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 (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M.

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Damon Egglesfield
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Damon Egglesfield


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MessageSujet: (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M.   (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M. Icon_minitimeMer 9 Juin - 16:28



(Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M. 2jai8v9 (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M. 2n8t5h
26 Mai 2010 ♣ 2ème Etage, Hollow Creek Hotel
CHAMBRE N°211




J'étais adossé au bar du Hollow Creek Hotel. J'avais commandé un gin fizz pour débuter la soirée. J'étais dans mes pensées et je regardais en même temps si certaines têtes ne m'étaient pas inconnues. Après tout, je me retrouvais bien avec mon meilleur ami alors que nous avions tous deux reçu des invitations séparées. Certes, c'était très peu probable de retrouver une autre personne et c'était déjà ainsi pour la situation actuel. Mais on ne savait jamais ce qu'il pouvait arriver. La présence de Marlon et moi-même en était le preuve. Je n'allais donc pas me priver de quelques retrouvailles inattendues. Mon regard bleuté se déposait un peu partout lorsque je finis par apercevoir Marlon et Charlie qui se pavanaient dans les couloirs de l'hotel. Après un petit signe de salutation, je me retournais vers le bar, commandant alors la même chose que précédement. Je fixais le barman qui me préparait tranquillement et professionnellement mon cocktail que j'allais siroter comme le premier. Je ne savais pas encore quoi faire à par boire un verre pour cette première soirée sur l'île. Il fallait bien fêter notre arrivée ici et le début de nos vacances pour que tout commence en beauté.

Dès que je fus servis, je pris directement une gorgée de ce fameux et fabuleux mélange de gin et citron vert. Qu'aurais-je bien pu faire d'autres ? Je me suis alors de nouveau plongé dans mes pensées, buvant petites gorgées par petites gorgées ma boisson alcoolisée que j'adorais tant depuis des années. J'en profitais maintenant car ça ne serait pas en Afghanistan que je pourrais me rendre à un bar et en boire un. En attendant, mon rappel, je préférais profiter, m'amuser et oublier ce que j'avais pu vivre là-bas avant de revenir aux Etats-Unis. Puis, sans que je m'en rende compte, l'un des employés de l'hotel s'approcha de moi.

- Monsieur Egglesfield ?
- Oui, c'est bien moi. Répondis-je en tournant mon visage pour le regarder.
- Tenez, un message pour vous.

Je le fixais, surpris par ce mot qu'il me donnait. Je l'attrapais, l'ouvris pour finir par reconnaître qui me l'avait si gentillement écris. Dans un sens, cela ne devait pas me surprendre. Et je savais à quoi m'attendre. Pourtant, ce message me fit sourire. Je le glissais dans ma poche droite avant de finir cul sec mon verre. Après quelques secondes, je me levais de mon siège et partis du bar pour m'engouffrer dans l'ascenceur qui me menerait à l'étage désiré. J'étais claustrophobe et pourtant, je pouvais prendre ce genre de transporteur. Mais seulement parce que j'étais le seul occupant. J'avais travaillé ma phobie des espaces clos. Cependant, lorsque le monde prenait place avec moi dans ces lieux étroits, une panique intense me prenait, renvoyant alors tout le travail que j'avais pu accomplir jusqu'ici à la poubelle. Un "DING" résonna. A priori, j'étais arrivé à l'étage convenu. Il ne me restait plus qu'à trouver la chambre en question si soigneusement noté sur le bout de papier que j'avais rangé dans ma poche. Je savais par où me diriger et je finis par frapper à l'une des nombreuses portes de ce couloir qui s'ouvrit presque instantanément. Un homme apparut.

- Heu... Excusez-moi, je crois que je me suis trompé de chambre. Je regardai l'homme en question avant de rajouter : J'ai du faire une erreur. Finis-je par dire avec un sourire.


Dernière édition par Damon Egglesfield le Dim 13 Juin - 13:35, édité 1 fois
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Gabriel Montebello
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MessageSujet: Re: (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M.   (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M. Icon_minitimeMer 9 Juin - 19:49

    A la porte on toqua. Si j’avais été devin j’aurais pu dire avec une certitude absolue de qui il s’agissait. Mais hélas, mes capacités divinatoires s’arrêtaient à un peu de tarot. Cependant j’espérais fortement que cette personne derrière la porte était celle à qui j’avais fait demander que l’on remette un mot. Je m’attendais presque à tomber sur une autre personne en ouvrant la porte. Les membres du personnel n’étaient peut-être pas aussi excellents qu’ils le prétendaient. La main sur la poignée je commençais à tourner…

        1h30 plus tôt.


    Les amendements. Les lois. Ici j’aurais dû comprendre que la notion de vacances incluait une coupure du monde du travail. Mais pour moi c’était encore plus dur. J’étais un drogué du travail. Un amoureux des devoirs. Je n’étais pas normal. Ma conscience professionnelle et estudiantine était fortement développée. A mieux y réfléchir, je devais être le seul à avoir pris des livres de droits et autre matériel étudiant dans mon sac. Dans un sac pour être précis. Parce qu’en plus de ça, j’avais pris des affaires pour 1 mois, sans à faire de lessive. Mais si j’avais bien compris, l’hôtel comprenait un service de lavage de linge et tout ce qui s’en suivait.

    Assis au petit bureau de ma chambre j’avais pris quelques notes. Annotés des lois, des articles. Mais la tête n’y était décidément pas des masses. Alors que je détaillais mon bureau, en appréciais le bois qui était d’une qualité vraiment bonne et d’une finition à remarquer. Sur le coin de mon bureau, du papier cartonné, à l’effigie de l’hôtel. Une seule seconde suffit pour comprendre à quoi ce foutu carton pouvait servir. C’était du papier à correspondre en somme. On écrivait dessus des mots aux autres membres de l’hôtel, glissait le papier dans une enveloppe et on inscrivait le nom du résident à qui était destiné le mot, on le faisait porter comme à l’ancienne époque.

      « Monsieur D’. rendez-vous chambre 211. 21h30. Soyez à l’heure. »


    J’avais appelé le room service, lui avait remis la lettre en précisant de ne la donner à mon invité qu’à 21h25. Le reste de mon temps, je l’occupais à préparer une ambiance un peu chaleureuse, tendre… Je ne voulais pas que ce soit banal. Je ne l’avais pas vu depuis une semaine. Il fallait que je fasse quelque chose de bien.

    Le temps passa lentement, j’avais pris une douche froide, m’étais massé le cou… J’avais pris mon temps, je sentais bon… J’aimais l’idée que sa première réflexion en me voyant soit « il est beau ». C’était un peu superficiel, mais après avoir passé plus d’une semaine sans être ensemble… j’avais envie de marquer le coup. 21h30 étaient arrivées.

      Gabriel » Non, j’avais demander un joli garçon pour mon diner de ce soir. Les membres du personnel ont bien travaillé.


    Un petit rire m’échappa. Ce cirque était drôle, presque ridicule à bien y réfléchir. Mais mon émois était tellement grand. J’attrapais sa main, le tirais, presque violemment dans la chambre, claquais la porte et me mettait en face de lui. Les yeux dans les yeux.

      Gabriel » Bonjour toi !


    En français, parce qu’il aimait ça, parce qu’il ne comprenait qu’un peu de ma langue natale, mais qu’il avait envie d’apprendre. Deux secondes après, mes bras avaient crocheté son cou, mes lèvres plaquaient contre les siennes. Notre premier baiser depuis une semaine. Dieu qu’il m’avait manqué. Mes lèvres redécouvraient les siennes, mon nez s’emplissait de son odeur. Je mis fin à notre baiser.

      Gabriel » Bienvenue chez toi… chez moi… enfin… dans notre seconde chambre.


    Un autre baiser furtif, avant de l’amener avec moi sur le lit. Ses chaussures tombèrent rapidement et nous nous allongeâmes paisibles sur mon lit. Ma tête retrouva sa place dans le creux de sa nuque, mon torse contre ses côtes, ma jambe sur les siennes. Nous étions bien.

      Gabriel » Ton voyage s’est bien passé ? J’ai entendu que tu t’amusais beaucoup avec Marlon. J’aime te voir aussi heureux.


    Mes yeux étaient chaleureux, je n’exprimais aucune ironie, j’avais souri tout le trajet, assis deux rangs derrière eux, en entendant les rires de mon amant.
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MessageSujet: Re: (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M.   (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M. Icon_minitimeMer 9 Juin - 22:16



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Il était 21 heure 30 lorsque je me présentais devant la porte de la chambre 211. Je savais déjà quoi faire lorsque la porte s'ouvrirait. J'allais m'amuser un peu. Juste parce que j'avais envie de le faire. Juste parce qu'il m'avait manqué et que je voulais le retrouver d'une manière peu commune. Déjà que son mot était assez original, autant continuer dans cette perspective pour changer un peu d'une routine qui aurait pu s'installer lors de ces quelques derniers mois. L'inattendu, la surprise et l'imprévu étaient les trois notions qui pouvait faire vivre un couple. Je croyais en ces trois mots. C'est pourquoi, ce soir, je le surprendrais après avoir passé une semaine sans lui.

