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| Sujet: « Tout se résume à une chose : gagner ou mourir » ENDED Mer 9 Juin - 17:01 | |
| © heart uncharted
CLAY HOWARD
the first time I saw your face
NOM ET PRÉNOM(S) Clay, qu'il tient de son grand-père paternel. Howard, un nom respecté de tous, car militaire de père en fils. Il fallait bien une exception, Clay est celle-ci. DATE DE NAISSANCE ET ÂGE 25ans, né le 20 septembre, dans la banlieue aisée de Washington. OCCUPATION(S) Guide. Il connait l'île comme sa poche. Avant ça, il étudiait la psychologie, et spécialement le béhaviorisme. STATUT célibataire, à vrai dire la vie de couple, il ne connait pas. La seule envers qui, il reste fidèle est sa sœur. GROUPE Criminal Minds TRAITS DE CARACTÈRE un certain attrait pour le feu . solitaire et intelligent . franc mais susceptible . épris de liberté . à la fois fier et égoïste . on lui reproche son humour cynique et froid . parfois impulsif . souvent têtu . il déteste se sentir pris au piège . il se sent mal à l'aise dans l'eau . particulièrement arrogant . extrêmement manipulateur, et opportuniste . il ne porte ni montre, ni bijou . lost then found
POUR QUELLE(S) RAISON(S) AVEZ-VOUS ACCEPTÉ L'OFFRE D'EMPLOI ? J'ai pas accepté par choix. J'aurais misé gros si j'avais refusé, et ma sœur aussi. On s'est retrouvé embarqué dans cette histoire, à la fois fasciné par le jeu et horrifié par le mystère qui l'entourait. On a un secret à défendre, voilà pourquoi nous sommes ici. Nous allons participer à un spectacle morbide et nous feront sans doute partis des victimes, aussi, et pourtant je ne peux pas m'empêcher de trouver un truc existant à tout ça.
QUEL EST VOTRE PIRE CAUCHEMAR ? Je suis arrivé à me détacher de pas mal de chose. Ma famille, dans un premier temps, pour beaucoup leur peur se résume à eux. La peur de les perdre, de ne plus les voir, de ne pas avoir dit tout ce qu'on voulait.. Pas moi. Soyons clair, je n'éprouve rien d'autre que du mépris pour leur idéal de vie et leur routine à rendre fou un prêtre. Ma faiblesse ne réside donc certainement pas en eux. En réalité, un souvenir d'enfance me fait particulièrement frissonner. Nous étions en vacance dans notre maison secondaire, celle-ci se trouve juste en face d'un lac. Âgé de 9ans, j'avais l'interdiction de m'en approcher, mais quand j'ai vu ma sœur de deux ans ma cadette jouer sur le ponton, je n'ai pas pu m'empêcher de la rejoindre. Ce qu'il s'est passé ? Vous ne me croiriez pas, comme mes parents ne m'ont pas cru quand je leur ai dit que c'était elle, qui m'avait poussé. J'ai bien failli me noyer ce jour là, et depuis j'évite l'eau.
PARTICULARITÉS J'aime défendre l'indéfendable, pousser les gens dans leur retranchement, et les faire chier plus que tout. J'ai un humour particulièrement noir, assez sarcastique. On me prend pour un sans cœur, ou pour un fouteur de merde. Les deux sont vrais. Disons que j'estime que l'on peut rire de tout, peu importe qui est à nos côtés.
a moment like this
I - Shoot the Rules En contradiction constante avec mon éducation, j'ai essayé de refréner ces envies de tout foutre en l'air. Sauf que cette fois, j'avais pas réussi. Clope coincée entre mes lèvres, adossé à un arbre, j'observe le brasier qui sévit devant moi. Le gymnase prend feu, et les élèves s'agglutinent à la fois horrifiés et fascinés, devant le spectacle. Si on me le demandait, je chercherais même pas à le nier. Loin d'être un pyromane, j'en ai eu juste ma claque de cette institution castratrice. Je voulais fuir, mais les chaines me tenaient trop solidement, celles de mon père, militaire en fonction en Irak, celles de ma mère, républicaine convaincue que Dieu est notre salut et celles de ma sœur, à qui mon image de sale gosse profite le plus, elle parait tellement pure à mes côté, que n'importe quel garçon qui l'aurait baisé dans les vestiaires, et dieu sait combien il y en a eu, ne saurait salir cette image parfaite qu'elle s'est façonnée. Ces cinq litres d'essence qui brulent en arrière plan, ne sont que le reflet, de toute l'impuissance que j'avais à partir. Maintenant, je suis libre. Plus rien ne me retient, les chaines ont éclaté sous la pression de la chaleur. Je suis libre. Félicitation. Je t'en aurais jamais cru capable. Le regard rivé sur les flammes, je ne porte aucune attention à ma cadette qui, bras croisés, observe, elle aussi, le carnage, demi-sourire sadique accroché aux lèvres. Comme à son habitude, elle s'est faufilée, telle une vipère à travers le feuillage, afin de venir murmurer ses conneries dans le creux de mon oreille. Je peux sentir son souffle frôler ma jugulaire, ses quelques mèches cheveux caresser ma joue. Tu as fait ca pour moi, avoue-le. Tu sais à quel point toute cette agitation peut me plaire. Son égocentrisme la perdra, mais je ne réplique rien, la laissant fantasmer sur les raisons de mon acte.
