Esther ; Never trust a pretty girl with an ugly secret

© Mistaken
Esther Howard

NOM ET PRÉNOM(S) ♠ Esther Howard
DATE DE NAISSANCE ET ÂGE ♠ 23 ans
OCCUPATION(S) ♠ Étude de psychologie – sur l'île, accueil et bien-être.
STATUT ♠ Célibataire
GROUPE ♠ Criminal mind
TRAITS DE CARACTÈRE ♠ sadique .franche . polie . hypocrite . très intelligente . calculatrice . manipulatrice . machiavélique . égoïste . forte . fière . bien élevée

POUR QUELLE(S) RAISON(S) AVEZ-VOUS ACCEPTÉ L'INVITATION OU L'OFFRE D'EMPLOI ? ♠ Je suis là par ennui. J'avais besoin de quelque chose de plus, quelque chose de dangereux. Nos petits jeux à Clay et moi ne me suffisaient plus, il fallait un véritable défi. Je suis impatiente, excitée par tout cela. La peur ne fait définitivement pas parti des choses que je ressens, et je compte bien motiver Clay pour qu'on profite de l'affolement générale pour s'amuser. Cet endroit n'est-il pas un délicieux terrain de jeu ?!
QUEL EST VOTRE PIRE CAUCHEMAR ? ♠ Les gens normaux -et donc ennuyeux- répondraient perdre leur famille, leurs amis, ou plus simplement les gens qu'ils aiment. Personnellement, je me moque comme d'une guigne le monde entier disparaisse. Les autres ne m'intéressent absolument pas. Ce qui m'effraie -bien que je ne l'avouerais jamais à haute voix- ce serait que Clay change, qu'il ne joue plus à nos petits jeux. Je considère qu'il m'appartient et quoi qu'il arrive je ne le laisserais jamais s'éloigner de moi. Je ne laisserais rien me l'arracher !
PARTICULARITÉS ♠
Elle aime détruire la vie des gens, les pousser au bord de la folie - Elle a eu relation de deux ans avec un de ses professeurs - Elle n'est fidèle qu'à elle-même - Clay est son obsession - Elle ne boit jamais de café - Elle connait toutes les bonnes manières - Elle aime danser - Elle vénère la série Dr House - Elle chante du Abba sous la douche - Son personnage préféré de comic est Poison Ivy - Elle ne loupe jamais une émission sur la magie ou les phénomènes paranormaux - Elle trouve la télé réalité ridicule - Elle ne résiste jamais à une sucrerie.

