♠ SUJET EN COMMUN ▬ découverte du cadavre;

Marlon Ainsworth a écrit:: HOLLOW CREEK ISLAND - le 27 mai, au matin.
Paisiblement endormi, c’est pourtant bien un hurlement qui vous réveil en sursaut aujourd’hui. Inquiets et intrigués, petit à petit, vous sortez de vos chambres, vous vous adressez à vos voisins pour voir de quoi il en retourne, mais personne n’est capable de vous répondre. Alors poussé par votre curiosité, c’est en troupeau que petit à petit vous vous agglutinez devant cette scène. Monsieur et Madame Hernandez s’étaient levés tôt ce matin, alors que l’envie d’un petit déjeuner copieux c’était fait sentir, il s’était rendu dans le restaurant de l’hôtel. Surpris que celui-ci soit désert, comme le reste de l’établissement, ils ne s’attendaient pas à découvrir un cadavre …
« Qu’est-ce qui s’est passé ? » S’exclama avec autorité un homme charismatique qui venait de se détacher du groupe. Tous était sans voix, s’agrippant à leurs proches ou se recroquevillant sur eux-mêmes, certain même n’avait pas supporté la scène et avait dut quitté la pièce. Le spectacle qu’ils avaient sous les yeux étaient des plus horribles, et personne ne semblait pouvoir croire à la vraisemblance de la situation. « On, on en sait rien, on voulait prendre notre petit déjeuner et on l’a retrouvé .. Morte. » Mr Hernandez s’était expliqué avec difficulté tandis que sa femme venait d’éclater en sanglot une fois de plus. Alors que chacun commençait à porter un regard suspicieux les sur les autres, un bruit strident rompit le silence, avant qu’une voix ne se fasse entendre, et ce, sur toute l’île …

« Mes très chers amis, si vous saviez à quel point je peux être heureux de vous voir, depuis le temps que j’attendais ça. Vous voilà sur mon terrain de jeu .. Le but ? Survivre. Ne pleurez pas ça va être amusant. Oh j’oubliais, je vous vois tous mes amis, je ne saurais me passer de vous trop longtemps. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bonne chance. Que le meilleur gagne ! »

Ponctuant son discours d’un petit ricanement, la moitié demeurait encore perplexe alors que l’autre partie voulait déjà s’enfuir. Mais inutile de vous dire qu’il avait déjà tout prévu. Non seulement vous ne pouvez pas vous enfuir, mais en plus vous ne pouvez pas contacter l’extérieur. Vous êtes surveillé 24h sur 24, où que vous soyez sur l’île, c’est la sienne et il l’a aménagé à sa convenance pour satisfaire son esprit sadique et ses pulsions meurtrières. Le personnel de l’hôtel se croyait à l’abri, et très vite vos soupçons vont se diriger vers eux, mais la vérité étant que chacun d’entre vous est dans la même galère. Vous êtes tous des pions dans son gigantesque jeu, et cette femme étendue devant vous est là pour vous rappeler que vous ne serez plus en sécurité désormais …

QUELQUES RECOMMANDATIONS

Un cri. Effroyable. Voilà ce qu’était le son qui avait tiré de son sommeil la jeune McFaden. Le hurlement qui l’avait extirpée de son rêve lui avait donné la chaire de poule. A ses côtés, William s’était lui aussi réveillé. Il avait l’air assez agacé par le réveil brutal. Piquée par la curiosité, la demoiselle se leva, enfila une robe de chambre en soie, assortie à sa nuisette bleue nuit, et choisit d’aller voir ce qu’il se passait. Alors qu’elle sortait dans le couloir, elle entendait William lui demander de revenir se coucher. Mais elle ne se préoccupait que de ce cri qui l’avait presque terrorisée. Prudemment elle avança, et avec d’autres personnes qui sortaient des chambres, elle se dirigea jusqu’au restaurant. Une meute de personnes bloquait le passage. Coleen parvint avec difficulté à se frayer un chemin, mais lorsque ce fut fait, son sang se glaça. Là, devant elle, par terre, se trouvait le corps d’une femme sans vie. Elle porta une main à sa bouche, dégoutée par la vision d’horreur à laquelle elle devait faire face. Elle recula d’un pas. Tandis qu’une voix s’éleva : « Mes très chers amis, si vous saviez à quel point je peux être heureux de vous voir, depuis le temps que j’attendais ça. Vous voilà sur mon terrain de jeu .. Le but ? Survivre. Ne pleurez pas ça va être amusant. Oh j’oubliais, je vous vois tous mes amis, je ne saurais me passer de vous trop longtemps. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bonne chance. Que le meilleur gagne ! » Coleen crut d’abord à une blague, elle espérait apercevoir une caméra cachée, et voir la défunte se relever en riant, et en mangeant le ketchup qui dégoulinait d’elle. Mais ce ne fut pas le cas, elle attendit et rien de tout cela ne se produisit. Alors que Coleen regardait tout le monde, elle sentit une main se glisser dans la sienne, elle tourna lentement la tête pour apercevoir William qui la regardait d’un air inquiet et à la fois rassurant. Pour la première fois depuis qu’elle était sur l’île, elle était heureuse qu’il soit là. Elle lui serra la main, et plongea son visage au creux de son cou. Elle avait pour habitude de faire ça, de sentir son parfum, dans les moments difficiles. Cela la rassurait. Et même si entre eux deux, tout n’allait plus aussi bien qu’à leurs débuts, le savoir à ses côtés maintenant, lui enlevait un poids certain. Les mots lui revenaient sans cesse en tête. « Que le meilleur gagne. » Dans un murmure inquiet elle demanda à William : « Tu crois que c’est vrai ? Tu crois qu’il est là ? Au milieu de nous ? » Et accompagnant le geste à la parole, elle observa les alentours, sans lâcher évidemment la main de William. Son regard se posa ainsi sur des femmes qui avaient l’air encore plus terrorisées qu’elle, ou sur des hommes, qui tentaient de se montrer fort, alors qu’au fond d’eux, ils étaient totalement pétrifiés. Et puis il y avait ses personnes, plus rares, qui paraissaient totalement calme, parfois l’une d’elles esquissait un petit sourire. Ces gens là, c’étaient eux qui effrayaient la jeune Coleen. Pour le coup elle se maudissait d’avoir voulu fuir son fiancé, quelle connerie.