- Non, j’avais demander un joli garçon pour mon diner de ce soir. Les membres du personnel ont bien travaillé. Il me souria alors que je lui souriais déjà et sans vraiment comprendre ce qu'il m'arrivait, je me retrouvais dans sa chambre, la 211. Il était mon voisin et c'était le mieux que je puisse espérer. Bonjour toi ! Sentant ma main dans la sienne, puis son bras autour de mon cou et ses lèvres sur les miennes, je me sentais déjà chez moi. Son accueil à la française me faisait toujours autant d'effet. J'étais comme ensorcelé lorsqu'il utilisait et pratiquait sa langue natale.
- Bon-jour. Lui répondis-je également dans cette langue latine avec un accent très américain alors qu'il venait de mettre fin à ce baiser de retrouvaille après une semaine de séparation.
- Bienvenue chez toi… chez moi… enfin… dans notre seconde chambre. Une nouvelle fois les lèvres de Gabriel effleurèrent les miennes. Je fermais les yeux pour apprécier ce baiser bien que furtif. Comme un enfant, je me laissais guidé dans cette sublime chambre que je découvrais mais qui ressemblait comme deux gouttes d'eau à la mienne. Je n'étais certes pas perdu mais le fait que cela ne soit pas ma salle de bain ni mon lit, me rendait tout de même curieux. J'observais la pièce. Puis d'un coup, je me sentis partir. Je m'étais écroulé sur le lit de mon amant. Mes chaussures avaient déjà volées dans cette chambre. Nous nous retrouvions enfin après ces sept longs jours de solitude. J'aimais être contre lui. J'adorais encore plus sentir sa respiration contre mon visage, son torse contre le mien et ses jambes emmêlées aux miennes. J'étais sur une île magnifique dans une chambre à couper le souffle en compagnie d'un homme sublime dans mes bras. Etait-ce le paradis ? Ton voyage s’est bien passé ? J’ai entendu que tu t’amusais beaucoup avec Marlon. J’aime te voir aussi heureux.
- On faisait autant de bruit ? Je rigolais alors que l'une de mes mains se baladait délicatement sur son bras. Mais oui, ça c'est très bien passé. Moins bien que si t'avais passé tout ton temps avec moi. Continuai-je par lui avouer en fixant le plafond de la chambre. Il n'y avait rien à voir et pourtant j'étais concentré sur ce mur.


FLASH BACK
26 Mai 2010 ♣ Vol New-York / Hollow Creek Island


Cela faisait déjà 4 heures que nous avions embarqué et que nous nous dirigions à plus de 900 km par heure et à plus 10 000 mètre du sol vers cette île paradisiaque. J'étais assis juste derrière Marlon et Charlie alors qu'à mes côtés se trouvait un homme qui me paraissait légèrement plus âgé que moi. Dans la trentaine ou alors très proche de 30 ans à mon avis. Bref, j'étais bien placé et je profitais déjà de mes vacances malgrès l'éloignement de la personne dont j'aurais volu être le plus près : Gabriel. Il se trouvait quelques rangés plus loin. Je m'étais plusieurs fois retourné pour voir ce qu'il faisait, si tout se passait bien, etc. Même si le temps passait vite entre deux fous rires avec Marlon et Charlie, il me manquait terriblement. Personne n'était encore au courant de mon orientation. Il m'avait tous connu avec une femme à mes côtés et la question que je me posais était : Comment allaient-ils réagir ? Bref, j'inventais alors une excuse que tout le monde connait pour me lever de ma place : « Il faut que je me dégourdisse les jambes. » Je me suis donc diriger vers le fond de l'appareil, faisant un signe discret au passage à mon amant. Biensur, il comprit rapidement et me suivit de prêt vers la queue de l'avion. Je l'ai attendu dans un petit coin, là ou personne ne pourrait nous voir sauf s'il venait à l'arrière de l'appareil. On serait donc plutôt tranquille pour quelques minutes avec un peu d'espoir. Gabriel arriva. Je l'embrassai sans attendre une seconde de plus.

- Tu m'as manqué, tu sais ? Une personne arriva, je la fixai. Elle nous regarda, puis elle entra dans la cabine servant de toilettes. Je déposai un nouveau baiser sur les douces lèvres du jeune Montebello. Avant de rajouter dès que nos lèvres se séparèrent : Ca, c'est pour toi et ça, c'est pour moi ! Lui dis-je en prenant un gobelet rempli de jus d'orange sur l'une des tables des hotesses de l'air. Puis je partis avec un sourire au coin des lèvres. Ma seule envie avait été de le retrouver pour un simple baiser prouvant que je le désirais plus que tout et que ce voyage serait un véritable rêve comme je lui avais promis avant notre départ, une semaine plus tôt. D'un autre côté, je voulais aussi jouer avec lui et le provoquer par un seul contact de nos lèvres avant de retourner à ma place. J'aimer jouer, j'étais joueur et j'adorais plus que tout le faire avec Gabriel.


RETOUR AU PRESENT


Mes yeux bleus se sont alors reposé sur mon avocat et juge adoré. Je l'apréciais beaucoup. Je l'aimais beaucoup. Il était le premier homme avec qui je sortais plus d'un soir. Je connaissais les histoires d'une nuit avec quelques hommes rencontrés en boite, dans les bars et autres lieux festifs. Mais avec Gabriel, tout était différent. Je me sentais prêt avec lui à aller plus loin et c'était véritablement une grande première. Il savait très bien qu'il était le premier pour moi à être considéré tel quel. J'espèrais donc qu'il m'accorderait quelques jours avant de tout révéler à mon meilleur ami et aux autres.

- Et toi, c'était comment ? Lui demandai-je finalement. Au fait, j'espère que tu as aimé mon avant-goût de l'avion ?


Dernière édition par Damon Egglesfield le Sam 19 Juin - 14:45, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M.   (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M. Icon_minitimeJeu 10 Juin - 1:05

S’il avait pu quantifier, comprendre ou même imaginer, l’effet que sa voix me faisait. Sa voix, mais même plus, son accent. Quand il parlait français, qu’il essayait du moins, son accent me donnait des frissons. Il ne se rendait même pas compte du degré de bonheur que j’avais à l’entendre essayer d’intégrer une partie importante de ma culture. Son ouverture sur le monde, sur les gens et sur moi, me donnaient chaque fois plus envie de m’accrocher à lui. Je savais qu’il n’avait pas beaucoup d’expérience en matière de relations homosexuelles. Il était extrêmement doué au lit, ce n’était même pas la question. Il n’avait cependant jamais eu de relation sérieuse avec un homme. Que je sois le premier… c’était symbolique pour moi. Moi qui n’avais pas toujours été un exemple de régularité, j’avais eu des histoires tumultueuses… C’était en quelque sorte une première fois pour moi aussi. Passer autant de temps avec quelqu’un en étant fidèle et sans être las de la relation. Une véritable innovation.

Quand il vint à parler du taux sonore des retrouvailles avec son meilleur ami dans l’avion, je faillis rire. Mais étant contre son corps je ne réussis qu’à sourire. Un sourire amusé, même pas méprisant face à son manque de clarté. La situation avait été comique. J’avais passé huit heures à l’écouter parler, les écouter parler. Lui qui était heureux comme un papou, qui semblait retrouver une partie de lui-même que j’avais un peu vu disparaitre depuis son retour. Leurs rires avaient bercé mon voyage, Marlon que je ne connaissais absolument pas m’était apparu comme un garçon plein de vie, d’enthousiasme et de malice. Il jouait les gamins avec sa compagne, jusqu’à ce qu’elle craque et qu’il redevienne un adulte… Le voir avec Damon avait été amusant. On aurait cru voir deux enfants réincarnés dans des corps d’adultes.

    Gabriel » J’aurais voulu être à côté de toi. Mais tu as préconisé de la discrétion. Et je suis venu jusqu’ici pour être avec toi, Damon. Alors, 8h d’avion n’étaient absolument pas insupportable. Tu étais très beau avec le sourire aux lèvres.


J’avais dit ça en le regardant dans les yeux. En m’emplissant de leur azur profond et enivrant. Comment avais-je fait pour passer 5 mois, puis trois autres, sans les voir ? La question ne se posait même pas, je n’avais pas eu le choix, mais physiquement, leur absence avait été un véritable cauchemar. Leur vie… Car les yeux de Damon racontaient une histoire, ils ne mentaient pas, leur vie m’avait manqué… affreusement. Mais je ne pouvais pas le lui dire. Pas encore. Qu’il s’inquiéta de mon voyage me toucha, il m’avait lancé des regards à plusieurs reprises, des dizaines de fois en fait, mes sourires l’avaient rassuré. Mais il avait compris qu’ils n’étaient pas forcément « heureux », il s’agissait en fait plus de sourire de partage. Je vivais un peu son bonheur, je le partageai, tout en ne pouvant que lui sourire, pour qu’il se retourne et reprenne sa vie. M’attarder sur un sourire triste qui l’aurait inquiété, voilà qui n’aurait pas été très gentil de ma part, alors j’avais souri, m’étais forcé, pour qu’il ne se privât pas de ces moments de franche rigolade avec son meilleur ami.

    Gabriel » Je ne vais pas te mentir. Ce fut pénible… Mais je t’avais dans mon champ de vision alors je me distrayais en te regardant rire. Quant à ton avant goût… c’était le meilleur moment de mon voyage.


Une question me brûlait les lèvres. Enfin… ce n’était pas une question, plutôt une demande à lui faire. Je voulais le mettre à l’aise, qu’il ne se sente pas redevable envers moi pour quoi que ce soit. J’étais venu ici pour lui. C’était tout ce que j’avais fait. Il avait parlé de me présenter à tout le monde, d’officialiser notre relation. A dire vrai, tout cela me faisait un peu peur. Non. C’était inexact. J’appréhendais les réactions des autres, non pas par rapport à moi, mais par rapport à lui. Je trouvais qu’il avait suffisamment souffert en Afghanistan, pour ne pas avoir à encaisser plus encore auprès de ceux qu’il aimait.