A pas feutrés, elle était entrée dans cette chambre. Sans un mot, sans un bruit, c'était à peine si l'on entendait les planches du parquet craquer, ou encore la respiration posée de la jeune fille. Dans l'obscurité de la nuit, elle s'était avancée comme si ses pieds se posaient sur d'épais nuages de coton, la faisant presque danser. Elle était gracieuse. Elle était belle, ainsi éclairée par la lune, qui ce soir se révélait être le projecteur de la scène sur laquelle Esther s'avançait. Elle s'était faite discrète et silencieuse, et approchant ce lit, elle s'était penchée au-dessus de lui. Son regard clair l'avait détaillé. Celui-la même qui se voulait presque aussi dérangé et imprévisible qu'elle. Il était allongé, endormi, et elle le trouvait beau. Perdue dans sa contemplation, Esther ne parvenait pas à mettre des mots sur ce visage ; sur ces traits qu'elle aimait autant qu'ils l'exaspéraient. Il soupira dans son sommeil, se retourna vers elle, et pourtant la blondinette ne bougea pas. Elle resta appuyée contre le bord de ce lit bien trop grand pour une seule personne, à le regarder dormir en s'interrogeant silencieusement. Nul ne pouvait savoir ce qui traversait l'esprit d'Esther, puisqu'elle ne laissait jamais rien paraître de ses réelles pensées. Changeante, lunatique, frôlant même la bi-polarité et la schizophrénie, elle était de celles que l'on cherche désespérément à comprendre et qui néanmoins parviennent à conserver ce mystère autour d'elles, de celles qui jouent si bien la comédie qu'elles se perdaient parfois dans leurs mensonges. Doucement, du bout des doigts, elle vint dégager son front de quelques mèches de cheveux, puisqu'il était désormais tourné vers elle. Son geste se voulait délicat et léger, pourtant Clay ouvrit lentement les yeux, la dévisageant quelques secondes sans qu'aucune trace de surprise ne soit visible.
«Qu'est-ce que tu fais là ? » Elle eut un vif mouvement de recule, détournant son regard. « Rien. » se contenta-t-elle de laisser échapper, d'une voix froide. Il se redressa, s'asseyant sur le bord du lit. Clay n'avait plus qu'à tendre le bras pour ramener la jeune fille en face de lui. Cependant, il n'en fit rien. « Je te manquais, c'est ça hein ? » Un brin d'humour, pour tenter de la dérider et de finalement la faire parler. L'effet inverse lui tomba malheureusement sur le coin de la tête. Esther le fixa. « Sûrement pas. J'envisageais de t'étouffer dans ton sommeil. Tu ne m'en a pas laissé le temps ! » Son masque d'indifférence demeurait sur son visage aux airs de poupée de porcelaine et au teint de lait. Il finit par l'attraper par le bras, fermement, et l'attira vers lui. Dans un geste ampli de désespoir, elle se jeta sur ses lèvres, comme si leur douceur lui était essentielle et qu'une de ces caresses lui offrait la bouffée d'oxygène nécessaire à sa survie. Elle se figea un instant en entendant un bruit, et alors qu'elle aurait du retourner dans sa chambre, elle se colla encore plus à lui si possible. Elle eut un sourire en songeant à l'horreur que leurs parents chéris ressentiraient s'ils venaient à les surprendre. Que croiraient-ils ? Qu'elle avait perdu l'esprit ? Qu'il l'avait forcée ? Elle tendait l'oreille, alors qu'elle laissait ses mains redécouvrir le corps de son frère, l'embrassant une dernière fois alors qu'elle entendait les pas remontaient l'escalier. Sans la moindre explication elle prit la fuite, passant le seuil de la porte de cette chambre en courant, pour s'évanouir dans la nuit noire, un sourire amusé sur son minois angélique.

Elle leva les yeux vers le miroir, fixant son reflet puis celui de son frère. Il avait son habituel attitude nonchalante, dans un style délicieusement débraillé, alors qu'elle, elle était le stéréotype de la petite fille modèle. Elle portait une robe digne d'une poupée de collection, impression renforcée par sa silhouette fragile, son visage aux traits délicats, ses doux cheveux blonds et ses grand yeux bleus. Elle adorait voir le contraste saisissant qu'il y avait entre eux, du moins physiquement, parce que sinon il possédait le même esprit retors. A ce détail prêt qu'elle préférait largement manipuler dans l'ombre tout en conservant son irréprochable réputation de petite oie blanche. Qui aurait pu croire que derrière son air de douce poupée se cachait une véritable manipulatrice ? Cela l'amusait d'être le marionnettiste tirant les ficelles en coulisse. Elle aimait qu'on l'encense, qu'on prenne sa défense, qu'on cherche àprotéger sa vertu, alors qu'elle était le bourreau. Combien de fois avait-on pris sa défense, insensible aux suppliques de ses victimes ? Combien de fois avait-elle été celle qu'on réconfortait alors que c'était elle qui avait traîné l'autre plus bas que terre ? Elle adorait derrière les étreintes pleine de compassion, cachait son sourire perfide. Elle n'avait pas de limite quand il s'agissait de faire souffrir les autres.

