAITS DE CARACTÈRE Intègre; Arrogant; Bagarreur; Sarcastique; Impulsif; Maladroit; Rebel; Débrouillard; Loyal; Observateur; Volage; Sociable; Protecteur; Orgueilleux; Possessif; Cultivé; Bohème; Bordélique; Taciturne; Curieux; Désillusionné; Indépendant; Nonchalant; Énigmatique; Séducteur; Contradictoire; Chevalier des causes perdues; Militant des droits de l'homme, veut changer le monde à sa manière...

POUR QUELLE(S) RAISON(S) AVEZ-VOUS ACCEPTÉ L'INVITATION OU L'OFFRE D'EMPLOI ? ♠ « Parce que je n’avais rien à perdre… J’ai déjà fais le tour du Canada et des Etats-Unis deux fois avec mon sac à dos et ma caméra vidéo entre les mains. J’ai suffisamment de matériel audio et vidéo pour la réalisation de mon projet et plus encore. J’ai vu suffisamment d’atrocité. J’avais bien envie de faire comme tout le monde et de me prendre quelques jours de vacances avant d’entrer en salle de montage et de m’y enfermer pour des jours entiers. D’autant plus que le séjour et le billet d’avion m’était offert… J’aurais été fou de refuser l’offre. Et pourtant... Si j’avais su… »

QUEL EST VOTRE PIRE CAUCHEMAR ? « Je n’ai peur de rien. Je n’ai pas peur des araignées ou des insectes. Je n’ai pas peur non plus de perdre les gens à qui je tiens ou que j’aime, c’est quelque chose que j’ai déjà vécu. Je n’ai peur ni de l’eau, ni de la douleur, ni de l’obscurité. Je ne crains pas la mort non plus, cela fait partie de la vie. J’ai appris à vivre avec… » La seule chose qu’il craint véritablement est paradoxale. Il n’est pas pour l’engagement et l’appréhende, cependant il a peur de rester seul, de finir sa vie sans amour ou ami loyal. Il a aussi terriblement peur d’être comme son père, s’il advenait qu’il ait des enfants… De ne pouvoir retenir les coups, de perdre patience après une longue journée de travail, de ne pas savoir faire la différence entre le bien et le mal.

Ah et étrangement, il a peur des baleines…

PARTICULARITÉS Il est fils unique et son père ne voulait pas d'enfant; Il a toujours voulu devenir réalisateur et scénariste; Lorsqu’il était enfant, et ce, avant même qu’il ne sache écrire, il s’inventait des histoires - sans doute pour s’évader - et mettait en scène des pièces de théâtre avec des peluches, ses figurines de super héros et tout ce qui lui tombait sous la main; Il a obtenu sa première guitare vers l’âge de dix ans. Cependant, ce n’est qu’à la mort de sa mère de famille d’accueil qu’il s’y est mit plus sérieusement; Il compose toutes les chansons, ou presque, de la bande sonore de ses films et/ou documentaires; Il s’est fait tatouer à la mort de sa mère biologique à l’avant bras; Il essaie tant bien que mal de ne plus s’attacher; Il a chez lui un grand carton qu'il n'ose pas déballer; Il parle très peu de sa mère et aucunement de son passé en général; Il n’a jamais voulu dépendre de qui ou de quoi ce soit; Alcoolique à temps partiel, il boit du scotch et de la vodka comme d’autres boivent de l’eau; Il aime conduire la nuit ; Il aime faire la fête mais aussi les bonnes et longues nuits de sommeil… lorsqu’il parvient à trouver le trouver; Insomniaque, il a un sommeil mouvementé. Il fait souvent des cauchemars; Il entend encore les cris de son père; Il se retrouve souvent à l’extérieur en pleine nuit; Il aime son statut de célibataire mais aime aussi avoir quelqu'un à qui rêver; Il a un humour absurde; Il aime les questions «existentiel » et rendre les gens « inconfortable »; Il n’aime pas le café… Sauf celui du matin et les cappuccinos et/ou les mokas en après midi (et glacé l’été); Petit, il rêvait d’être Peter Pan mais avec une maman; Il aime contredire les gens, simplement pour les énerver; Il n’étudie pas; Il vit au jour le jour; Il ne prend jamais de parapluie, ne porte jamais de vêtements protecteurs; Il a déjà travaillé comme barman en Angleterre, dans un hôtel, lorsqu’il avait 19-20 ans; Il avait prévue un voyage humanitaire en Afrique lorsqu’il aurait terminé le montage de son plus récent documentaire; Lorsqu’il dit « peut être », ça veut souvent dire « non » ; Personne ne connaît rien de son passé et il ne tient pas à ce que les choses changent!

AVATAR CMM
PSEUDO ET ÂGE God pour les chanceuses intimes. 20 ans.
MULTINICK ? Non
CODE DU RÈGLEMENT Ok (livia)
COMMENTAIRE ? Que de bon mots ? ...

Anderson Mackenzie vit le jour en mars 1985. Il était et restera le premier et seul enfant de William et Doris Mackenzie. Le premier étant un avocat au criminel notoire, et la seconde mère au foyer, le petit avait, selon les apparences, eut beaucoup de chance. « Il était né dans une petite famille harmonieuse ayant énormément de moyens! »

Cependant les apparences sont souvent trompeuses. Ils n’avaient aucun problème financier mais ils étaient bien loin de la petite famille modèle. Imbu de sa personne et consommateur de cocaïne, l’avocat véreux n’avait en réalité rien du père parfait. Vivant en grande partie pour son travail et sa maîtresse, il négligeait et n’utilisait son fils que comme punching bag. Quant à la mère, absente, névrosée et sombrant dans l’alcoolisme, elle fermait les yeux sur les agissements de son mari et sur les coups qui étaient porté à l’enfant lorsque l’avocat explosait suite à la perte d’un procès ou d’une simple mauvaise journée.