    Gabriel » Damon… Je dois te parler de quelque chose…


Comment faire pour lui dire, sans qu’il ne le prenne mal ? Je ne connaissais pas ses intentions pour la suite. Je ne savais pas s’il avait prévu un plan pour que les choses se déroulent en douceur ou autre. Je voulais le mettre à l’aise.

    Gabriel » Tu sais… à propos de nous. Pour en parler à Damon. Ne te presse pas. Je sais que tu l’aimes énormément et que tu veux qu’on officialise ça. Mais prenons le temps. On est ici pour plusieurs semaines, ça peut attendre quelques jours. Je peux attendre, pour toi.


Un baiser sur ses lèvres, un second, un troisième, je m’éloignais avant de les reprendre, je me rassasiais de sa bouche avant de me recoller à lui. Il m’avait tellement manqué. S’il pouvait se rendre compte d’à quel point.
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MessageSujet: Re: (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M.   (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M. Icon_minitimeJeu 10 Juin - 13:50



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- J’aurais voulu être à côté de toi. Mais tu as préconisé de la discrétion. Et je suis venu jusqu’ici pour être avec toi, Damon. Alors, 8h d’avion n’étaient absolument pas insupportable. Tu étais très beau avec le sourire aux lèvres. Je souriais encore et toujours. Il me rendait heureux comme je l'avais été depuis mon retour d'Afghanistan. J'étais bien avec lui et j'étais encore mieux actuellement contre lui. Cette semaine sans lui m'avait paru longue et infini. Je constatais alors que je m'étais attaché fortement à Gabriel inconsciement mais efficacement. Je ne vais pas te mentir. Ce fut pénible… Mais je t’avais dans mon champ de vision alors je me distrayais en te regardant rire. Quant à ton avant goût… c’était le meilleur moment de mon voyage. J'aurais bien sorti un « Désolé ». Mais je n'en eus pas le temps que mon amant enchaîna avec ce baiser volé dans le fond de l'avion. Ma main qui jusque là s'attardait sur son bras, s'aventura alors sur son visage, ses cheveux et sa nuque pendant que mon regard azuré était toujours omnubilé par le sien. Damon… Je dois te parler de quelque chose… Je reculai légèrement mon visage, surpris par ses paroles que je ne comprenais pas encore. Qu'avait-il de si important à me dire tout de suite et maintenant alors que nous nous retrouvions à peine après sept jours sans l'autre ? Gabriel avait probablement tout compris de ma réaction. Je revins alors à mon état intial, la surprise étant passé.
- Je t'écoute.
- Tu sais… à propos de nous. Pour en parler à Damon. Ne te presse pas. Je sais que tu l’aimes énormément et que tu veux qu’on officialise ça. Mais prenons le temps. On est ici pour plusieurs semaines, ça peut attendre quelques jours. Je peux attendre, pour toi.

Dans un sens, ce fut un énorme soulagement d'entendre cela que je me détendis à la seconde près. Le jeune Montebello m'avait quelque peu stressé par son « Je dois te parler ». Mais finalement, je n'avais rien à craindre de lui. Gabriel désirait simplement que je prenne mon temps avant de tout révéler à Marlon et biensur à tout ce qui l'accompagnait : Charlie, Clark et Jane. Il était vrai que j'appréhendais beaucoup leurs réactions et surtout celle de mon meilleur ami qui était le plus important de quatre personnes citées précédement. Il m'embrassa une fois, puis deux, trois et ainsi de suite. Il prenait notre relation au sérieux. J'en étais comblé car je ne me voyais prendre tous ces risques pour quelqu'un qui ne s'investissait pas dans notre couple. Je pouvais être franc et direct. Mais de ce côté là, en amour, j'étais assez discret, timide et maladroit. Finalement, alors que l'avocat en avait terminé avec ces baisers à la chaîne, ce fut à mon tour d'entrer en contact avec ces lèvres. Mais pour un baiser plus passionné, plus langoureux et excitant. C'était en signe de remerciement que j'avais entrepris cet acte plein d'amour.

- Merci. Merci d'être patient avec moi. Lui chuchotai-je dans son oreille avant de revenir vers sa bouche dont j'avais terriblement envie. Je l'embrassais à nouveau, ma langue venant à la rencontre de la sienne pour encore plus de passion. Dans un simple mouvement, je rapprochais mon amant de moi en le poussant vers moi grâce à ma main qui s'était soudainement retrouvée dans le dos de Gabriel. Un nouveau baiser vint nous unir avant que je nous fasse pivoter. Le français se retrouva sur le dos alors que je m'étais immiscé entre ses jambes et que je caressais ses hanches en soulevant délicatement le vêtement qu'il portait pour faufiler mes doigts fins sur sa peau. Je commençais à avoir faim - faim de nourriture et faim de lui - que je ne savais pas lequel choisir. Cependant, mon estomac mit fin à ce dilemme. Il grogna ouvertement. Je rigolais. Je crois que le monsieur juste là vient d'exprimer son opinion sur la suite des évènements. Dis-je en montrant mon ventre alors que je venais de me relever. T'as faim ?
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MessageSujet: Re: (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M.   (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M. Icon_minitimeVen 11 Juin - 1:02

Gabriel et Damon. Damon et Gabriel. Damon, ça faisait forcément penser à démon, et Gabriel… inutile de faire un dessin mon prénom faisait forcément penser à l’ange messager de la nativité… tout ça. Ces réflexions bibliques je les avais entendues des centaines de fois. Pourquoi mon esprit errait-il à des lieues de ce moment ? Pourquoi ne me vocalisais-je pas sur mon amoureux ? Collé à lui, enfin, depuis une semaine séparés j’ai cru ne plus pouvoir le revoir sans le violer. Alors, ici, sur mon lit, allongés tendrement, dans une étreinte douce.

J’aurais voulu lui faire comprendre qu’il n’avait pas à me remercier, que tout ce que je faisais je le faisais par… amour. J’osais penser le mot, le dire, le ressentir, n’était pas encore totalement inclus au programme des festivités. Et même, pourquoi me dire merci ? Je n’avais fait que venir passer des vacances, évidemment il était la cerise sur le gâteau. Dans le cas présent, avouons le il était le gâteau aussi. Cette île que je trouvais un peu repoussante, bien que l’hôtel soit de très bon standing, n’en restait pas moins une île. Un morceau de terre dont on pouvait faire le tour à pied et qui était sur l’eau. Tout pour me déplaire.

Ma main s’accrocha à la sienne, tout en glissant mes doigts sur son avant-bras je sentis un objet en fer. A n’en pas douter c’était le bracelet. Celui qu’on avait vu dans une vitrine. Il l’avait trouvé beau, s’était rétracté en voyant le prix. Il n’était pas dépensier, enfin pas pour lui, d’une grande générosité pour les autres, mais il ne dépensait pas dans le superflu pour lui. Ce bracelet, je l’avais fait graver, à l’intérieur, un D et un G. Pourquoi ? Je voulais que nos initiales l’accompagnent en Afghanistan. Alors, avant de lui offrir un joailler avait gravé dans l’argent ces deux lettres, de sorte que sur le front, en cas de demande, du genre « c’est ta copine le G ? », il puisse répondre non, que c’était la marque aux deux célèbres lettres. Il l’avait gardé… Le geste me touchait beaucoup, même si je ne m’attardais pas sur ça. Je ne lui avais jamais parlé des initiales, supputant qu’il avait dû les découvrir par lui-même, un jour.

    Gabriel » Si j’ai faim ? Mais… Damon t’es pénible ! Tu me fais gâcher toutes les étapes. Il n’est que 21h38 ! Le repas devait arriver à 22h pour qu’on puisse parler etc. Mais bon… Je ne vais pas faire attendre ton estomac.


Attrapant le téléphone avec vivacité je tapais le numéro de l’accueil. Vindicatif je demandais à ce qu’on me passât le responsable du restaurant. Lorsque je lui eu expliqué que les deux plateaux repas devaient monter avec un peu d’avance il parut surpris. Mais mon ton sans appel le fit presser le pas. Je n’étais pas énervé, ni même contrarié. J’avais le sang des aristocrates et commander aux domestiques était un gêne qui résistait au temps. En fait j’avais surtout eu envie de ne pas faire attendre l’homme qui était contre moi. Deux petites minutes, et quelques baisers, plus tard on toqua à la porte, j’ouvrais et le room me traita quelques instants des facturations, je lui faisais comprendre que je n’avais pas que ça à faire avant d’entrer avec les deux repas, disposés sur un chariot à étage qui s’ouvrait pour faire une table suffisamment grande pour deux.

    Gabriel » Si tu veux bien t’asseoir. En entrée, petit tartare de bœuf. Pour toi en plat, j’ai cru bon de prendre un pavé de rumsteack saignant, avec un accompagnement de pommes de terre en gratin dauphinois. Et en dessert… Non ça je te le dis pas.


Soulevant les deux cloches, je découvrais nos deux tartares. Ils mettaient l’eau à la bouche. Je lui souhaitais un bon appétit en français. Avant de planter ma fourchette dans la viande crue, légèrement relevée, qui était un délice. Mes yeux se plongèrent dans les siens et je souris. Encore.
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Damon Egglesfield
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Mon ventre faisait désormais la loi. Il grognait. Il avait faim. En effet, ce n'était pas avec le délicieux repas servi dans l'avion que j'allais tre rassasié pour la soirée bien au contraire. De plus, mes papilles- pas si experte que cela - avaient très bien compris que le repas servi n'était pas de la haute gastronomie. Mais biensur, sans me plaindre, j'avais dégusté ce qui me paraissait potable. Seul la boisson restait la même et tant mieux. Si je n'avais pas pu manger à ma faim, j'avais au moins pu boire sans relâche. Aujourd'hui, je pouvais conclure que les jus d'orange de la compagnie de notre vol étaient excellents. Je regardais mon amant, attendant une quelconque réponse à l'appel que mon organe venait de lancer.