Espèce de p'tit con. La première baffe part. Crane rasé, carrure impressionnante, regard froid. Mon père vient tout juste d'apprendre pour la petit mésaventure au lycée. Encore parait de son costume de militaire gradé, il me regarde de haut, comme il l'a toujours fait. Ma mère, jupe longue, et collier de perle, observe d'un air désespéré la scène. Un sourire apparait sur mon visage, que le revers de main de mon père, vient effacer. Relevant les yeux vers les siens, mon sourire persiste. J'ai pas à m'en faire, vous prierez pour moi. Blasphémer dans ma propre maison, sous les yeux de mes parents, à toujours été une jouissance pour moi. Ma sœur apparait dans l'encadrement de la porte, et stoppe ainsi la main de mon père, qui s'apprête à faucher une fois de plus ma belle gueule. Jupe plissée bleu marine, et petit pull à effigie de l'école dont je viens de me faire virer. Dans ses yeux, je devine parfaitement la satisfaction qu'elle a, à me voir mater. Tu as de la chance que ta sœur soit là. Le doigt pointé en ma direction, je le fixe un instant avant de relever les sourcils et de me diriger vers la cuisine, comme si de rien était. Au moment où je m'apprête à attraper une pomme, la main blanchâtre de ma sœur vient se poser dessus. Durant quelques minutes, on se fixe, le même sourire accroché à nos lèvres. Déçue ? D'un murmure, je m'approche d'elle. Dans le salon, on peut entendre ma mère, les sanglots dans la gorge, demander au bon dieu ce qu'elle a fait pour mériter ça. Ma cadette se rapproche à son tour, juste assez pour que nos corps se frôlent. Légèrement, oui. Ma main droite se pose sur sa hanche, mon sourire s'accentue, la malice dans ses yeux, les ferait presque pétiller. On peut toujours arranger ça.
Elle a été adoptée. J'avais 3ans, et elle approchait tout juste de sa première année. Elle était la bonne action de mes parents. A cause d'un accouchement difficile, ma mère s'était retrouvée stérile, elle qui avait toujours rêvé d'être à la tête d'une famille nombreuse. On ne s'était jamais considéré comme frère et sœur. Nous n'avions rien en commun, à part ce doux sadisme, cette façon d'agir qui nous met en marge et ce désir qui nous consumait.
Ca devient pathétique, Clay. Elle recule, assez pour que je lâche prise. Etonné, je l'observe, ne comprenant pas où elle veut en venir. Toi et moi, on se complait dans ce petit jeu ridicule. Je veux quelque chose d'autre, quelque chose qui nous fait prendre de réels risques. Bien que plus discrète, elle avait toujours été la plus tarée de nous deux. Je vennais de foutre le feu à l'école, elle couchait avec son professeur de maths depuis 2ans, ensemble nous montions des plans diaboliques afin de trainer dans la boue tout ceux qui nous tenaient tête, mais tout ceci ne lui suffisait plus. Je t'écoute. A la fois curieux et intéressé, je demande des détails. Un sourire en coin, elle me prend la main, et m'entraine dans sa chambre. Elle a mis moins d'une heure à me convaincre et à élaborer un plan.
II - The Last Road To Hell Il n'a pas eu à insister bien longtemps. Le secret, que je partageais avec ma sœur, était bien trop important pour qu'on prenne le risque qu'il soit dévoilé. Son petit jeu sadique m'intriguait, c'était impressionnant d'être à la place de la victime, moi qui m'étais toujours considéré comme bourreau.
