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| I'LL NEVER TRUST YOU | adalea | |
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Zaïa Saltzman
posts : 85 crédit : © AVATAR ♠ baby gone (♥) ; ICONS ♠ livejournal multinick : CW mood : sur les nerfs âge du personnage : 26 YO statut : SINGLE occupation(s) : chômeuse ● barmaïd au Hollow Creek Hotel.
♦♦ WATCHA SAY CITATION : BETWEEN US : topics: OFF
| Sujet: I'LL NEVER TRUST YOU | adalea Dim 20 Juin - 19:31 | |
| « I'll never trust you. »ADALEA CHAVEZ & ZAÏA SALTZMAN « où est-ce que tu vas encore ? » Beugla son « colocataire ». Rien de pire que le son de sa voix pour lui rappeler non seulement que ces vacances n’avaient rien de véritables vacances, mais qu’en plus elle devait les partager avec lui. Ô elle ne le détestait pas, en réalité elle aurait sans doute préféré pouvoir le regarder et ressentir une haine indéfinissable à son égard. L’ennuie étant qu’il lui rappelait quelqu’un, quelqu’un qu’elle avait à la fois haïs mais surtout aimé pendant des années. C’était d’autant plus difficile d’affronter son regard tout les jours et de demeurer impassible, faire comme si de rien n’était, de marbre. Pourtant elle avait réussis de nombreuses fois à paraître indifférentes à tout et n’importe quoi, elle était douée pour ça, c’était l’un de ses nombreux talents qu’elle avait acquis grâce à son paternel. Mais avec lui c’était trop difficile. Voilà pourquoi elle voulait absolument le fuir sans arrêt, avoir à mentir n’était pas un boulot si dure à tenir pour elle, elle en avait l’habitude. En revanche, devoir cacher ce qu’elle pouvait ressentir était une corvée qu’elle supportait depuis longtemps. Elle espérait qu’ici elle pourrait y échapper, ils n’avaient plus à faire équipe, mais les choses semblaient s’annoncer bien différemment. « Je sors, on est pas sensé vivre comme des reclus ça éveillerait les soupçons. » Lui dit-elle avec lassitude désespérant de devoir lui adresser la parole pire encore de devoir lui donner des explications chaque fois qu’elle faisait quelque chose. S’extirpant de son lit rapidement Samael vint se placer devant la porte de leur bungalow, l’empêchant ainsi de sortir. « Regarde toi, t’es aussi expressive qu’une huitre, tu vas directement passer pour la détraquée du coin. Je te recommande de rester avec moi. » Lui offrant l’un de ses sourires charmeurs, Zaïa ne put s’empêcher de laisser échapper un rire moqueur et totalement ironique. Elle n’avait aucune envie de rire à ce moment précis, elle sentait plutôt une vague de désespoir l’envahir face au ridicule de la situation. « Je préfère encore qu’on me crève les yeux, qu’on m’arrache un bras, qu’on m’entaille un peu partout et qu’on verse du citron sur chacune de mes plaies avant de m’immoler, plutôt que de rester avec toi .. » Dit-elle en plantant son regard dans le sien, bien qu’elle soit petite de taille, le charisme qu’elle dégageait en impressionnait plus d’un. Samael, n’était pas spécialement impressionné, mais plutôt sensible à ses attaques qu’il adorait dans le fond. Se décalant pour laisser le passage libre après avoir très bien imiter le rugissement d’un tigre pour se foutre d’elle évidemment. Saisissant l’occasion elle sortit rapidement se réjouissant de passer peut être toute une journée sans lui. Elle devait parcourir la jungle avant d’arriver à l’hôtel, elle savait ce qu’elle y trouverait, non seulement elle avait entendu le message, mais en plus elle savait ce qui se passerait. Médium ? Ne soyez pas idiots! Mais quand bien même elle le savait, il lui fallait un minimum de temps pour se préparer à ce qu’elle allait voir. La panique générale que cette découverte avait probablement causée, ne la dérangeait pas. C’était plutôt de voir des personnes hystériques, apeurés, totalement sous le choc. Mais elle savait aussi que ce serait bien plus prudent pour sa propre sécurité et pour la sureté de son « identité » si elle paraissait inquiète, comme les autres.