- Si j’ai faim ? Mais… Damon t’es pénible ! Tu me fais gâcher toutes les étapes. Il n’est que 21h38 ! Le repas devait arriver à 22h pour qu’on puisse parler etc. Mais bon… Je ne vais pas faire attendre ton estomac.
- Eh ! C'est pas de ma faute. Lui répondis-je en rigolant alors qu'il attrapait déjà le téléphone de la chambre. Je me suis alors placé sur sa droite et sur le côté, l'observant avec un bras qui tenait ma tête et l'autre qui osait se baladait sur le sublime corps de Gabriel alors qu'il discutait avec "je ne sais qui". Il revint vers moi quelques minutes plus tard avec un air hautement satisfait. Je me demandais bien ce qu'il avait prévu pour notre première soirée sur cette île que je trouvais absolument magnifique. C'était un petit paradis sur Terre que j'aurais pu rester sur Hollow Creek Island indéfiniment. Ma main retrouva alors sa place initiale avant tout ce chamboulement. Elle se retrouva sur les hanches du jeune Montebello, sous son vêtement. Elle appréciait cette localisation et moi aussi. Nous nous embrassâmes, encore, encore et encore. J'étais si bien. Nous étions si bien que lorsque l'on toqua à la porte, je ne pus m'empêcher d'être déçu que le repas soit déjà arrivé. Certes, je l'avais voulu. Mais j'aurais adoré avoir encore quelques minutes à nous deux avant de passer à table. Dans un soupir, alors que mon avocat et juge était parti ouvrir cette porte, je pris toute la place sur le lit, écartant les bras et les jambes et fixant encore une fois le plafond. Cependant lorsque mon homme réapparut avec le dîner, je repris mes esprits en me redressant d'un seul coup et en me levant de ce lit qui m'avait l'air très confortable pour des nuits hautes en couleurs.
- Si tu veux bien t’asseoir. En entrée, petit tartare de bœuf. Pour toi en plat, j’ai cru bon de prendre un pavé de rumsteack saignant, avec un accompagnement de pommes de terre en gratin dauphinois. Et en dessert… Non ça je te le dis pas. J'obéis et m'assis sans me faire attendre. Gabriel souleva alors les cloches. Je découvris notre entrée commune. Tout ceci semblait très appétissant. Je n'allais pas en laisser une miette. Je pris donc ma fouchette et mon couteau et avant d'attaque mon tartare, mon regard azuré se plongea dans celui de mon compagnon. Il souria. J'étais comblé. Le savoir heureux me rendait heureux.
- Bon-ne ap-pétit. Concluai-je dans la langue maternelle de celui qui m'avait renversé son café latte sur la main.

Le repas s'enchaina dans les meilleures conditions possibles. Nous avions terminé l'entrée que chacun attrapa son plat principal. Pour lui, se sera un suprême de poulet aux morilles avec comme garniture des pâtes fraîches et pour moi, un pavé de rumsteack saignant comme je l'adorais accompagné d'un gratin dauphinois. C'était excellent. Gabriel avait très bien choisi. Et pour couronner le tout, je nous avais servi deux verres de vin rouge qu'il avait également choisi avec beaucoup de goût et d'élégance. Il était succulent également. Les minutes passèrent. Nous discutions de tout et de rien. Nous rigolions. J'ai même voulu me servir dans son assiette à un moment donné. Mais mon amant m'a tout de suite arrêté. Je le regardais avec des petits yeux. Il succomba et je pus me servir tranquillement avec un énorme sourire aux lèvres. Le temps continuait d'avancer. Mon estomac se remplissait peu à peu. Il commençait même à être bien rempli mais je me gardais une dernière place pour ce fameux dessert mystérieux. Ma curiosité était aux aguets. Je voulais connaître le final de notre premier soir. Attendant que la surprise arrive, j'étalais mes jambes sous la table, frolant au passage celles de Gabriel. J'en profitais pour lui faire du pied tout en le fixant de mes yeux bleus de séducteur. Maintenant que ma faim de nourriture se dissipait. Mon autre faim réapparaissait. Mon excitation grimpait lentement mais elle ne s'arrêtait pas.

- Tu peux me dire ce qu'est le dessert maintenant. Lui dis-je tout souriant. Il fallait que je comble ma curiosité naissante. J'aurais bien une petite idée mais je préfère attendre que tu me le dises. Finit-il par avouer avec un léger haussement de sourcil.
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MessageSujet: Re: (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M.   (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M. Icon_minitimeVen 11 Juin - 19:27

Un repas en amoureux, comme nous n’en avions pas eu depuis quelques temps. Nous mangions souvent ensemble quand nous étions à New-York. Mais depuis son retour d’Afghanistan il avait beaucoup vu ses amis, auprès desquels, et je le comprenais parfaitement, il se vidait la tête. Moi ? Je mangeais avec lui environ une fois par jour, mais nous n’avions pas eu beaucoup de diners dits romantiques, comme celui-ci. Là, l’ambiance était tamisée, les plats exquis, le vin goûteux. Quand à nous, j’aurais vraiment eu tendance à penser que les idées sexuelles que nous nourrissions réchauffaient la pièce. Ce repas était un régal, mais le fait qu’on sache qu’il était annonciateur d’une nuit à deux le rendait mille fois meilleur. Pour rien au monde je n’aurais échangé ma place. Il était là, j’y étais au même moment, nous partagions un instant fort appréciable. Le poids de nos regards en disait long sur nos intentions. J’aurais facilement pu céder à ses yeux tentateurs, mais je me concentrais sur mon poulet pour ne pas l’embrasser. Et même quand, négligeant la largeur de notre table, il se mit à me faire du pied, ce que je trouvais parfaitement inapproprié dans le cas présent. Après tout, je n’allais pas envoyer valser ce beau repas que j’avais là pour un corps que j’aurais de toute façon après.

Nos assiettes finies, je savais qu’il allait réclamer le dessert. Mais j’avais tenté de faire fort, un peu innovant. Quelque chose de symbolique. Mais son manque de romantisme me coupa en plein élan. Quel goujat il pouvait être, j’adorais cet aspect de sa personnalité, son non-attachement au passé et tout ce qui pouvait caractériser une forme quelconque de souffrance. C’était parfois agréable de se reposer sur une personne qui réduisait au silence les moments « noirs » de l’existence. Mais Damon avait aussi tendance à oublier certains bons moments et il était de mon devoir de les faire ressurgir. Mon dessert était une piqûre de rappel. Rappel de ce que nous étions. Comment nous en étions arrivés là… Je savais qu’il ne mettrait pas longtemps à comprendre. Mais qu’il ne pensât qu’au sexe m’amusa autant que cela me coupa dans mon entrain romantique. Il faudrait que je lui explique comment s’y prendre. Il était 22h28, notre dessert arriverait dans deux minutes. Je continuais de lui faire la conversation, en répondant à sa dernière affirmation aux sous-entendus douteux.

    Gabriel » C’est la suite du programme. Pour le dessert… Je t’ai réservé une petite surprise. Qui te fera plaisir, j’espère.


Comment exprimer un doute aussi sincère que le mien ? Si c’était le bel Egglesfield qui avait pensé à un dessert pareil, j’ose prétendre que j’en serais tombé directement fou amoureux. Non… ce n’était pas ça, la nuance était à installer. J’étais déjà amoureux de lui. Je n’étais pas sûr de l’aimer. Et un dessert aussi fortement chargé en symbole pour notre relation, voilà qui aurait parachevé la mise en place de mon amour, solide et durable, pour lui. Mais lui le prendrait-il bien ? Nous étions parfois si différents. Nos réactions n’étaient absolument pas les mêmes. Bien qu’à des occasions grandement similaires. Alors, voilà, il fallait le dire, si ce dessert le rendait sûr de son amour pour moi, où s’il le faisait s’attacher encore plus à moi qu’il ne l’était, j’aurais réussi à toucher son cœur. Je voulais qu’il soit ému par ce simple dessert. Non pas parce qu’il l’aimait plus qu’un autre. Mais pour ce qu’il était. Le room toqua à la porte, j’allais ouvrir et prenait un sac en papier craft dans mes mains. Arrivé à table je sortais sur la table une coupe de 20cl de caffé americano pour lui, une de Latte pour moi. S’en suivirent un muffin au chocolat pour lui et celui à la framboise pour moi. Notre première rencontre s’était faite dans un Starbucks Coffee, c’était ça que nous avions pris.

    Gabriel » … je suis un peu mal à l’aise maintenant. J’espère que… ça te plaît… un peu…


J’attrapais sa nuque et l’attirais vers moi pour l’embrasser. Quel salaud il avait été d’enchaîner mes envies sexuelles dans un même corps. J’allais le violer s’il continuait à me regarder de la sorte. Parole de Gabriel. Je décrochais mes lèvres des siennes pour croquer un morceau de mon muffin. Avant de le regarder droit dans les yeux, un sourire de défi aux lèvres. Mes doigts attrapèrent sa main et la serrèrent. J’avais envie, besoin, de le toucher. De le sentir près de moi. A moi.
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MessageSujet: Re: (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M.   (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M. Icon_minitimeSam 12 Juin - 2:10



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J'attendais ce dessert avec impatience. Je savais que ma soudaine offre n'était pas ce que Gabriel avait prévu. Mais je trouvais que la situation valait le coup de lui dire implicitement l'envie qui naissait en moi depuis que je l'avais retrouvé dans cette chambre de cet hôtel magnifique sur cette île paradisiaque. Oui, j'avais terriblement envie de le sentir contre moi. Oui, j'avais l'intention de prendre mon pied ce soir. Et oui, j'appréciais fortement nos nuits passées à deux. J'attendais donc patiement avec toujours mes jambes proche de celles de mon amants. Je les frôlais par moment. D'autres fois, je le regardais simplement. Un regard montrant à quel point je tenais à lui et à quel point j'étais heureux de partager cette première soirée sur cette île avec lui dans sa chambre.