"Toute l'enfance se passe à oublier l'enfant qu'on était la veille… "

C’est donc un vendredi après-midi qu’on vint le chercher pour la première fois. Anderson, qui avait fêté son 6e anniversaires de naissance quelques jours auparavant, se trouvait dans la classe lorsque la directrice, une femme dans la cinquantaine, aux traits sévères, le fit appeler à son bureau. Lorsqu’il arriva, la directrice quitta presque immédiatement le bureau, laissant le jeune élève seul avec une travailleuse social. « Anderson, c'est bien ça ? » « Oui » Il était petit, mais ça ne l’empêchait pas de se dire que la question était complètement ridicule. On venait tout juste de le faire venir… « Je m’appelle Kathleen. (…) Qu’est-ce que tu as au visage? » « Rien, je suis juste tombé dans les escaliers. Il faisait noir et je suis tombé... », dit-il en haussant doucement les épaules, comme son paternel le lui avait apprit. « Je travail pour la protection de la jeunesse, sais-tu ce que c’est ? Sais-tu ce que l’on fait?» Il l’ignorait mais il était presque certain d’avoir déjà entendu son papa prononcé ces mots durant une conversation téléphonique avec l’un de ses clients… Le petit n’avait encore jamais rencontré Kathleen. Toutefois, elle lui sembla gentille… Jusqu’au moment où elle lui annonça qu’il devait la suivre et qu’il ne passerait ni la nuit, ni la fin de semaine chez lui avec sa famille. En fait, il n’y retournerait plus pour un certains temps. « C’est pour ton bien, Anderson. » Un voisin avait fait une plainte, suite aux hurlements qui avaient été entendus la veille. Ce même voisin avait partagé son inquiétude quant aux nombreuses ecchymoses aperçues, trop souvent, sur le petit. L’enfant se retrouva donc à l’arrière d’une voiture bleu, le nez contre la vitre arrière. « Ne t’inquiète pas, Andy. Tu permet que je t’appel Andy ? (…) Tu verras, tout ira mieux maintenant. Je te le promets! » Il ne comprenait pas pourquoi elle voulait le tenir éloigné de ses parents. À cette époque, il aimait ses parents malgré ce qu’ils pouvaient lui faire vivre. Il leur pardonnait tout et toujours parce que papa avait eu une rude journée et que maman était fatiguée, qu’elle n’allait pas bien…

C’est ainsi qu’Andy fut emmené dans un centre où il passa la nuit, et quelques jours. Le temps de trouver un parent ou un proche qui veuille bien le prendre avec lui la durée du procès. Ne trouvant cependant pas preneur, n’ayant pas une grande famille, il fut envoyé en centre d’accueil pour quelques mois, puis dans une première famille. Pendant ce temps, le père – et avocat véreux- fût accusé et reconnu coupable de plusieurs chefs d’accusation et la mère du suivre une cure de désintoxication pour ses dépendances.

« Nous n'étions jamais sortis de l'enfance, nous inventions la Vie, au lieu de la vivre…"

À 12 ans, Anderson avait déjà vécu dans plus de neuf familles différentes et la plupart des quartiers de Montréal et des alentours. Il avait changé plusieurs fois d’école et avait ainsi du se faire de nouveaux amis rapidement. Durant sa crise d’adolescence, il lui arriva de fréquenter des jeunes peu recommandables. Révoltés, délinquant. Ils traînaient tard le soir, buvaient, fumaient. Ils se lançaient également toute sorte de défis complètement idiots… Vole de CD, possession de marijuana, vandalisme, bagarre. Cette nouvelle famille d’accueil faisait pourtant leur possible. Le père de substitution étant très stricte et absent à la fois, Andy refusait d’agir selon ses exigences, d’obéir lorsqu’il se décidait, entre deux ou trois contrats, à jouer au père de remplacement avec lui… Il n’y avait que sa « mère » Sylvia, qu’il considérait à présent comme tel, qui parvenait à se faire entendre et à le contrôler. Malheureusement, cette dernière, après avoir livré un long combat, fut emportée durant le temps des fêtes, par un cancer ayant tout dévasté sur son passage. Il n’aspirait plus qu’à voler de ses propres ailes et quitter cette maison qui n’était pas tout à fait la sienne, où il n’était plus bon de vivre. Il avait 15 ans.

"L’âge du possible…"

Une année plus tard, le jeune homme du retourner habiter avec sa mère. Non pas qu’il le souhaitait, car avec le temps, il avait comprit que sa « famille » était loin d’en être une exemplaire. Au contraire. D’ailleurs, à ses yeux, il n’en avait pas. Sa mère ne s’était jamais réellement soucié de lui, et son père, s’était toujours, ou du moins, aussi loin qu’il se le rappelait, défoulé sur lui… De toute manière, il était bien mieux seul. Surtout que depuis qu’il était retourné habiter avec Doris, il ne faisait que ramasser ses bouteilles vides et éteindre ses cigarettes qu’elle oubliait trop souvent d’éteindre avant de s’endormir. Ses parents ne lui avait finalement toujours apporté que des ennuies. Il avait été déplacé d’une famille à l’autre toute son enfance et la plupart, outre Sylvia, ne s’était intéressé qu’au peu d’argent qu’il pouvait bien leur rapporté. L'adolescent qui fût trop souvent laissé à lui-même, coupa une fois émancipé, tous les ponts avec son père, aussi peu existant était-ils déjà, mais continua néanmoins de prendre soin de sa mère jusqu’au décès de cette dernière, décédée d’un cancer des poumons.