Esther me regarde, aucun trait, aucune expression, ne pourrait laisser penser qu'elle ressent une quelconque émotion à ce moment précis. Dans le fond, je suis persuadé que tout ceci l'amuse, encore plus que moi. Être au cœur d'un jeu pervers, tenu par les mains de fer d'un sadique. Pire encore, en être complice. C'est malsain. Un coup d'œil sur les billets d'avions, le départ est prévu pour le lendemain. Tu flippes ? De ses jambes, elle encercle ma taille, mes mains se glissent automatiquement sous son léger débardeur qu'elle stoppe, net. Elle me fixe, attendant une réponse. J'en sais rien, j'imagine que oui. Qui nous dit qu'on fera parti du vol retour ? Agacée, elle se laisse tomber en arrière, poussant un soupir. T'es fatiguant avec tes questions. C'est bien plus énorme que ça ! Tu imagines ce qu'on est sur le point de vivre ? Tout en se redressant, sa voix se fait plus douce, ses yeux se promènent sur moi, et ce sourire qui en dit long apparait sur ses délicieuses lèvres. D'une main de maitre, elle déboutonne ma chemise et glisse sa paume contre mon torse. Tout ira bien, je te le promets. Ses lèvres ne sont qu'à quelques centimètres de mon lobe, un frisson parcourt ma nuque.
Un léger rayon, vient flirter avec ma peau. Je me réveille doucement, me rappelant qu'on est à New-York, dans un hôtel trois étoiles, et qu'Esther m'a parlé d'un petit déjeuné français à tomber. Je passe commande et prends une douche en attendant la livraison. Ma sœur dort toujours lorsque le gars d'étage vient frapper à la porte. Le remerciant avec un billet, je la referme soigneusement et apporte les plateaux sur le lit. Sa peau laiteuse parait être attaquée par le soleil, elle parait si fragile, si douce, calme. Le contraste est saisissant lorsqu'on connait sa véritable personnalité. Mes doigts s'approchent doucement de sa colonne vertébrale, je suis à quelques millimètres de sa peau, lorsque je la sens frémir, et retire immédiatement ma main. Cesse de me reluquer, et dis moi ce qui sent comme ça. Un sourire, et je lui décris les fabuleux croissants, accompagnés de café et de lait qui n'attendent que nous. Elle se redresse, et de ses yeux malicieux, observe les gourmandises que je lui tends. Le repas se passe sans un mot, quelques coups d'œil, vers le réveil. Et puis après s'être habillés, nous décidons d'aller faire un peu de shopping, histoire d'être certain que nous aurons tout sur l'île.
Comme une enfant, elle s'accroche à mon bras, et pointe du doigt chaque modèle des vitrines de grands créateurs. Esther a toujours eu du gout en matière de vêtement. Elle me prend deux trois chemises, un pantalon, et voilà qu'on se retrouve dans un taxi, direction l'aéroport.
III - The Game Began
Sans vie, le visage froid, le cadavre est étendu de tout son long, au milieu du restaurant. Les regards suspicieux commencent à naître, moi je reste hypnotisé devant le corps sans vie de la femme. Je sens la main de ma sœur, se faufiler afin d'attraper la mienne. Je ne sais pas ce que ça signifie, elle n'est pas du genre à me rassurer. Et ca ne fait que commencer. Au même instant La Voix résonne dans la pièce. Mon cœur ne fait qu'un bond, me rendant compte que nous n'avons plus le contrôle de rien, le jeu commence bel et bien, et cette fois il est trop tard pour faire demi-tour. Viens. Elle m'amène au bar, d'où elle sort une bouteille de whisky et me sert un verre. Je le repousse. Je viens de me lever Esther !
Son visage se ferme, elle déteste qu'on lui parle de cette manière, et pourtant à ce moment précis, je m'en contre-fou. Plus rien n'a d'importance. Nous sommes tous mort.
En deux enjambées, ma sœur me rejoins et relève brusquement ma tête, afin que je la regarde en face. Tu savais Clay, ne commence pas à tout foutre en l'air tu m'entends ! Ca n'avait été qu'un simple murmure, mais qui me glaça le sang. Sans un mot de plus, elle part, me laissant seul face à ce bourbon, que je m'enfile d'une traite. L'esprit un peu plus clair, je me redresse. Que le jeu commence.
outta my head
AVATAR Luke Grimes (possibilité de résa ?) PSEUDO ET ÂGE Sans identité fixe MULTINICK ? Non CODE DU RÈGLEMENT OK (livia) COMMENTAIRE ? ne vous fiez pas aux apparences
Dernière édition par Clay Howard le Ven 11 Juin - 11:29, édité 92 fois |
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