- C’est la suite du programme. Pour le dessert… Je t’ai réservé une petite surprise. Qui te fera plaisir, j’espère. La curiosité reprenait le dessus sur mon envie sexuel et mon excitation du moment. Que m'avait-il préparé pour la fin de ce dîner ? Je devenais de plus en plus impatient. Bingo ! Le room toqua encore une fois. La surprise arrivait, je me redressais sur ma chaise, remettant mes jambes à leur place. Mon compagnon revint rapidement près de moi. J'étais enfin prêt à avoir ce mystérieux dessert. Il m'avait fait attendre. Il ne ferait donc pas long feu. A moins que se soit vraiment délicieux et que je prenne mon temps à le déguster. Puis, sans que je m'y attende, je me retrouvai avec un café americano devant moi. J'eus un petit sourire au coin des lèvres. Je commençais à réaliser la mystérieuse énigme de cette fin de repas. Comme je m'en doutais, un café latte suivit accompagné de deux douceurs : l'une au chocolat et l'autre à la framboise. Mes yeux pétillaient de bonheur. …Je suis un peu mal à l’aise maintenant. J’espère que… ça te plaît… un peu… Je me laissais faire, toujours subjugué par tant de délicatesse de la part de mon amant. Il m'embrassa. Tout était parfait comme lui. Il croqua dans son muffin à la framboise. il m'avait donc pris le chocolat. Très bon choix, même si je lui piquerais un bout du sien par pure gourmandise. Nos mains s'unirent et je finis par jetter mon regard dans le sien.
- C'est... Je m'arrêtais quelques secondes, ne trouvant pas tout de suite le mots correspondant à mes sentiments. ...Magique. Merci. Avouai-je finalement alors que je pris sa main pour la porter à mes lèvres. Je souriais bêtement mais je souriais de joie et de bonheur.


FLASH BACK
Avril 2009 ♣ Starbuck Coffee, 5th Avenue, New-York


Je n'étais pas pressé et comme à mon habitude lorsque je sortais de chez moi pour aller faire une course, j'étais dans l'obligation de passer par un starbuck coffee afin de me prendre un café americano tout en lisant le journal du jour. J'aimais être informé de l'actualité nationale et mondiale. C'était un passe-temps comme les autres que je pratiquais tous les jours depuis mon arrivée à New-York, il y a déjà quelques années de cela. Je buvais donc ce café que j'avais posé sur une des tables qui donnait sur la rue. Une jeune femme était à ma gauche alors qu'un homme se situait à ma droite. Je ne fis pas plus attention à mes voisins, concentré par les nouvelles à propos de la crise financière du moment. Je n'étais pas très fan de l'économie. Mais j'étais attaché à tout connaître des évènements importants de notre pays, du monde.

Comme je l'ai dit précédement, je ne m'attardais pas sur mes voisins. Cependant, je fus dans l'obligation de m'intéresser à l'homme sur ma droite vu qu'il venait de me renversant son café "je ne sais quoi" sur ma main. C'était brûlant que je me suis relevé d'un coup en secouant ma main dans tous les sens. On pouvait au moins me reconnaître une chose dans cette situation, j'avais été très expressif par mes gestes, mes mimiques et par mon langage. En effet, un fort et énorme « Putain » à résonner dans la pièce à la suite de cet incident. Je n'avais pas pu me contrôler ce qui semblait tout à fait normal. Personne ne s'attend à recevoir quelques centilitres de café bien chaud sur sa main alors que nous ne demandions rien à qui que se soit.

- Je suis vraiment désolé. Je ne faisais pas attention à ce que je faisais et...
- Ce n'est pas grave, ça peut arriver à tout le monde. Dis-je à cet inconnu après que la douleur se soit légèrement dissipée. Du moment que vous ne renversez pas le reste ou plutôt la fin de votre café sur mon autre main, ça va aller.


RETOUR AU PRESENT


J'étais plongé dans le souvenir de notre rencontre lorsque je bus la première gorgée de mon café americano. Et je souriais, encore une fois. Cela devenait presque récurrent ce soir. Après tout, j'étais bien, heureux et en bonne compagnie, alors sourire faisait parti du lot puisque tout me portait à le faire. Il fallait bien avouer que ce dernier temps, je souriais presque à tout et n'importe quoi même quand ça n'allait pas. Cependant, ce soir, c'était bel et bien de vrais sourires cent pour cent honnêtes que je montrais. Ce fut alors à mon tour de croquer dans mon muffin. J'arborais une nouvelle fois ce sourire que Gabriel devait connaître par coeur.

- Tu sais quoi, c'est le meilleur dessert de ma vie. Révélai-je à mon amant alors que je dégustais tranquillement mon muffin. Gabriel avait très bien choisi. Notre premier dîner de notre première nuit sur Hollow Creek Island se terminerait n souvenir de notre première rencontre. C'était tellement attentionné, tellement romantique que je ne savais pas quoi ajouté et je finis ce fameux dessert mystérieux qui était devenu le fameux dessert des souvenirs. Je peux goûter à ton muffin ? Lui demandai-je en tendant le morceau qu'il restait et que j'avais gardé en échange. Il accepta et porta la fin de sa patisserie à la framboise à mes lèvres. C'est beaucoup mieux et meilleur quand c'est toi qui me nourrit. Je me suis alors levé. Le dîner était enfin terminé. Je me suis alors dégourdis les jambes avant de revenir, par derrière, vers mon compagnon. Mes bras passèrent par dessus ses épaules pour se poser sur son torse. Mon visage et surtout ma bouche s'aventura près de son oreille. Et maintenant ? Ajoutai-je sensuellement.


Dernière édition par Damon Egglesfield le Sam 19 Juin - 14:46, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M.   (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M. Icon_minitimeSam 12 Juin - 19:03

Flash Back.

Encore un jour de stress dans la vie new-yorkaise. Et moi dans tout ça ? Je ne bougeais pas plus mes fesses que ça. J’avais mon temps, je n’étais pas de ces personnes qui arrivent en retard de façon récurrente. J’avais mes habitudes. Le matin, je ne commençais pas la journée sans prendre mon café au Starbuck de l’angle de la rue. Les serveurs et serveuses me connaissaient, chaque jour en me voyant entrer ils préparaient mon caffé latte et mon muffin à la framboise. Je ne pouvais pas débuter une journée sans cette dose de douceur. Mais aujourd’hui les choses étaient un peu différente. Je sentais une sorte de variation dans l’air, dans l’ambiance. Pourquoi donc aujourd’hui ? Qu’avais-je fait de si particulier la nuit dernière ? La réponse m’apparaissait rapidement. Rien, c’était peut-être un virus, un truc dans l’air. Je n’avais pas à m’inquiéter, boire mon café et manger mon muffin me remettrait probablement sur pied.

C’est donc tasse de café et muffin en main que je sortais m’asseoir à une table de la terrasse, je m’engouffrai vers une place libre avant de trébucher et de renverser près de la totalité de ma tasse sur la main de mon nouveau voisin. Quel empoté. J’allais m’excuser platement au moment où il s’est mis à hurler des « putain » et autres jurons. J’attendais qu’il se calmât pour prononcer tout un flot, assez inintelligible et confus, d’excuses, plus plates les unes que les autres.

    Gabriel » Je suis vraiment désolé. Je ne faisais pas attention à ce que je faisais et…

    Damon » Ce n’est pas grave, ça peut arriver à tout le monde. Du moment que vous ne renversez pas le reste ou plutôt la fin de votre café sur mon autre main, ça va aller.


Je m’assis à côté de lui, penaud. Je n’avais pas l’habitude de faire des bourdes pareilles. Et là, en plus de cela, que ce soit avec un si beau jeune homme. Ce n’était possible d’entamer une conversation après un tel mauvais départ. Le silence était pesant.

    Gabriel » Puis-je vous offrir un café ? S’il vous plaît pour me faire pardonner. Je vous en offre même deux si vous voulez.


Ce fut le début d’une relation qui dure encore.

Retour au présent.


Le meilleur dessert de sa vie ? Carrément ? Voilà qui était vraiment bien plus flatteur que je ne m’y attendais. Le connaissant je m’étais préparé à un euphémisme. Il n’était pas forcément de ces gens qui font des compliments avec facilité. Il préférait en faire de rares, mais efficaces. Je restais un instant dubitatif. Magique ? Il avait qualifié mon idée de « magique ». Et en plus de ça il était totalement sincère, du moins à mes yeux. Le geste de porter ma main à ses lèvres était véritablement mignon. Je ne pouvais pas lui dire que j’étais reconnaissant d’aimer mon dessert, je l’avais fait dans le but qu’il lui plaise. Mais… c’était un fait. J’étais reconnaissant. Il me comblait pleinement de par le sourire qu’il avait sur ses lèvres, les éclats brillants dans ses yeux. Dieu qu’il était beau.

    Gabriel » Tant mieux, je suis content qu’il te plaise.