De longues minutes qui lui permirent de se vider l’esprit, exit les pensées faussement meurtrières à l’égard de son colocataire et autres hystériques qui croisaient sa route. Parce que oui, en plus de tout ça, Zaïa était une femme blasée, ne supportant que très peu la compagnie des autres, ou tout du moins les trop grandes démonstrations d’émotions, elle considérait que rester dans la retenue était préférable plutôt que de montrer à qui voulait bien le voir, chacun de ses ressentiments. Elle détestait les gens trop expressif, capable de pleurer à chaudes larmes devant tout le monde, de piquer des scènes en publiques. Ce n’était pas de la pudeur, seulement elle estimait que la vie privée d’autrui aussi bien que la sienne, se devait de rester privée, et elle n’avait d’ailleurs aucune envie de connaître les détails de la vie des autres. Elle avait bien assez à faire avec la sienne. La jeune femme ne comprenait pas que l’on puisse étaler ainsi sa vie et ses sentiments au premier venu, sans doute une retenue qu’elle avait apprit de son père qui ne lâchait pas le moindre mot sur ce qu’il vivait, ressentait, il demeurait un mystère. D’un calme olympien, donnant pourtant l’impression d’être pensive, elle s’engouffrait dans le hall de l’hôtel, tentant de ne pas avoir l’air trop ennuyé par les réactions de chacun. Préférant se perdre, et errer par-ci par là, seulement pour préserver les apparences. Pourtant elle sentait que chacun de ses pas étaient suivis, elle n’avait pas eu besoin de se retourner, ni de jeter un regard dans un miroir de la salle de sport qu’elle venait de traverser. Elle avait l’habitude, l’expérience. Finalement, arrivant dans ce bar dans lequel elle était sensé prendre son poste, elle se retourna pour faire face à cette personne. Elle n’eut aucun mal à reconnaître la jeune femme, pour l’avoir connut quelques années plus tôt, et visiblement Samael avait omis de lui parler de ce détail. « Tu me suis ?! »
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| | | Ada
posts : 48 crédit : cherrylips ♥ mood : scared âge du personnage : 23 ans statut : célibataire occupation(s) : diplomée en littérature // étudiante en arts
♦♦ WATCHA SAY CITATION : On rencontre quelques fois son destin sur la route qu’on a pris pour l’éviter. BETWEEN US : topics: ON
| Sujet: Re: I'LL NEVER TRUST YOU | adalea Lun 21 Juin - 16:04 | |
| Une voix annonçant qu’elle faisait partie d’un jeu dont le but était de survivre, la découverte d’un cadavre dans le restaurant au rez-de-chaussée, la panique à bord... Toutes ces choses avaient fait de ce vingt-sept mai, qu’Adalea avait pourtant imaginé fabuleux, un véritable cauchemar. Une peur comme elle n’en avait jamais connue auparavant l’avait saisie, et encore maintenant, dans le hall de l’hôtel, elle ne pouvait affirmer être totalement calmée. A la réception, plusieurs clients harcelaient littéralement la responsable qui disait ne rien savoir. Un peu plus loin, une jeune femme était en proie à une crise d’hyperventilation. Les gens couraient à droite, à gauche, et si la scène n’était pas trop réelle pour être ignorée, Adalea aurait cru à un mauvais remake de film d’horreur. Non mais, sérieusement ? Toute une horde de personnes, qui se jetaient sur la première occasion pour rejoindre une île dont ils n’avaient jamais entendu parler auparavant ? Île qui, justement, appartenait à un psychopathe qui comptait tous les tuer un par un, dans d’atroces souffrances ? C’en était presque drôle, oui. Sauf que c’était bien vrai, et aussi loin que remontait sa mémoire, la jeune femme n’avait jamais souhaité retourner à une époque antérieure dans le temps. Si seulement elle avait oublié de mettre son réveil, il y a quelques jours ! Sa propre crise d’angoisse de ce matin avait été gérée par Charlie Warnhall, une vacancière qu’Ada avait rencontrée dans les couloirs, et qui avait aussitôt gagné sa reconnaissance éternelle. C’était grâce à elle qu’elle avait retrouvé sa capacité à réfléchir de manière posée, et maintenant, elle n’avait plus qu’une chose en tête : se tirer de cet endroit aussi vite que possible. Elle ne jouerait pas de ‘jeu’, n’essaierait pas de se construire un fort réseau social qui lui permettrait de remplir son appareil photo de stupides clichés, et ne s’apitoierait plus sur son sort... du moins, plus pour le restant de la journée. Oui, voilà ! Aujourd’hui, elle trouverait une solution qu’elle mettrait en application aussi rapidement que possible, et ces pseudo-vacances ne seraient plus qu’un mauvais souvenir. Alors qu’elle se dirigeait vers les ascenseurs pour remonter dans sa chambre, et déjà rassembler ses affaires, une figure familière fit son apparition dans le hall, et Adalea s’arrêta net. Elle ? Ici ? Décidément, le monde était réellement trop petit... Ou alors, il ne s’agissait pas d’une coïncidence.