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DECOUVERTE DU CORPS

Après avoir dégusté un suculent dîner et avoir passé une nuit des plus évoutante excitante de ma vie, je m'étais réveillé au matin en premier. « When I met you, I didn't know what to do ». Gabriel dormait encore et ne voulant pas l'éveiller, je me suis levé pour me rendre dans ma chambre et changé de vêtement. J'avais une envie de courir en cette deuxième journée qui commençait sur l'île. Il était tôt. Mais je n'avais pas l'habitude de rester au lit et surtout de dormir longtemps. Quelques heures me suffisaient pour retrouver une forme excellente. L'Afghanistan y était sans doute pour beaucoup. C'est pourquoi alors que je venais de renfiler mon jean et ma chemise de la veille je pris la clef des deux chambres, en laissant une de la mienne au passage à mon amant puisque deux clefs nous avaient été donné à notre arrivée. Je partis donc de la chambre 211 pour me rendre à la 212 et me vetir d'un short, d'un débardeur et d'une paire de basket pour courir comme j'aimais le faire pour me vider l'esprit ou simplement me dépenser. Notre nuit passée m'avait certes épuisé mais j'étais déjà d'attaque pour reprendre du service et me dégourdir les jambes sur une île dont je ne connaissais encore rien excepté le bar et les chambres du 2ème étage.

Alors que je descendais les escaliers pour m'échauffer, un cri digne des plus grands films d'horreur me traversa le timpan. Je me suis arrêté net, analysant la situation pour me rendre ensuite vers ce lieu d'où cette voix avait émis ce son qui aurait pu me donner la chair de poule si je n'avais pas vécu la guerre. J'ai alors courru pour me rendre au restaurant où plusieurs autres personnes se rendaient déjà. Je restais en arrière pour découvrir entre deux épaules la scène sanglante que cette dame avait eut le chance de voir au première loge. Le plus rapidement possible je suis allé chercher Gabriel. Le secouant efficacement pour qu'il se réveille. Ce qui fut assez rapide.

- Allez debout ! Dépêche-toi ! Un corps vient d'être retrouvé au restaurant ! Habilles-toi et suis-moi !

C'est ainsi que quelques minutes plus tard, je me retrouvais aux côté de Gabriel dans le restaurant avec ce corps sans vie devant nous. Alors que certains, surpris, portaient leur main en direction de leur bouche, que d'autres n'osaient pas regarder tellement la scène les dégoutait, je restais indifférent. Bien évidement, je ne faisais parti d'aucun de ceux-là. Des morts, j'en avais vu des tas. Rien ne me surprenait, rien ne me choquait avec ce que j'avais devant les yeux. Pour moi, ce n'était qu'un être humain de plus qui venait de mourir. Je ne le comptais plus, ça commençait à devenir lassant de comptabiliser les morts et surtout c'était d'une humeur morbide dont je me passais volontier depuis quelques mois. Une voix s'éleva.

« Mes très chers amis, si vous saviez à quel point je peux être heureux de vous voir, depuis le temps que j’attendais ça. Vous voilà sur mon terrain de jeu .. Le but ? Survivre. Ne pleurez pas ça va être amusant. Oh j’oubliais, je vous vois tous mes amis, je ne saurais me passer de vous trop longtemps. Il ne me reste plus qu’à vous souhaiter bonne chance. Que le meilleur gagne ! »

Mon regard se posa sur Gabriel. Je ne comprenais pas encore ce qu'il se passait. Mais je ne laissais paraître. Mieux valait être prudent et sur ses gardes en sachant qu'IL nous voyait tous. Mes yeux bleus se portèrent alors sur toutes les personnes qui nous entouraient. Certaines têtes m'étaient connu même très connu pour quelques unes. Cependant, je ne m'attardais pas sur mon meilleur ami Marlon et Charlie, sa compagne. Je m'attardais plutôt sur tous les autres que je ne connaissais pas car ils étaient à mon avis les plus dangeureux. Mais voyant la réaction de tous, j'ai constaté que l'on était tous dans la même galère et dans la même état d'incompréhension avec un million de questions qui nous frôlaient l'esprit. Qui est-il ? Que nous veut-il ? De quel jeu parle-t-il ? Sommes-nous réellement en danger ? Je me posais également ces mêmes questions. Mais devais-je m'inquiètais ? Etait-ce l'acte d'un fou qui n'avait que ça à faire ? C'était la néant total dans ma tête. Je cherchais et pourtant rien ne trouvait de réponse.

- Tu crois que c’est vrai ? Tu crois qu’il est là ? Au milieu de nous ? Demanda Coleen McFaden, la femme avec qui je m'étais déjà pris la tête dès notre premier jour sur Hollow Creek Island. Je souriais et un sourire au coin des lèvres se dessina sur mon visage lorsque je l'ai tourné vers elle.

» ♠ DEMANDE DE SUJET
» (Chambre 305) ♠ Un réveil dès plus original. (sujet pv)