Je souriais avant de mordre un bout de muffin. Et voilà qu’il repassait à l’attaque, il aimait prendre dans mon assiette, en fait ses désirs s’exprimaient dans ce que je mangeais. Il voulais toujours tout goûter et ne sachant pas que prendre, je prenais son deuxième choix, pour le lui faire goûter. Alors quand il me demanda, irrésistible de candeur, s’il pouvait goûter mon dessert, je ne pouvais pas refuser. Mais j’avais déjà ma petite idée sur la façon de faire, je prenais le dernier morceau de mon muffin, et l’approchai de sa bouche. Il l’entrouvrit, j’aurais volontiers sauté sur ses lèvres pour les embrasser mais ce n’était pas la question du moment, il engloba le morceau de gâteau et le mangea. Son morceau de muffin laissa un goût amer dans ma bouche, que mon caffe latte vint effacer. Il vint se poster derrière moi, passant ses mains sur mes épaules jusqu’à mon torse, ses lèvres à mon oreilles, il me demanda la suite. Je me levais et l’accompagnais avec moi jusqu’à la salle de bain. Il avait un jour manifesté une certaine affection envers les douches et autres pièces à eau. Mes mains agrippèrent ses cheveux courts et je l’attirais à moi, me collant au mur. Je l’embrassais avec une certaine passion. Mes mains, expertes, dégrafaient déjà sa chemise, alors que la mienne était déjà au sol. En quelques secondes nous étions déjà en sous-vêtements.

    Gabriel » Je ne t’ai pas demandé ton avis… Tu veux prendre une douche ? Ou tu préfères qu’on s’amuse sur notre lit ?


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MessageSujet: Re: (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M.   (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M. Icon_minitimeDim 13 Juin - 13:04



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Après lui avoir chuchoté ces quelques mots dans le creux de son oreille je suis resté un instant collé à lui. J'humais son odeur. Elle m'avait manqué. Il m'avait manqué tout simplement. Gabriel se leva et je le suivis sans rien dire jusqu'à la salle de bain. Je ne pouvais pas encore être certain de la suite des évènements. Mais j'avais quand même quelques petites idées qui me trotaient dans ma tête. Chacune d'elles était aussi alléchante et excitante que les autres. Cependant, comme pour le dessert, j'attendrais. Je me laisserai faire et suivrai simplement les gestes de mon amant. Il savait très bien s'y prendre, je lui donnais donc le plaisir de mener la barque. Sa main s'aggripa à mes cheveux et m'emporta vers lui. Dans un baiser passionné, nous nous collâmes au mur. Le jeune Montebello se retrouvait coincé entre ce mur et moi-même et je dois avouer que cette situation m'amusait et m'excitait à la fois. J'adorais être aussi proche de lui. Je sentis alors ces mains contre mon torse. Elles déboutonnaient ma chemise tandis que la sienne avait déjà volé dans la pièce. Je le caressais de toute part, l'embrassant avec fougue à chaque mes lèvres frôlaient les siennes. Je ne pouvais m'en empêcher. Je le désirais, j'avais envie de lui et rien n'aurait pu m'arrêter. Une fois mon haut d'enlever, je m'approchais encore plus de lui. Nos deux torses se joignant l'un à l'autre alors que je l'attirais toujours contre moi en l'enlaçant avec mes deux bras. Un baiser accompagna ce geste qui se termina lorsque je me mis à deboutonner un à un les boutons de son pantalon. Il en fit de même avec moi. En quelques secondes, nous nous retrouvions en sous-vêtement. Personnellement je portais un boxer de couleur noir assez moulant, je dois bien l'avouer.

- Je ne t’ai pas demandé ton avis… Tu veux prendre une douche ? Ou tu préfères qu’on s’amuse sur notre lit ? Me demanda-t-il alors que ma main se dirigeait sensuellement et délicatement vers son fessier.
- Les deux m'ont l'air très tentant. Mais je vais opter pour ta première idée et on continuera ensuite avec la deuxième. Tu sais bien que je ne peux résister à l'appel de l'eau surtout quand je sais que tu seras avec moi.

Sans attendre une seconde de plus, je me suis baissé afin de retirer la dernière parcelle de tissu de Gabriel. Je la lui faisais glissé délicatement le long de ses cuisses avant de la faire volé quelque part dans la salle de bain. La vue qui m'était alors offerte ne me déplaisait guère. J'eus un petit sourire au coin des lèvres avant de me relever et d'enlever à mon tour ce boxer qui commençait fortement à me serrer. Désormais tous les deux en tenue d'Adam, je partis en premier en direction de la douche, suivi de très près par mon compagnon. Je ne savais pas ce qu'il observait. Mais j'étais à peu près sûr que ce n'était la splendide décoration de la pièce. J'actionnai le robinet de la douche, une eau fraîche en sortit. J'attendis donc quelques secondes avant de l'engouffrer sous cette eau qui était maintenant à bonne température. J'attrapais la main de Gabriel, la tira vers moi pour que lui se colle à moi. Nos deux corps nu ne pouvaient plus se détacher l'un de l'autre ou bien était-ce moi qui ne pouvait plus me séparer de lui ? Cependant, le résultat restait le même au final : nous étions toujours l'un contre l'autre. Comme à leurs habitudes, mes mains ne tenaient pas en place. Elles s'aventuraient sur chaque partie du corps dénudé et désormais mouillé de Gabriel. Elles le caressaient avec tendresse et sensualité, s'attardant parfois plus longtemps sur ses fesses que je trouvais magnifiquement belles et musclées. Je l'embrassai pour prendre ensuite le gel douche de l'hotel et en déposer dans le creux de ma main. J'avais laissé tomber ces caresses pour quelques secondes afin de les reprendre avec cet somptueuse odeur d'agrumes. Premièrement, je me concentrai sur son torse. Avec un sourire, je passais sur ses pectoraux, descendant sur ses abdos et remontant un peu plus haut. Je le retournai et fit de même sur son dos. Mais cette fois-ci, je descendis bien plus bas. Ses fesses - qui m'appartenaient - étaient pleine de mousses. Je me suis encore collé à lui. Son dos contre mon torse et ses fesses contre mes parties intimes. Mes mains repassèrent alors sur son torse. Je déposai un baiser sur sa nuque et elles descendirent vers l'entre-jambe de mon amant. Notre nuit torride allait commencer. D'une main, je me suis alors mis à lui procurer ce plaisir qu'il aimait tant et de l'autre je le caressais à ce niveau. Je sentais sa respiration qui s'accélérait et ça m'excitait.

- J'espère que ça ne te dérange pas ? Lui dis-je avec humour.
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MessageSujet: Re: (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M.   (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M. Icon_minitimeJeu 24 Juin - 1:41


Flash-back


    Je me souvenais encore de la première fois où nous avions eu des relations intimes. Je ne savais pas pourquoi à l’époque, on avait pris le temps. Ni lui ni moi ne tendions à trouver une relation sérieuse. Mais on avait préféré prendre notre temps. Se retrouver le matin, boire un café, manger un muffin, un cookie ou ne rien manger, parler, rire, se découvrir… Ses habitudes, ses tics… On devenait plus amis qu’amants. Pourtant on savait tous les deux que c’était là qu’on voulait en venir. Sur un matelas. Quel était l’élément qui nous retenait ? Je n’aurais su l’identifier, je n’aurais pu lui demander s’il l’avait découvert. Je ne voulais pas qu’il croit des choses… Je m’attachais à lui, plus comme à un ami c’était vrai, mais un ami envers qui… on éprouve du désir. Et aujourd’hui… C’était le grand jour.

    En entrant chez moi je le sentais frémissant, ce n’était pas la première fois qu’il entrait chez un garçon, cela se sentait rapidement. Je lui indiquais la salle de bain, les toilettes, en passant devant la porte de ma chambre il me fit entrer, trouvant prestement le lit sur lequel il m’allongea, me donnant un des meilleurs baisers que j’avais reçu jusque là. Il était doué. Rapidement nous nous retrouvâmes sans hauts. Tee-shirts et chemises avaient volé. Mes lèvres courant sur sa peau, évitant les siennes de temps à autre, mordant le lobe d’une oreille au détour d’une mâchoire, m’enivrant de son odeur musquée et poivrée. Je m’enlisais dans ses bras. Nos ébats furent assez gargantuesques. Bruyants par moment, tendres dans d’autres. Pleins d’une dose de bonheur dont je ne me soupçonnais guère plus capable.

      Gabriel » Tu veux prendre une douche ?
      Damon » Oui.
      Gabriel » Tu veux qu’on prenne une douche ?
      Damon » Avec plaisir, deux fois pour le prix d’une.


Retour à l’heure actuelle.


En fermant les yeux je me souvenais de cette première douche ensemble. De l’effet salvateur qu’elle avait eu pour ma raison. Je ne me souvenais de rien alors. Que de son corps contre le mien, de ma bouche collée à la sienne. Mes jambes sur lesquelles glissaient des torrents d’eau tiède. Ses mains m’enduisaient le corps d’une façon fort sexy de savon. Avant que l’eau dégoulinant de la poire ne l’efface, laissant sur ma peau une douce odeur vanillée. Puis mon dos se retrouva contre son torse, mon fessiers, qui n’était pas pour me déplaire, je le considérais même comme un atout de par la courbe généreuse et musclée qu’il donnait à mon physique, entrait en contact avec ce qui servait de sexe à mon homme. Pendant que je profitais de notre proximité physique, je n’étais pas sans remarquer ses mains taquines, qui s’approchaient dangereusement d’une zone que j’aurais qualifiée de sensible. Il n’hésita guère avant d’empoigner une verge qu’il aurait pu dire sienne. Son petit manège ne me laissa pas indifférent bien longtemps, rapidement je me retrouvais haletant. Ce fut plus fort que moi, je fis volte-face et je m’emparai de son visage jusqu’à le coller au mien. Le baiser que nous échangeâmes, fut un feu d’artifices. Mes mains attrapèrent le savon et commencèrent à enduire son corps du liquide vanillé. Les bulles de savon qui se formaient sur son torse, je les envoyais valser en soufflant dessus. Mon côté enfantin qui ressurgissait en quelque sorte. Une fois que l’eau eut fini de nous laver de tout le savon que nous avions sur nous, je l’emmenais, en le tenant par la main, jusqu’à la sortie de la douche, là j’attrapais une serviette que je passais brièvement sur mon corps, puis sur le sien.