Zaïa Saltzman n’inspirait pas confiance, ni rien d’autre qui puisse y être assimilé. Comment pouvait-elle, quand elle dégageait cette... cette indifférence hors du commun ? C’était à croire qu’elle voyait ce genre de spectacle tous les jours. Sa démarche était toujours aussi assurée, et son expression ferme et distante. Comme si, malgré tout ce qui était en train de se dérouler sous ses yeux, elle était préoccupée par autre chose – le repas de ce soir ? C’est sans vraiment en avoir l’intention qu’Adalea se surprit à retracer les pas de la jeune femme, et la suivre à travers l’hôtel. Pas une seule fois elle ne s’était arrêtée pour parler à qui que ce soit, pour poser la moindre question, ou même montrer un semblant de compassion. Pas qu’elle soit pleine d’un amour et une tendresse dégoulinants, mais tout de même... Elle la guida jusque dans le bar de l’hôtel, et, mine de rien, Adalea ressentit une certaine satisfaction à ne pas s’être fait prendre. Tout à coup, Zaïa se retourna, un peu trop soudainement pour Adalea qui était pourtant certaine qu’elle n’avait rien remarqué, et la brune eut un léger mouvement de recul. « Tu me suis ?! » Comme quoi, effectivement, elle n’avait pas été aussi discrète qu’elle l’avait pensé. Ceci dit, elle n’allait pas le reconnaître, et puis, ce n’était pas comme si elle l’avait surprise en train de... Quoique... Zaïa Saltzman, panique, chaos et cadavre dans la même phrase ? Il n’y avait rien de plus crédible. Levant les yeux au ciel dans un geste théâtral, Adalea poussa un soupir avant de répondre. « Tu devrais te méfier de ta copine, la solitude, » commença-t-elle d’un ton qu’elle voulait détaché, dénué de tout sarcasme. « On a retrouvé un cadavre tout à l’heure. Mais, évidemment, tu le savais déjà, n’est-ce pas ? » C’était difficile, très difficile de ne pas laisser paraître l’intensité des sentiments que lui inspirait Zaïa. Contrairement à cette dernière, la Mexicaine ne possédait pas ce sang-froid, cette capacité à contrôler chacun de ses dits ou faits, ce qui la rendait pratiquement transparente aux yeux de ses interlocuteurs. Colère, joie, amour, haine... Il n’y avait qu’à la regarder pour deviner ses pensées, et depuis leur rencontre il y a quelques années, Zaïa savait parfaitement tout ce qu’Adalea pouvait bien penser d’elle. Il n’y avait aucun doute là-dessus. Néanmoins, c’est avec une sincérité totale et irréprochable qu’elle lui rendait la monnaie de sa pièce. C’était le seul point positif qu’elle trouvait à cette femme pour le moins singulière. « Sam est avec toi ? » finit-elle par demander, bien que la réponse à sa question soit évidente. Autant elle préférait éviter à Samael les circonstances actuelles, autant la seule possibilité de sa présence sur cette saloperie d’île suffisait à la rassurer un tant soit peu. Finalement, elle n’était pas complètement seule.
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| | | Zaïa Saltzman
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| Sujet: Re: I'LL NEVER TRUST YOU | adalea Jeu 24 Juin - 11:48 | |
| Le monde était de plus en plus fou, en y regardant bien toute cette mise en scène, cette île, tout ces imbéciles qui avaient acceptés l’invitation. Se précipitant dans la gueule du loup avec une crédulité sans précédant. Le pire était sans doute l’amusement que ressentait Zaïa face à cette situation du moins en quelques sortes. C’était peut être étrange à dire et surtout à admettre, mais elle avait vu tant d’hommes s’entretuer, pour n’importe quelles raisons. Les hommes avaient-ils réellement besoin d’en avoir ceci-dit ? Pour certain oui, dans l’unique but de se donner « bonne conscience » d’autres en revanche n’en avait pas l’utilité. Tout simplement parce que la folie s’était emparée d’eux. Si elle était là depuis toujours ou non, qui pouvait le savoir. En revanche l’homme derrière tout ça, était certes totalement fou, mais ingénieux. Il avait su quoi faire, qui convaincre et avec une grande habileté. Zaïa n’avait pas refusé l’offre d’emploi, parce qu’elle ne le pouvait pas. Convainquant oui, mais aussi menaçant, et aussi dure qu’elle puisse être, elle avait elle aussi ses faiblesses. Elle se doutait, comme tout les autres employés, qu’il avait découvert leurs cordes sensibles. Comment, elle n’en avait pas la moindre idée, mais elle n’aimait pas être le jouet de quelqu’un de plus malin, parce que de ce côté-là, elle n’en avait pas le moindre doute. Elle se fichait de ce qu’il pourrait bien lui demander, elle était prête à le faire, qu’importe les conséquences de ces actes. Elle assumait toujours, en revanche elle n’était pas prête à le laisser avoir un certain pouvoir sur elle. Bien sur elle avait conscience qu’obéir à ses ordres lui permettait d’avoir un certain ascendant sur elle, consciente qu’ils sont tous espionné 24h sur 24, quoiqu’elle puisse faire, ça sera enregistré. Et le jour où il souhaitera se débarrasser d’elle, il n’aura qu’a diffuser les images, et les vacanciers se chargeraient d’elle. Elle n’était pas naïve, elle était la par obligation, et ne comptait pas se faire avoir. Bien consciente qu’elle devrait jouer sur les deux tableaux avec discrétion, et se montrer intelligente. Se serait difficile, elle n’avait pas la prétention de se sentir plus maligne que l’homme qui avait réussit à orchestré tout ceci. Mais elle était déterminée.