« Mais laisse-moi bon sang ! » Une voix, d'ordinaire si douce, venait de s'élever. Dans le bar, la clientèle avait à peine bougé, accordant que très peu d'importance à la nouvelle scène qui s'offrait à eux. Esther fixait avec agacement le jeune homme qui tenait son bras, lui jetant un regard noir pour le dissuader de continuer sur cette voie.
Elle se tourna vers lui, dégageant son bras de sa prise, lui jetant un regard empli de mépris au passage. « Tu ne vois pas que tu déranges ?! » Le jeune homme la regarda sans comprendre, cherchant certainement à retrouver le douceur et la candeur qui l'avaient séduit. Puis, il laissa un regard glisser sur l'homme à ses côtés dont le bras entouré les épaules d'Esther. Ne voulant pas sauter tout de suite en conclusions hâtives, il lui demanda incertain. « J'aimerais juste te parler. » Elle soupira, mais finit par se décider à le suivre, l'entrainant le plus loin possible, sachant parfaitement qu'il risquait de lui faire une scène. Elle aurait pourtant pu s'épargner cela, mais il valait mieux mettre les choses au clair tout de suite pour qu'il cesse d'espérer. Parce que tant qu'il espérerait, il ne la laisserait pas tranquille. Or, elle n'avait plus rien à faire avec lui, maintenant qu'elle avait eu tout ce qu'elle voulait. Quel intérêt pouvait-il encore avoir, alors qu'il avait plié à tous ses caprices ? Elle s'était amusée à le faire rompre avec sa petite-amie, l'éloigner de sa famille, trahir ses amis, et à aucun moment il ne s'était posé de question. Un battement de cils et il avait agi comme un adorable animal de compagnie soucieux de lui plaire. Mais, maintenant qu'il s'était plié en quatre pour elle, il était tant de mettre fin au jeu. Elle le fixa de son regard perçant, détaillant ce qu'il restait du garçon si orgueilleux et macho qu'elle avait séduit. Il n'en restait qu'un garçon bien pathétique à ses yeux, un garçon qui avait tout laissé tomber pour elle et à qui il ne resterait rien une fois qu'elle l'aurait brisé. Elle se moquait éperdument de ses yeux suppliants qui lui demandaient de nier ce qu'il savait déjà.
Elle repoussa d'un geste violent la main qu'il venait de poser sur son épaule, jubilant de voir le désespoir faire place sur son visage.
«Pourquoi tu me fais ça ? Je t'aime Esther ! » Elle leva les yeux au ciel, ne pensant pas qu'il aurait pris le risque de se ridiculiser encore plus qu'il ne l'avait déjà fait. Il sembla attendre une réponse et elle se contenta de hausser les épaules avec indifférence. En quoi cela était censé la retenir ? Elle se moquait de ces pathétiques tentatives, le regardant de haut alors qu'il semblait s'affaisser sur lui-même.
Elle lui avait alors froidement expliqué qu'il n'avait jamais eu la moindre importance à ses yeux. Il n'avait été qu'une distraction, qu'un amusement en vue de tromper l'ennui. Un jouet parmi tant d'autre, un jouet qu'elle avait brisé comme les autres. Personne n'était jamais aussi amusant que Clay. Lui, il savait qui elle était vraiment, et il était presque aussi doué qu'elle pour faire de la vie des autres un enfer ; il lui manquait juste sa subtilité et sa créativité à toute épreuve. « Je ne t'aime pas, je ne t'ai jamais aimé et je ne t'aimerais jamais ! » Elle avait asséné ses paroles avec une joie non feinte. Qui croyait-il être pour oser prétendre l'aimer. Il ne savait rien d'elle, il n'avait vu que la petite fille modèle qu'elle était aux yeux de tous. Il s'était épris d'une illusion. L'amour. Sentiment qui lui échappait totalement. Elle ne ressentait rien pour ses parents, si ce n'est un vague mépris teinté d'amusement, et ses amis étaient tous des pions chargés de la distraire. Encore et toujours il n'y avait que Clay qui apportait un peu de sentiment en elle. Possessivité, jalousie, passion... Elle l'aimait à sa façon. Il était son compagnon de jeu, celui qui connaissait son vrai visage, celui avec qui elle s'amusait à défier la morale. Bien qu'elle considère le monde entier sans intérêt, elle ne pourrait concevoir qu'il lui soit arracher ou qu'il cesse leur jeu.

AVATAR Skye Stracke
PSEUDO ET ÂGE Morgana, 21 ans
MULTINICK ? Nop
CODE DU RÈGLEMENT OK (livia)
COMMENTAIRE ? Magnifique forum *-*