Revenus dans la chambre je m’allongeai sur le lit, l’attirant à moi dans sa toute nudité. Mes gestes étaient explicites, je voulais que nous nous retrouvions. Que nous prenions le temps de faire les choses bien. Je voulais le sentir, non seulement en moi, mais avec moi, pour moi, contre moi, je voulais qu’il oublie les horreurs vues et vécues en Afghanistan. Son corps plus ou moins séché rejoint le mien, nos lèvres se heurtèrent, les langues devinrent des lames, leurs rencontres n’en n’étaient pas moins appréciables. Mes jambes s’enroulèrent autour de ses hanches le collant un peu plus à moi. Je l’embrassais derechef avant de mordiller sa lèvre. Il était parfait, mon beau militaire revenu en vie de la guerre. Une pensée soudain m’anima. Me coupant dans mon élan.

Comment aurais-je fait s’il était mort sur le champ ? Je n’aurais pas pu, j’en étais sûr. J’avais investi beaucoup trop de moi-même dans cette relation. Le savoir mort m’aurait probablement coûté plus que la perte de n’importe quelle autre relation. Il était le premier avec qui j’envisageais de construire vraiment quelque chose de beau, de grand. J’arrêtais un instant tout mouvement et le faisais basculer sur ma droite. Je me logeais contre son torse.

    Gabriel » Merci d’être revenu de là bas ! Si tu savais comme tu comptes… Damon
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MessageSujet: Re: (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M.   (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M. Icon_minitimeJeu 24 Juin - 15:27



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- Merci d’être revenu de là bas ! Si tu savais comme tu comptes… Damon. Parlant dans sa langue maternelle, je n'avais pas compris la fin de ce qu'il me disait. Il m'avait remercié d'être revenu d'Afghanistan même si je ne voyais pas en quoi il devait le faire. C'était plutôt à moi de lui dire "merci" pour m'avoir attendu aussi longtemps. Peu de personne aurait accompli un tel acte. Mais lui, il l'avait fait et j'en étais heureux. Je ne reviendrais donc pas sur ces paroles. Il s'était adressé à moi en français - j'avais tout de même reconnu mon prénom - mais je ne chercherais pas plus loin, s'il avait voulu me le dire pour que je comprenne, Gabriel l'aurait fait. Je ne resterais pas obnubilé par cette phrase non compréhensible pour ma part. Je préférais passer à autre chose. Pas parce que je ne désirais pas en discuter avec lui. Mais simplement parce que l'Afghanistan faisait désormais parti de mon passé et qu'aujourd'hui, je me concentrais sur mon présent et mon avenir. Ce que j'avais vécu là-bas, je préférais l'oublier et ne plus en parler car si Gabriel connaissait toute la vérité, il ne me remercierait jamais.
- Ce n'est pas à toi de dire ça. C'est moi qui devrais te le dire pour m'avoir attendu. Tu ne peux pas savoir le bien que ça m'a fait de te retrouver après tous ces mois de galères. Tes lettres étaient ma bouée de sauvetage. C'est bien grâce à elles si je n'ai jamais lâché prise. Donc merci... Pour tout. Mon regard azuré plongea dans le sien que je trouvais absolument magnifique. Mes lèvres s'approchèrent des siennes et je l'embrassais fougueusement. Le sentir nu contre moi m'excitait au plus haut point. Je ne pouvais plus me retenir. J'avais terriblement envie de lui. J'avais terriblement envie de lui faire l'amour et de nous unir dans un acte rempli de passion et de tendresse. Je l'aimais. Oui, je l'aimais comme un fou. Mais je n'étais pas encore prêt à le lui dire. Il me fallait encore du temps pour lui avouer et pour l'y faire également. Je ne me souvenais pas avoir aimé une personne aussi fortement que Gabriel. C'était nouveau et je dois bien avoué que rien que le fait d'y penser me rendait une joie de vivre que je n'aurais jamais pu imaginer. C'était une sensation étrange, une nouvelle sensation. Cependant, elle me faisait chavirer car ce sentiment que je portais à Gabriel me rendait plus fort et plus apte à avoir une relation sérieuse avec une personne autre que moi-même.

Je l'embrassais encore une fois l'enlaçant tendrement avec mes bras musclés. J'étais si bien à ses côtés que même notre nudité soudaine avait totalement disparu dans mon esprit. Je ne voyais que lui. Mais mon excitation au niveau de mon bas-ventre me rappela à l'ordre. C'est pourquoi, dans un mouvement souple mais déterminé, je le basculais sur moi. Mon avocat se retrouvait à califourchon. Je me suis redressé contre la tête de lit afin de pouvoir profiter pleinement des douces et chaleureuses lèvres que mon homme m'offraient si gentiment depuis quelques mois déjà. Je lui caressais ses cuisses, ses hanches et son torse pendant que je déposais des baisers sur ses lèvres, son cou, ses joues, ses pectoraux et ses tétons. Ce que je voulais par-dessus tout, c'était qu'il ressente le plaisir que je lui offrais avec toute cette ferveur dont j'étais le maître ce soir. Après quelques minutes de douceur, j'ai de nouveau basculé Gabriel pour nous retrouver dans la position d'avant sa perte d'élan dû à une possible fin qui n'avait pas eut lieu : ma mort au combat. Il était donc sur le dos alors que je me retrouvais entre ces jambes qui me serraient à nouveau contre lui. Je dois bien avouer que j'aimais être à cet endroit. Je ne pourrais pas dire pourquoi mais j'adorais. Je l'embrassais encore une fois et descendis avec cette même initiative sur son cou, ses pectoraux, ses abdominaux pour finir par me concentrer sur le fruit de mon excitation. J'avais déjà entamé les préliminaires dans la douche. Je passais désormais à la vitesse supérieure. Je lui procurais un plaisir que tout homme appréciait tout en préparant nos ébats futurs de la soirée. Je ne pouvais plus attendre. Je le voulais pour moi maintenant. Je le désirais en moi immédiatement. Mon amour pour lui allait bientot s'exprimer et j'y mettrais toute la douceur, toute la passion et toute la tendresse que je ressentais pour lui dans une seule et même action qui nous ferait gémir de plaisir et qui nous transporterait au septième ciel. Autant dire que je n'avais jamais trouvé un aussi bon amant de toute ma vie. C'était comme si tous les précédents n'avaient été que des étapes et des épreuves afin de le trouver lui et de l'aimer sans relâche dans une relation que je chérissais plus que tout. Une chose était sûre et certaine, nous nous étions trouvés et pour ma part, je n'étais pas prêt de le laisser filer.
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MessageSujet: Re: (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M.   (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M. Icon_minitimeJeu 24 Juin - 23:40

Sa langue glissait sur mon torse, enrôlant avec elle tous les morceaux de peau qu’elle effleurait. Vile tentatrice qui corrompait chaque parcelle de mon épiderme qu’elle courrait, de long en large. Sur le marbre de mon corps, sa salive brûlait. Un feu inextinguible qui consumait avec lui les restes de raison qui m’animaient. Flammes dévorantes qui aspiraient avec elles mes inhibitions. Je ne pouvais résister. Je n’aurais en aucun cas su. Incapable d’émettre aucune forme de résistance, n’aurait-ce été que la plus vaine. Un signe de négation, un esclandre contenu. Mais rien, ma bouche procurait à son ouïe les plaisirs de profonds murmures. Infâme satisfaction qu’il retirait de cette faiblesse sur laquelle il appuyait. J’aurais pu l’envoyer absoudre ses péchés dans la damnation éternelle… Si seulement il n’avait pas été la plus belle chose de mon univers. Bientôt ma respiration devint trop courte. Insuffisamment profonde. Mon premier constat ne tarda pas. La raison première à ce manque de souffle ? L’homme qui me servait d’amant, le dépositaire de mon cœur, son propriétaire, venait de me prendre en bouche.

La suite de notre nuit ne fut qu’extrapolation quasi-divine d’une expérience basée sur un fait sexuel. Nos corps s’entrecroisaient. Au cercle resserré de mes pensées j’avais laissé s’introduire sa volonté. Si je l’avais voulu en moi, je n’avais pas réalisé à quel point. Son odeur follement sensuelle émanait. Elle m’enivrait, me laissait pantois, proie offerte au viol. Mais ce soir, cette nuit, durant cette heure. J’étais à lui, corps offert et animé, répondant à ses désirs. Nos connaissances communes du corps de l’autre ne permettaient pas l’erreur. J’aurais pu jouer au démineur. Il n’avait pas de secret, pas pour moi. Je le savais, je l’aimais pour ça. Ô Damon si tu savais… Je l’aimais depuis longtemps. J’avais décidé ça, un jour. Il allait bientôt partir, je l’attendrais. Il allait bientôt mourir, je me laisserais faner. Vivre sans lui, plus d’intérêt, il était devenu mon bonheur, ma dose de joie. La cause de mes peines. La base de mes orgasmes.