Pourtant la jeune femme qui lui faisait face, l’effrayait, mais d’une autre façon. La peur est une notion bien relative, différente pour chacun d’entre nous. La où certains craignent les animaux venimeux, dangereux. D’autres ont peur de notion abstraite, comme de l’amour ou de la mort. Ou encore du vide, d’autre avait peur qu’on les comprenne tout simplement. C’était un peu le cas de Zaïa, elle n’était pas de celles qui se livraient facilement, voir pas du tout. Elle n’était pourtant pas glacial et parlait d’elle, mais seulement en survolant sa vie. Elle ne donnait d’importance à rien ni à personne, c’était sans doute ce qui avait poussé Adalea a la suivre, elle la connaissait, du moins elle avait connaissance de l’image qu’elle donnait d’elle. Peut être la soupçonnait-elle d’en savoir plus que ce qu’elle voudrait bien l’admettre. Et elle n’aurait pas tord, Adalea était définitivement un mauvais point pour elle sur cette île. Elle ne voulait attirer les soupçons de personne et pourtant la personne la plus « soucieuse » à son sujet se trouvait face à elle. « Tu devrais te méfier de ta copine, la solitude, » Un sourire vint poindre sur ses lèvres. Elle aimait cette arrogance chez elle, bien qu’elle ignorait parfaitement à quoi ou qui elle avait à faire, elle faisait face. La traitant ainsi de parano, refusant d’admettre la vérité, qu’importe elle ne comptait pas insister la dessus. Zaïa avait raison, et elles le savaient toutes les deux, pas la peine de demander une annonce publique. « On a retrouvé un cadavre tout à l’heure. Mais, évidemment, tu le savais déjà, n’est-ce pas ? » Sous-entendait-elle qu’elle en était responsable ? On y croirait en tout cas. Prenant sa place derrière le comptoir du bar, s’armant d’un torchon, elle commençait à le nettoyer d’un geste peu convainquant. Avant de reprendre la parole, d’un ton plus calme, effaçant toute forme d’agressivité. « Évidemment, je n’y étais pas, mais l’annonce s’est faite sur l’île. Je l’ai donc apprit de la même façon que toi. » A en juger par son sourire polie, le choix de chacun de ses mots et surtout le calme qu’elle dégageait, personne n’aurait cru qu’entre elles, une méfiance s’était instaurée depuis bien des années. Reprenant pourtant après une pause, « Mais, tenterais-tu de me faire passer un message, ou de me faire part de tes soupçons ? » Plus sarcastique, la transperçant du regard de ses prunelles menaçante. Si elle arrivait parfois à l‘impressionner, le moins que l‘on puisse dire, c‘est qu‘Adalea, le masquait très bien. « Sam est avec toi ? » Sam, sujet de discorde, comme le fut Deavon. Il faisait équipe avec elle, mais la présence de la cousine du jeune homme sur l’île changerait peut être tout. Il y avait peut être une certaine complicité entre les deux équipiers. Mais elle ne rivaliserai pas avec un lien aussi fort qu’un lien familiale. Elle savait parfaitement que quelque soit le jeu auquel elle jouerait, elle avait toutes les cartes en main pour l’éloigner d’elle, et ça elle ne le permettrait pas. Pourtant elle ne comptait pas mentir, se serait idiot. Ils étaient tout trois coincés sur cette île alors à quoi bon mentir, ils finiraient par tomber l’un sur l’autre. « ça changerai quoique ce soit à ce qu’il se passe qu’il soit là ? » Mais elle préférait répondre par une autre question, adorant éluder celles qu’on pouvait lui poser.
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