Combien m’en donna-t-il cette nuit là ? Trois ? Je ne comptais plus. Son regard azur en s’ancrant dans le mien suffisait à redonner à mon péché une vigueur nouvelle. Je n’osais pas lui dire d’arrêter. Son bonheur avant le mien. Sa vie avant la mienne… Je n’aurais pas dû. Paraissait-il que c’était au meilleur moment que les moitiés s’envolent. Il ne m’échapperait pas, pas à moi, pour qui il était tout. Si tous mourraient et que nous survivions, je serais tout de même heureux. Qu’il meure et je serais inconsolable. Sa vie avait plus de valeur. Valeur dûment méritée. Son corps la valait. Mais son esprit, à la fois obscur et brillant, était à lui seul une raison suffisante pour le gracier. Mort et Damon ne feraient pas bon ménage… tant que la Grande Faucheuse ne m’aurait pas laissé au bord du chemin. Ses baisers enflammés, ses lèvres furibondes, tout en lui était extraordinaire. Aussi, je l’embrassais derechef, laissant à ma langue le bonheur de redécouvrir la sienne, avant de me blottir contre lui. La fin… arrive toujours trop tôt.

    Gabriel » Tu as été remarquable petit cœur, c’était du très grand Damon ce soir. Un peu de champagne ? Une cigarette ?


Il ne fumait pas, peu. Je ne proposais qu’à cause de l’exceptionnel aspect de notre nuit. J’avais toujours adoré. Cette douce impression de vérité. Les films américains mentaient, mais beaucoup disaient vrai, après l’amour, une cigarette. Voilà de quoi donner le sourire à un homme. Le champagne, qui coûtait une fortune était le premier. Que jamais nous ne bûmes ensemble. Souvenir tendre. Les bulles dans ma gorge foisonnaient. Chantantes, je l’embrassais. Cigarettes allumées. Bout de vie en moins. Instant de bonheur en prime. Je ne pouvais qu’apprécier. Inlassablement mes lèvres revenaient vers les siennes. Je n’y résistai pas. C’était aussi ça. L’amour.

Lui dire ? Un jour. Le penser ? Souvent. Depuis quand ? Longtemps. Je l’aimais, je l’aimais, je l’aimais. C’était insensé, je ne pouvais pas aimer comme ça. J’avais aimé comme un dingue avant. Mais ce n’était rien, rien en comparaison avec ce qu’il me faisait. Je le lui dirais, quand il m’aurait présenté, à ses amis.
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MessageSujet: Re: (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M.   (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M. Icon_minitimeDim 27 Juin - 22:44



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Nos ébats de la soirée, alors que j'avais été le mâle dominant pendant plusieurs heures de bonheur intense et jouissif, furent absolument divins. Comment dire ? Prendre son pied comme je venais de le prendre, je ne l'avais vécu qu'avec une seule personne et bien évidement, elle se trouvait juste devant moi. Mon meilleur amant était ce jeune français dont j'étais tombé amoureux. Mes meilleures parties de jambes en l'air resteraient à jamais celles que j'avais partagé avec lui. Il était si doué et il me procurait tant de plaisir que lui faire l'amour me donnait toujours des orgasmes - car oui, avec Gabriel, le pluriel était de rigueur - à me couper le souffle. Le plus souvent, je pourrais même dire presque tout le temps, j'étais celui qui prenait les initiatives et qui le prenait tout simplement. Mais dans de rares occasions, les rôles s'inversaient et je ne m'opposais jamais à ces changements que j'appréciais énormément. Mais cette nuit n'étais pas une occasion spéciale. De plus, dans mon excitation, je ne lui avais pas laissé le choix. Je m'étais faufilé en lui pour des heures de bonheur, de passion et de plaisir partagé à l'unisson avec nos deux corps qui bougeaient simultanément dans des mouvements amples et souples. Combien de fois l'avions-nous fait ? Deux fois. Non, trois fois. Trois fois dans des positions changeant au fil des minutes pour que notre jouissance soit bien plus dévorante et envoutante.

- Tu as été remarquable petit cœur, c’était du très grand Damon ce soir. Un peu de champagne ? Une cigarette ? Je me basculai sur le côté, restant tout de même en contact avec son corps. Je transpirais légèrement et lui aussi. je reprenais petit à petit mon souffle alors que mon si bel amant s'allumait déjà une cigarette et sirotait tranquillement le champagne qu'il me proposait. Je le regardai avec mon plus beau sourire avant de lui chiper sa clope.
- Celle-là sera parfaite. Lui répondis-je avec un baiser dans lequel nos deux langues s'entremêlèrent avec passion. Pour la boisson, je préfère fumer et boire ensuite. Je ne peux pas faire deux choses en même temps avec la vue que j'ai devant moi. Je rigolai tout en portant la cigarette à ma bouche. Je n'étais pas un grand fumeur. Je dirais même que je ne fumais jamais sauf en de rares occasions comme pour le changement de rôle avec le sexe. J'aspirais. J'expirais. J'aspirais une fois de plus. Je m'étouffais. Je n'étais vraiment pas un fumeur professionnel contrairement à l'homme que j'avais choyé toute la soirée. Tiens, en fait, tu peux la récupérer. Je ne suis pas fait pour ce genre de chose après avoir couché avec toi. Je lui souriais à nouveau. J'étais d'une excellente humeur. Par contre, je veux bien une coupe de champagne maintenant. Demandai-je à mon Gabriel en déposant ma tête contre son torse. Puis sans le vouloir, je me suis assoupi dans ses bras pour finir par m'endormir complètement contre lui.

Cette nuit-là, je ne fis pas de cauchemars en rapport avec ce que j'avais bien pu vivre en Afghanistan. Dans un sens, c'était le plus important. Je commençais à en avoir marre de me réveiller en sursaut et en sueur alors que je désirais simplement oublier tout cela. Par chance, Gabriel n'avait jamais remarqué ces brusques nuits où tous me revenaient en tête. Je n'avais jamais beaucoup bougé lorsque je dormais et c'était bien mieux ainsi. Pour moi. Pour lui. Pour nous deux car je n'avais pas envie d'en parler ni même d'y penser et m'expliquer, sans que je le veuille, m'énerverait rapidement. Une bonne nuit de sommeil, voilà ce qui m'attendais dans les bras de mon homme, dans les bras réconfortant et sécurisant de celui que j'aimais en silence.
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MessageSujet: Re: (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M.   (Chambre 211) « When I met you, I didn't know what to do » ♣ Gabriel M. Icon_minitimeDim 4 Juil - 16:32

Nos ébats finis j’avais sorti la cigarette et le champagne. Pour finir une si bonne soirée, rien de mieux qu’une coupe de champagne pour clôturer la chose. De temps en temps nous nous embrassions sans prévenir, juste pour profiter de l’autre, car demain il faudrait encore prétendre ne pas se connaître, ne pas être un couple… Cette condition de vie n’était pas la meilleure pour que je m’épanouisse sur cette île. Mais c’était important pour lui et mon amour pour cet homme me faisait faire n’importe quoi. N’importe quoi ce n’était pas vraiment le mot, tout ce que je faisais pour lui avait un sens et le faire avec lui donnait une importance à ces actes. Je ne les aurais simplement pas fait pour quelqu’un d’autre. Pour personne même probablement. L’amour était un moteur puissant, il me faisait agir de façon tellement différente d’à l’accoutumé que parfois je peinais à me reconnaître dans mes actes.

Je le laissais prendre ma cigarette en relâchant la fumée que contenaient mes poumons. Je sirotai un verre d’un excellent champagne que j’avais découvert un jour durant une visite avec mes parents d’un domaine viticole. Certes le prix n’était pas forcément très agréable, mais la première gorgée de cet alcool me faisait toujours oublier les factures. Quand j’entendis mon amoureux s’étouffer avec ma cigarette je me mis à rire. Il n’était vraiment pas fait pour ça. Je ne comprendrais jamais qu’il soit incapable de fumer une cigarette sans frôler la mort. Bientôt, en homme exigent qu’il était il me demanda si je pouvais lui servir une coupe de champagne. Il me faisait part de cette envie en s’allongeant contre moi, évidemment je cédai. Une fois qu’il eut bu deux trois gorgées de sa coupe il me la rendit. Je lui caressais les cheveux, en souriant. Rapidement le rythme de sa respiration devint lent et régulier. Il s’était endormi. Je m’allongeais à mon tour, et puis l’embrassai. Avant de tenter de trouver le sommeil.

Mais cette nuit là j’eus un peu de mal à m’endormir. Les pensées qui m’habitaient n’étaient pas des plus douces. Je ne lui en parlais jamais, je souffrais en silence. Mais son silence sur l’Afghanistan me faisait peur. J’aurais voulu qu’il soit capable de se confier à moi, de me dire ce qui n’allait pas. Mais non, jamais il ne disait un mot sur les horreurs qu’il avait vues là bas. Il pensait que je ne le sentais pas la nuit, quand il se réveillait en sursaut, transpirant, suite à un cauchemar. Mais j’avais toujours eu le sommeil léger et quand il se réveillait je le sentais. Bien sûr je ne disais rien, je ne voulais pas qu’il se sente obligé de m’en parler, puis je trouvais ça agréable, quand pour se rendormir il se blottissait contre moi. Je ne pouvais pas lui en vouloir, il était humain, son manque de communication sur ce qu’il avait vu en Afghanistan était le signe d’une grande souffrance. Je ne pouvais pas m’offusquer qu’il ne m’en parle pas et je le savais, mais des fois l’envie de le bousculer et de lui manifester que moi j’étais là me démangeait profondément.

    Gabriel » Bonne nuit Damon. Dors bien, petit Ange revenu de l’enfer… je t’aime et je veillerai sur toi, je te le promets.


Après ces quelques mots en français je déposai un dernier baiser dans le cou de celui que j’aimais avant de trouver le sommeil. Blotti contre le corps de Damon. Nous formions un vrai couple en ces moments.
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[Sujet clos.]
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